Clara et les ombres

A la bibliothèque, j'ai emprunté la bande dessinée : Clara et les ombres.
Certains nouveaux départs sont plus prometteurs que d'autres.
Celui de Clara, qui vient de s'installer avec son père à Brattleboro, un village perdu des États-Unis, est quant à lui plutôt morose...
Sa mère l'a abandonnée sans laisser de traces, elle quitte New York et ses distractions pour la campagne profonde, son épilepsie ne lui laisse aucun répit, elle fait des cauchemars étranges, et c'est peu dire que les élèves de son nouveau collège ne sont pas particulièrement accueillants.
Cette année 1988 s'annonce donc éprouvante pour la jeune fille !
Quant à la population du village, elle n'est pas en reste : depuis la rentrée, des adolescents disparaissent mystérieusement, et l'angoisse monte au sein de la population.
Heureusement, Clara va faire la rencontre De Robert, qui la sauve des griffes d'un harceleur et l'introduit dans son petit groupe d'amis. Ils se comprennent, se complètent, et ensemble ils sont plus forts.
Mais le seront-ils suffisamment pour défier les démons qui la hantent comme ceux qui pèsent sur Brattleboro ?
Clara et les ombres est une bande dessinée avec une touche de fantastique. Nous avons là un récit emprunt d'une grande sensibilité où les démons intérieurs deviennent des monstres bien réels.
Quand à l'amitié, et si seule celle ci pouvait combattre les ombres ?
Clara est une adolescente qui est atteinte d'une légère forme d'épilepsie qui lui font voir des ombres.. C'est une jeune fille fragile et à fleur de peau qui a quitté Nem York avec son père. Sa maman a pris la poudre d'escampette. Alors le père et la fille ont besoin d'un nouveau départ.
Mais Brattleboro est une ville assez triste, et les débuts de Clara au collège ne sont pas joyeux. Des rumeurs courent sur son compte, et elle est harcelée !
En parallèle, elle fait de drôles de rêves.
Clara va découvrir ce qu'est l'amitié, en rencontrant Robert, Amiga, Anthony et Alex. Ensemble, ils vont comprendre qu'ils peuvent combattre les ombres qui les entourent.. et pourquoi pas résoudre les disparitions des collégiens..
La jeune fille va comprendre que seule l'amitié peut lui permettre de battre ses démons intérieurs..
J'ai beaucoup aimé ce récit, l'histoire est très bien ficelée par contre je ne suis pas une grande fan des illustrations.
J'ai aimé que ça se déroule dans les années 1980. Les enfants sont encore assez libres d'aller où ils veulent malgré les disparitions de leurs camarades.
L'ambiance est un peu angoissante.. mais pas trop non plus ;)
Clara et les ombres est une bonne BD pour ados et adultes que je recommande et note quatre étoiles.

Clara est épileptique, elle va au lycée et son côté solitaire, son air un peu sinistre en font une victime potentielle pour les harceleurs. C'est le genre de récit à plaire à un public adolescent, dans les thématiques, le ton, le style, mais ça va bien plus loin que cela.

Le graphisme évite les écueils de la mode, les traits sont un peu raides, les silhouettes presque géométriques, les chevelures tombent sur leurs yeux, mais le fantastique est transcendé par ce style un peu naïf, les ombres prennent une dimension inquiétante, les images pleine page apportent une force de tragédie ou parfois un simple moment de répis dans cette aventure. L'angoisse du nouveau lycée, les nouvelles rencontres, le handicap, les problèmes familiaux, le harcèlement… et des enfants qui disparaissent, un trip d'ado raconté dans un mode fantastique, de thriller, de quête initiatique, efficace et original malgré l'aspect déjà ressassé des problématiques.

Les éditions Bayard lancent une collection intitulée “Bande d'Ados”, pour un public cible. En allant chercher cette oeuvre italienne pour un de leurs premiers titres, elles mettent la barre à un haut niveau : un récit haletant, des personnages attachants et même plus encore, beau, poétique, intense et tragique, et d'une grande originalité malgré le côté convenu des thèmes abordés.

La mère de Clara a quitté le domicile. Son père décide de déménager afin de changer d'environnement et la jeune Clara, sujette aux crises d'épilepsie depuis son plus jeune âge arrive donc dans un nouveau collège et n'est pas accueillie à bras ouverts. Quand elle constate que ses harceleurs disparaissent les uns après les autres, elle s'interroge. Elle va rencontrer une bande qui va l'aider à s'intégrer.
Une bande dessinée pour ados, assez sombre mais avec de l'espoir. Les dessins sont un peu dans l'esprit gothique sombre. Une bonne bande dessinée.

