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Vango tome 2 sur 3
EAN : 9782070638918
400 pages
Gallimard Jeunesse (06/10/2011)
4.41/5   744 notes
Résumé :

Poursuivi par les démons de son passé, Vango repart à l’aventure. À la fin des années trente, suspendu au sommet des gratte-ciel de New York, il affronte ses ennemis avec le moine Zefiro, et retrouve la piste de celui qui a détruit sa famille. Sa quête le fait passer tout près de la belle Ethel,l’amour de sa vie, lors de la chute du dernier grand dirigeable qui manque le blesser à jamais. Il croit alo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'avais ce tome deux sous la main quand j'ai fini le premier mais vu le puzzle que ce dernier constituait j'ai rapidement acheté d'occasion ce deuxième tome pour ne pas laisser traîner trop de temps entre les deux.

J'ai bien fait je pense car les personnages sont nombreux et les trames narratives tout autant. Dans ce tome l'auteur relie les fils de ces dernières pour compléter le puzzle que représente le premier tome. Ainsi ce second tome ne manque ni de révélations ni d'actions ce qui n'a pas été pour me déplaire. C'est le genre de roman que l'on dévore sans voir les pages se tournés et que l'on est un peu triste de terminer.

J'ai pris plaisir à retrouver le personnage de Vango et tous les autres pour voir le destin que l'auteur allait leur réserver, il ne ménage d'ailleurs pas forcément ses lecteurs et jusqu'aux dernières pages arrive à maintenir du suspense sur l'issue de son intrigue.

Comme pour le premier tome le travail historique en arrière-plan reste tout aussi agréable bien que le contexte ici de la seconde guerre mondiale donne un ton et une ambiance un peu plus grave que dans le premier tome. Ce second tome s'avère d'ailleurs un peu plus sombre je trouve par l'intrigue elle-même que j'ai trouvé moins jeunesse que dans le premier tome.

Le seul réel défaut de cette duologie est pour moi la fin un peu trop abrupte. En effet si l'auteur nous informe en quelques lignes de vers quel chemin se dirige notamment Vango, le devenir de certains personnages reste flou et j'aurais apprécié avoir quelques pages en plus pour savoir ce qu'il devenait comme pour le personnage de la Taupe que l'on voit un peu plus dans ce tome et que j'ai beaucoup apprécié.

Cette petite série fut donc une belle découverte. Bien écrite avec des personnages sympathiques et une histoire rondement menée avec son lot d'aventure et d'émotion le tout avec un fond historique loin d'être négligé, cette duologie à de beaux atouts pour plaire et je ne peux que donc la recommander.
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Wouaah! J'ai enfin fini ce dernier roman de la saga Vango signé Timothée de Fombelle et je me sens... un peu triste. Au long de ces 2 jours de lecture intense, j'aimerai vous parler de tellement de choses, mais il faut d'abord que vous sachiez ce que j'ai ressenti en lisant ce magnifique bouquin. En le lisant, notre seule envie est d'avancer, avancer encore pour savoir la suite. On retient notre respiration jusqu'à devenir rouge tomate. Et puis, on arrive bientôt à la fin de la deuxième partie et on se demande: Mais qu'est-ce que je fais? Pourquoi j'avance aussi vite? Alors on ralentit le rythme le plus possible et on mâche les mots des millions de fois pour nous imprégner d'eux. À la dernière page, on se sent heureux de connaître le dénouement mais triste de savoir qu'il n'y aura pas de suite. Alors voilà, il y a peu de romans du même genre qui, même sans l'avoir lu, nous donne autant de sentiments.



On va découvrir au fur et à mesure la vie des parents de Vango, son identité et donc la cause de la chasse permanente qu'il subit. Chaque destin est très complet, cependant j'aurai aimé connaître la suite de certaines vies, comme celle d'Eckener, qui disparaît peu après les dernier voyage du dirigeable qui nous est raconté, ou encore celle de la Taupe et d'Andreï, de Mme Boulard et son fils. Est-ce un manque de temps ou tout simplement l'envie de nous laisse nous, simple lecteurs, imaginer par nous même? Bref, l'auteur laisse chaque personnage écrire leur histoire avec autonomie.



