On n'est jamais obligé de dire les choses importantes à ses amis, mais le jour où on le fait, la vie devient plus douce. (p.73)
Même une plume d'ange peut crever un oeil, si on la prend du mauvais côté. (p.233)
Il y a la triste règle du promeneur égaré :
1) Quand on est perdu, on marche plus vite.
2) Or chaque pas que l'on fait nous éloigne de chez nous.
3) Donc on se perd encore plus.
Chaque cerveau a son secret. Moi, c'est mon lit. Toi, c'est ton assiette. Mange avant de penser, ou tu penseras mal. (p.55)
- Mon seul but est de prouver que l'arbre est vivant. Que la sève est son sang. Que nous sommes les passagers de ce monde vivant. [...]
Elle fit un pas dans la chambre. Sim recula. En fait, c'était la première fois qu'il regardait vraiment une fille et il avait l'impression qu'il découvrait une nouvelle planète. Il avait envie de prendre des notes, mais il se dit que ce n'était peut-être pas correct.
À vrai dire, à sa grande surprise, il ne ressentait pas seulement le besoin d'écrire deux ou trois livres sur le sujet : il voulait rester là, à ne rien faire, à la regarder.
Elle finit par demander :
- Je ne vous dérange pas ?
- Si... Vous... Vous mettez... toute ma vie en l'air, si je peux me permettre, avec respect, mademoiselle.
- Oh ! Pardon...
Elle se dirigeait vers la porte. Sim se précipita pour lui barrer le passage. Il rajusta ses lunettes.
- Non ! Je... Vous pouvez rester...
"Tobie mesurait 1 millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge."
«C'est la peur qui fait tomber.»
[...] les mots importants doivent être envoyés d'un souffle comme les flèches des sarbacanes.
" C'est la peur qui fait tomber. (...) Quand on vit dans la peur, on tombe à chaque pas. C'est la peur qui nous fait tomber. Maintenant qu'il se savait au-dessus d'un lac, il ne craignait plus de glisser: l'eau amortirait sa chute. Et comme il n'avait plus peur, il ne glissait plus" (p.38)