Perdre sa maman n'est pas une chose facile à surmonter, Clara doit en plus supporter un déménagement et passer de New York à une petite bourgade du nom de Brattleboro risque d'être difficile à vivre.
Au moment de décharger la voiture des nombreux cartons, Clara perd connaissance et des ombres apparaissent, menaçant de l'emporter. Clara est en pleine crise d'épilepsie. Comment enfoncer le clou plus profondément? Une rentrée? dans un nouveau collège? ajoutons-y un peu de harcèlement et n'importe qui pourrait facilement péter les plombs.
Clara tient bon, il lui en faut pourtant du courage pour affronter insultes et moqueries. le soir un cauchemar récurrent, celui dans lequel elle est un losange jaune menacé par quelque chose qu'elle n'arrive pas à identifier, puis d'autres formes aux couleurs différentes font leur apparition. C'est très étrange, d'autant qu'une information et des consignes importantes sont données aux élèves après la disparition d'un camarade. Encore un…

Après La cité des secrets et Les bourrinologues, voici une autre BD sur les 4 sorties pour le lancement du nouveau label Bande d'Ados. Dans ce récit des ombres enlèvent des adolescents et les retiennent prisonniers, le personnage de Clara doit à la fois surmonter la perte de sa mère, un déménagement et du harcèlement scolaire en plus de son épilepsie et de ses ombres qui apparaissent. Heureusement Clara fera la connaissance d'adolescents faisant le même rêve qu'elle et surtout n'ayant pas une vie toujours rose, ensemble ils feront le lien entre ce rêve et les disparitions. Car il y a bien une force maléfique à l'oeuvre dans la forêt de Brattleboro et qui se nourrie des peurs et des mal-êtres.

Toutes sortes de thèmes sont abordés dans cette BD et touchant plus particulièrement les adolescents (mais pas que). On retrouve le harcèlement scolaire et la maladie avec Clara, et d'autres maux dont sont victimes ses amis: racisme, violences familiales…
L'atmosphère est morose puis les événements s'accélèrent et on passe de la sollicitude à une mise en danger réelle. J'ai apprécié cette BD qui se déroule dans les années 80 et donc dans laquelle nous ne trouvons pas toutes cette technologies actuelles, chacun doit faire avec sa tête et ses jambes. Une touche fantastique qui m'a un peu perdue au début car j'avais du mal à faire la distinction entre les ombres que Clara aperçoit lorsqu'elle est en crise et ce fameux rêve. C'était un peu confus.
Le dessin me fait penser à une série BD pour ado: La brigade des cauchemars. Un album vraiment réussi, qui a su capter mon attention, l'intrigue est prenante avec le charme de l'époque qui ajoute une atmosphère bien particulière.
Lien : https://leslecturesdestemilo..

Ce mercredi 6 avril 2022, j'ai démarré ma journée par la lecture de « Clara et les ombres », un roman graphique de 188 pages, scénarisé par Andrea Fontana et illustré par Claudia Petrazzi.

Cet ouvrage est l'une des quatre premières oeuvres de Bandes d'Ados, le nouveau label BD jeunesse de Bayard, destiné aux 10-14 ans.

Le roman raconte l'histoire de Clara, qui déménage de New York avec son père pour venir s'installer dans le Vermont, dans la ville de Brattleboro. C'est la rentrée des classes de 1988, et Clara n'amène pas seulement dans ses bagages les regrets et la nostalgie de sa vie d'avant. Ses « ombres » ne la lâchent pas, se manifestant à chaque crise d'épilepsie qu'elle subit. Volontairement isolée, mais également harcelée psychologiquement et physiquement par des élèves de son collège, Clara découvrira qu'elle n'est pas la seule élève à devoir combattre ses peurs et ses démons, et que la solidarité vient à bout de nombreux maux. Une solidarité et une amitié entre laissés-pour-compte, qui seront bienvenues quand des élèves commenceront à disparaître les uns après les autres…

Je suis totalement tombée amoureuse de cette histoire dont les illustrations me rappellent l'univers de Tim Burton (mon réalisateur préféré).

Les sujets abordés sont durs : il est question de harcèlement scolaire, de violence conjugale, de discrimination, de solitude, de vengeance, de lâcheté, de culpabilité.

Sans jamais insister lourdement ou imposer un point de vue, le récit prévient des conséquences néfastes de la haine et de la solitude extrême chez les adolescents, et montre que l'entraide, la bienveillance et la tolérance mènent à la rédemption.

Si le récit est sombre et se déroule majoritairement durant l'automne et l'hiver 1988, il s'achève symboliquement et de manière réaliste au printemps, avec des jeunes qui ont appris de leurs erreurs et parviennent à composer avec leurs démons intérieurs.

Must-read !