Le livre de Timothée de Fombelle est organisé en 3 parties très distinctes, que je vous laisserai découvrir au moment de votre lecture, car oui! il faut le lire. J'ai trouvé ce deuxième tome plus sombre que son grand frère, et, en y réfléchissant bien, plus sombre aussi que la saga de Tobie Lolness. Dans le premier tome, au début, on connaissait encore le petit Vango innocent et aventurier. Puis venait la partie où notre jeune héro devait fuir, fuir sans se retourner, où le malheur commençait à être semer tout au long de son chemin.. le second tome reprend cette deuxième partie puis, on découvre une autre facette déjà abordée en surface dans le premier tome: la guerre. On y voit surtout la résistance, les morts, les familles déchirées, les escroqueries et les doubles agents, les crimes et les trahisons.



Comme je l'ai écrit dans le paragraphe précédent, le thème le plus abordé dans ce dernier tome de la saga est la seconde guerre mondiale, un sujet mille fois travaillé par d'autres auteurs. Ce sujet aurait pu être lassant car pas très original mais là, j'ai adoré. Découvrir les personnages courageux de la résistance est très intéressant. J'ai eu l'impression de retrouver le roman de Marc Levy, «Les enfants de la liberté», que j'avais dévoré et que parlait, lui aussi, de résistance et d'injustice.

On retrouve les personnages que nous avions adoré ou détesté qui nous font voyager en entre Paris, Londres et Moscou, nous font faire encore d'autres voyages avec le dirigeable d'Hugo Eckener, maintenant décoré avec les couleurs des nazis. Ethel, le padre Zefiro, Mademoiselle, le commandant Eckener sont encore du voyage. Puis encore d'autres, qui m'avaient moins marquée dans le premier tome prennent un rôle décisif dans l'histoire. Timothée de Fombelle nous réserve bien des surprises en nous décrivant un peu plus chaque personnage. La Taupe est un des héroïne sur la quelle je m'étais le plus trompée.

Tous les personnages évoluent, grandissent selon leur condition de vie, les épreuves qu'ils ont à traverser. Je vous ai parlé plus haut de corruption. Chaque personne a son point faible, une personne qu'il veut absolument protéger. Souvent, quand on parle de personne qui fait du mal, vous imaginez un individu forcément méchant, mauvais quoi. L'auteur nous rappelle que beaucoup sont contraints par quelqu'un de plus fort grâce au chantage.



J'ai adoré le quatuor Esquirol, Puppet, Eckener et Zefiro. Des amis de longue date à l'énorme ingéniosité. Ils échafaudent de ces plans! Je pense que nous rêvons tous d'avoir un sang froid et un courage tel que le leur. Viktor Voloï me fit, encore cette fois, bien froid dans le dos. À travers ce personnage, je me suis posée cette question: Timothée de Fombelle a-t-il du mal à tuer ses personnages? Cependant, cela rend l'histoire bien plus réelle, donc intéressante, mais nous laisse pourtant une larme au coin de l'oeil et un goût d'amertume sur la langue.



Le cour des évènements peut nous faire vois à quel point le destin peut être cruel avec les meilleurs. On peut passer juste à côté de la personne aimée, de la quête que nous avons cherché toute notre vie. Tous est mesuré à la seconde près. L'auteur a une mémoire et une imagination incroyables. J'ai eu l'impression que chaque petit détail faisait la différence et que chaque personnage, même la plus insignifiant, avait droit à sa petite biographie et pouvait réapparaître n'importe où tel un fantôme.



J'ai longtemps pensé que Vango était un être à part, capable d'agir toujours avec sans froid, presque sans émotions. Il m'apparaît comme un personnage mystérieux qu'il est impossible de découvrir d'un seul coup. Il fallait creuser longtemps pour transpercer. Comme l'histoire est écrite à la troisième personne, on ne lit pas dans ses pensées. Pourtant, quelques bribes s'en échappent et parviennent jusqu'à nous pour nous éclairer un peu sur ses faiblesses, ses envies et ses peurs.



L'écrivain nous fait découvrir les lieux avec une telle netteté qu'il m'est arrivé de me demander, s'il n'avait pas visiter le monde et ses secrets pour nous raconter son histoire. Ce dernier tome a été plus sombre que son précédent et, d'après moi, que tous les autres livres signés Timothée de Fombelle, Je le décrirai presque comme plus adulte, enfin, moins innocent quoi! Mais non, ce ne serait pas vrai. Ces aventures charmeront autant petits et grands.



