Une lecture qui me laisse un avis assez mitigé...
J'ai passé plutôt un bon moment de lecture. Je dois cependant dire que j'ai trouvé l'histoire parfois un peu confuse, impression certainement dûe aux flashback. Cela manquait d'émotion aussi je pense, le récit est un peu froid. C'est un récit de vengeance presque clinique.
Mais j'ai apprécié la montée en tension progressive, le fait de ne pas tout savoir, de découvrir au fur et à mesure, de voir les liens se tisser, les noeuds se dénouer.
Côté dessin, j'ai moyennement apprécié les traits de certains personnages trop anguleux et plus aimé d'autres, plus ronds. Par contre le décor m'a plutôt bien convaincu : la ville, les intérieurs, les lignes de fuite donnent de la profondeur au récit (nécessaire, vu l'absence de sentiment que j'ai ressenti chez les personnages). Enfin, les alternances au niveau des couleurs donnent un peu de rythme à un récit qui peut en manquer parfois.
En bref, du bon et du moins bien, mais une bonne impression globale finalement.
Commenter  J’apprécie         180
New York, 1954. Voici l'histoire d'une vengeance, dont le lecteur va progressivement saisir les motivations au fil des différents flashbacks émaillant le récit. Il y a d'un côté Madeleine qui, avant de s'occuper d'abeilles sur le toit d'un immeuble de Manhattan, était danseuse étoile à Paris. Et il y a de l'autre coté M. Day, caïd mystérieux assez intimidant. Un M. Day qui se sait observé chez lui par Madeleine depuis le toit où sont installées les ruches de cette dernière... mais quel peut-être est le lien entre ces deux personnages ?
Un roman graphique dont l'histoire se révèle au final assez prenante bien que le rythme ne soit pas particulièrement soutenu, et que le style soit plutôt froid, presque dénué d'émotions.
Commenter  J’apprécie         110
New-York années 50. Madeleine s'occupe de ses ruches sur le toit d'un immeuble. En face, dans un autre immeuble, un caïd de la pègre vit reclus, protégé par ses hommes de main et surveillé par la police. Il ne sort qu'une fois par semaine pour une mystérieuse visite. Ses hommes s'inquiètent de cette jeune femme qui a une vue directe sur l'appartement de leur chef. Peu à peu les sentiments des uns et des autres vont se préciser, en effet tous les deux vivent dans la mélancolie et dans les souvenirs d'un temps passé heureux. Y a-t-il un lien entre eux deux ?
Le scénario de Timothée de Fombelle, auteur jeunesse talentueux, est élaboré et cohérent, bien qu'un peu confus au début. Les dessins et les couleurs, plutôt sombres et sépia, accentuent le côté "noir" et un peu « vintage » de l'histoire. Un joli récit à découvrir.
Commenter  J’apprécie         100
Un scénario précis et une intrigue qui tiennent le lecteur en haleine. Une histoire qui ne dit pas son nom entre polar et mélodrame sombre. Un album efficace et très beau.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Un peu perdu et sonné, on se laisse alors envoûter par le rythme lancinant de cette BD mi-mélo mi-noire, comme une chanson de jazz déchirante de beauté et de dépression.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Timothée de Fombelle grand auteur pour la jeunesse, prête pour la première fois sa plume à la bande dessinée. Il signe avec Christian Cailleaux le scénario de Gramercy Park, une histoire de vengeance et de consolation, qui embarque le lecteur de Paris à New York, entre les abeilles et la pègre.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Timothée de Fombelle s’essaye au scénario de bande dessinée avec un certain tact et sens de la poésie, proposant un polar mélodramatique sublimé par le trait délicat et mélancolique de Christian Cailleaux, lequel représente, pour l’occasion, un New York années cinquante de rêve !
Lire la critique sur le site : BDZoom
La vie est parfois la plus longue des condamnations. Une perpétuité sans rachat possible. (p. 94)
Les oiseaux qu'on ne peut attraper au vol, on les coince dans leur nid.
- Il y en a même un qui dit que j'ai flingué un gars qui me posait une question à la con.
Je regarde l'humanité comme une ruche, avec ses servitudes et ses mystères.
Je vole au-dessus de l'essaim.
La consolation.
Tous, ils cherchent la consolation.
Je les connais un peu, maintenant.
Je les regarde depuis longtemps.
Les gens.
Timothée de Fombelle dévoile un secret à une jeune collégienne sur l'un des personnages clés de la trilogie d'Alma