Chaque coup porté à notre Terre était reçu par Céleste. Céleste ne souffrait de rien d'autre que de la maladie de notre planète. Elle allait en mourir à petit feu. Son sang devait être pollué comme les mers et les rivières, et ses poumons comme le plafond de fumée de nos villes.
Je ne crains pas le combat de la survie dans un monde difficile, glacé, mais qui au moins ne nous veut pas de mal.
A l'hôpital, le dimanche, il y a rarement des ambiances de kermesse.
Franchement l'idée du livre était pas mal, l'imagination de Timothée de Fombelle était superbe ! (/!\ alerte spoiler /!\) Céleste qui reçois tout les dégâts de la Terre c'était une belle idée, et je ne m'y attendais surtout pas ! Ce qui est dommage, c'est que le livre était assez court et je voulais en savoir plus... Mais cela n'empêche pas que le livre était magnifique et le rapport avec la pollution était un beau message à nous faire passer.
On savait que sa santé [celle de Céleste] ne dépendait pas des soins qu'on lui porterait. Elle dépendait de tous les actes de la vie quotidienne, de tous les choix faits par les pays, les sociétés, et par chacun sur tous les continents. Sa vie n'était pas suspendue à l'attention d'un médecin mais à celle de milliards d'humains.
"C'est grand chez moi. Trop grand. Je me perdais quand
j'étais petit"
On veut bien faire tousser les autres, mais il ne faudrait quand même pas s'enrhumer soi-même.
Avant de zéro a 6 ans et demi je tombais amoureux de tout ce qui passait devant moi avec des couettes et des chaussures à boucles. Ça finissait toujours mal. Le syndrome du grille-pain. Je sautais mon cœur commencer à chauffer agréablement des deux côtés, et puis il sautait en l’air, très haut, et atterrissait sur le carrelage.
Alors j’ai décidé d’arrêter.
- J'ai besoin de parler à ma mère.
- Regarde un bon film et mange une pizza.
Si la planète était une personne, on ferait tout pour la sauver.