La plume de Timothée de Fombelle garde son côté poétique. Elle nous fait rire avec des petites remarques, des petits gestes fait de rien. Elle nous remplit aussi les yeux de larmes dans les moments décisifs et lourd de sens. Elle décrit si bien les sentiments de chacun sans les expliquer pour autant et leur donne leur personnalité. C'est une qualité que j'aime beaucoup chez Timothée de Fombelle, capable de faire de ses personnages de véritable personnes animées.



Je finirai par le seul point négatif que j'aurai pu trouver, et je vous assure que j'ai du chercher! Il s'agit du temps qui passe, J'ai eu beaucoup de mal à comprendre combien de temps se passait entre chaque action. J'avais l'impression qu'il s'écroulait un jours ou deux et tout d'un coup m'apercevait qu'il s'était en réalité passé des mois...



Comme vous avez pu le constater, ma conclusion est que ce livre est magnifique et que j'ai adoré (il n'est donc pas un coup de coeur pour rien!). Il a son style qu'on adore et des idées très intéressantes. On a envie de continuer notre lecture et qu'elle ne finisse jamais. Certains livres, si on devait tous les comparer, ne surpasseraient pas «Vango, un prince sans royaume» car ils manquent de ce petit quelque chose de personnel ou peut-être un bon traducteur!
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Je referme avec regret le second tome des aventures de Vango. Quel talent, Monsieur de Fombelle!
Roman destiné à un public adolescent, il ne peut que ravir le coeur et l'esprit de tout lecteur féru de bonnes histoires bien racontées, quelque soit son âge.

Ce deuxième volet se poursuit sur le même rythme que le premier. le temps passe, les dangers augmentent. Pour Vango et ses proches bien sûr, mais aussi pour le monde puisque la peste brune de l'acharné à la petite moustache étend ses sombres fléaux sur un territoire toujours croissant.

Un Prince sans royaume contient également un bon nombre de révélations, même si pour la principale, les indices semés dans le premier tome permettait déjà de comprendre une bonne partie.
Révélations donc et bouleversements au programme, avec des faits qui laissent sans voix. Beaucoup d'émotions dans ce volume et sous la plume agile et ô combien efficace de l'auteur.

J'ai vraiment pris grand plaisir à suivre tous ces personnages dont certains, pas toujours dans les principaux, m'ont marquée par leur courage et leur humanité.
Comme dans la première partie, le contexte de l'époque, qui comprend aussi la guerre et l'occupation de la France par l'Allemagne du IIIème Reich, est remarquablement retranscrit, avec toute la tension et les périls nombreux de cette période trouble où l'ennemi ne porte pas toujours un uniforme clairement identifiable.

Encore une fois, un grand merci et un immense bravo à Timothée de Fombelle pour ces heures intenses et passionnantes.
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Suivre Vango, c'est filer une silhouette furtive et insaisissable, mais ô combien intrigante, qui nous entraîne à travers le monde et les heures les plus sombres du 20ème siècle. Se plonger dans un roman en forme de kaléidoscope aux mille facettes dont l'imbrication reste énigmatique, nous poussant à dévorer les pages pour y voir plus clair. Deux « vagabonds célestes » sillonnant les hauteurs new-yorkaises, une biche dorée se promenant dans un château écossais, une jeune fille blonde évoluant agilement sur les toits de Paris, une femme plongée dans ses souvenirs à la poste centrale de Moscou, une princesse en exil, un restaurateur parisien qui écrit un roman et, jamais très loin, un immense ballon dirigeable dans le ciel… Des trajectoires qui se croisent, se rencontrent, s'entrechoquent, se manquent et se retrouvent, laissant progressivement les pièces du puzzle se mettre en place sous nos yeux ébahis. La ligne de crête est également celle d'une époque où chacun doit choisir son camp, entre fascisme et résistance. Ainsi, la petite histoire et la grande s'entremêlent, donnant à la destinée de Vango quelque chose d'universel…

L'écriture est toujours belle, parfois à couper le souffle. le rythme est soutenu – impossible pour moi de reposer le livre dans les 200 dernières pages ! le tourbillon de personnages et de décors dans lequel nous plonge le récit peut être déconcertant (en particulier pour les jeunes lecteurs ciblés par la collection) et en fait une lecture exigeante, qui nous laisse un peu déboussolé. Mais j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Vango, Zefiro, Ethel, la Taupe, Andreï, et même le commissaire Boulard – et après tout, ce sentiment de vertige et de perte de repères n'est-il pas l'une des marques de la période de la Seconde Guerre mondiale ? J'aurais quand même aimé en savoir plus sur la face sombre du récit – celui des fascistes, des collaborateurs et autres marchands d'armes, dont les personnages auraient pu être travaillés plus en profondeur. Qui est Voloï Viktor, quelle est son histoire et quelles sont ses motivations ? Quels liens entretient-il précisément avec Staline et le régime de Hitler ? Pourquoi Mademoiselle a-t-elle été emmenée de force à Moscou ? Je suis restée un peu sur ma faim sur ces points… ce qui ne m'a nullement empêchée d'apprécier énormément cette lecture vertigineuse !

Un diptyque recommander sans modération aux lecteurs déjà aguerris et au fait de l'histoire du 20ème siècle. À dix ans, mon fils, qui n'avait fait qu'une bouchée du premier tome, a abandonné celui-ci au bout de 150 pages, mais je suis sûre qu'il y reviendra plus tard...
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Ca y'est, j'ai terminé "Un prince sans royaume" et ça me rend triste comme un jour d'avril en hiver.
Je ferme le livre et j'ai froid soudain: pourtant je suis au coin du feu (!) et j'ai laissé la neige à la porte, les flocons contre les vitres.
J'ai fini "Vango".

Ce deuxième tome, je l'ai dévoré encore plus passionnément, encore plus rapidement que le premier. J'étais tellement heureuse de retrouver Vango, toujours aussi insaisissable, Ethel toujours aussi lumineuse. Et les autres. "Un Prince sans Royaume" a plus que jamais la forme d'un puzzle, d'un kaléidoscope aux facettes éclatées et mystérieuses et dont la clef reste un mystère si fascinant qu'il pousse à lire toujours et encore, toujours et encore plus vite. Parce qu'à la fin, on sait et on espère qu'on y verra plus clair, qu'on comprendra. Qu'on saura enfin.

Il y a les toits de New-York et ceux de Paris. La beauté sauvage de l'Ecosse et celle, plus âpre, plus blanche des îles Eoliennes. Il y a Moscou, il y a l'Allemagne.
Il y une lettre postée en cachette, le poids des souvenirs et du passé, des pourris, une princesse en exil, un médecin chinois, un restaurateur gouailleur et un sonneur de cloches, des idéalistes, des moines, des abeilles, un marchand d'armes. Des idéalistes et des amoureux. Des aviateurs.
Il y a des larmes et des tragédies. Beaucoup. de l'espoir et de l'amour. Jamais assez. Des secrets qui blessent comme des épines et qui font mal. Des personnages ivres d'humanité et de liberté.
Il y a le XX°siècle. Il y a la guerre.
Et c'est encore plus triste à lire depuis le 23 février.
C'est triste, c'est même sombre "Un Prince sans royaume" mais c'est beau. C'est tellement beau, bon sang!
Cette écriture qui transperce, pétrie de lumière, de vent et de poésie. Cette écriture à vous couper le souffle qui sait rester romanesque et belle même au service d'un contexte exigeant.

Alors oui, oui peut-être que j'aurais voulu en savoir plus sur cet aspect du récit. Peut-être aussi que j'aurais voulu en apprendre davantage sur les personnages qu'on quitte un peu trop vite et qui manquent peut-être un peu de profondeur: Voloï, l'irlandais d'Italie... Peut-être aussi que j'ai regretté de perdre un peu trop de vue Mademoiselle, Eckener, Andreï et qu'il est des ellipses comme autant de frustration.
Mais au fond, ce n'est pas si grave, tant le dyptique est ambitieux, vertigineux, tant les épousailles de la petite et de la grande Histoire sont réussies, maîtrisées, intenses.
Tant l'histoire de Vango est folle et belle.
Vango Maltese aux semelles de vent.
Vango et puis Ethel.














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critiques presse (1)
LeFigaro
20 octobre 2011
L'imagination débordante de l'auteur insuffle à ses pages un rythme fou. Comme à son habitude, Timothée de Fombelle chahute la chronologie, sollicite à fond ses personnages, hume goulûment l'air des époques qu'il croque avec vivacité. De la littérature jeunesse qui respire et qui vivifie. À recommander sans modération.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Il avait posé la question au hasard, sans savoir. Mais cette curiosité le décevait rarement. Il y avait toujours quelque chose à remonter de cet hameçon qu'il lançait parfois. "Et elle ?" Même le plus vertueux de ses moines pâlissait. Et Zefiro était ému de ces yeux tout à coup brouillés, comme l'eau d'un marais, par cette ligne qu'il jetait.
Elle. Pour chacun, même pour Zefiro, les quatre lettres correspondaient à un être précis, parfois très lointain, un rêve, une ombre ou un regret.
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- Ce qui ne se fait pas, dit Barthélémy en pliant son chiffon, c’est de faire apparaître un nouveau personnage dans les derniers chapitres.
- Et pourquoi pas ? cria le patron, au fond de la salle. Et même deux si je veux !
- Moi, je trouve que ça manque de respect.
- Je vous en ficherai du respect, Barthélémy, lavez cette vitre et laissez-moi travailler !
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Si l'on supprime la reine dans un nid d'abeilles, la colonie dépérit. On dit que la ruche devient bourdonneuse. Elle se terre et retourne à l'état sauvage.
Depuis la disparition de Zefiro, les moines avaient le bourdon. Ils vivaient dans la peur. Ils avaient abandonné leur monastère, laissé la nature effacer lentement leurs empreintes et s'étaient réfugiés dans cette galerie souterraine. Pippo était chargé de jouer les Robinson fous si un visiteur égaré survenait.
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- Et elle ? Pourquoi tu ne me parles pas plutôt d'elle ?
(...) Il avait posé la question au hasard, sans savoir. Mais cette curiosité le décevait rarement. Il y avait toujours quelque chose à remonter de cet hameçon qu'il lançait parfois. "Et elle ?" Même le plus vertueux de ses moines pâlissait. Et Zefiro était ému de ces yeux tout à coup brouillés, comme l'eau d'un marais, par cette ligne qu'il jetait.
Elle. Pour chacun, même pour Zefiro, les quatre lettres correspondaient à un être précis, parfois très lointain, un rêve, une ombre ou un regret.
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Eckener regardait les blés. Le ballon s’était déjà élevé de deux cents mètres. Il avait laissé derrière lui la fourmilière des hangars de Lakehurst. Il n’y avait plus que les blés. Et quand il vit, en dessous de lui, la brume légère, l’étendue jaune, la course d’un enfant parmi les épis, Eckener retrouva son sourire. Il rangea cette vision avec toutes les autres… Le Sahara qui se jette dans l’océan du haut des falaises, le quadrillage des jardins de Hokkaido au Japon, la pleine lune sur les forêts noires de Sibérie. À chaque fois : le miracle. C’était comme si, pendant tout l’été, on avait oublié de moissonner pour rendre possible le sillon d’un enfant courant sous le ballon en fendant les blés.
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Vidéo de Timothée de Fombelle
Cet après-midi d'étude décrypte les étapes de l'adaptation du roman de Timothée de Fombelle Tobie Lolness (Gallimard) en série d'animation. Elle invite les différents acteurs impliqués à débattre de la question de l'adaptation et du lien à l'oeuvre originale.
Elle est suivie d'une projection du premier épisode de la série, en présence de l'auteur.
Tobie Lolness ne mesure pas plus d'un millimètre et demi. Son peuple habite le grand chêne depuis la nuit des temps. C'est grâce aux aventures de ce si petit héros, publiées par Gallimard jeunesse en 2010 et illustrées par François Place, que son auteur, Timothée de Fombelle, est couronné de nombreux prix. Ce premier roman, traduit dans plus de vingt-six langues, fait depuis plusieurs années l'objet d'une adaptation en série animée. Cette demi-journée d'étude, avec les acteurs du secteur, revient sur le passage du texte de la page à l'écran et sur la création d'un nouvel univers graphique. À la suite de l'événement, une projection du premier épisode de la série, en présence de l'auteur, est ouverte à tous.
Organisée par Centre national de la littérature pour la jeunesse de la BnF avec la maison de production Tant mieux Prod
Plus d'informations : https://www.bnf.fr/fr/agenda/tobie-lolness-en-serie-animee-entre-adaptation-et-reinvention
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