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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voilà, j'ai fini cette lecture... encore une chronique pas simple, et cela m'agace car lorsque je lis un bijou, je n'ai aucune hésitation..., mais là on en est loin. Ni pierre précieuse, ni pierre fine, non un caillou tout simplement. Qui se lit plutôt facilement. Même trop facilement.
Quel en est le sujet et la problématique ? Alors d"après ce que j'en ai compris, il s'agit de garder la mémoire d'une vieille dame arménienne, échappée des massacres de 1915, et qui réussit son intégration, la preuve aujourd'hui... Donc on suit d'années en années l'histoire de cette dame Méliné. Sauf que rapidement on la perd.... pour nous faire vivre le temps présent, l'histoire de Sophie, dont personnellement je me suis foutue (pardonnez la vulgarité). L'espèce de parallèle que l'auteur a voulu réaliser entre sa vie et celle de sa grand mère est complètement raté. Car on passe de la vie sans doute difficile de la grand mère à la vie de Madame Sophie qui surfe sur les défilés de mode, les fashion weeks, les dépenses somptuaires de ce milieu... et le lien entre la pauvre grand mère et la Sophie qui (en plus la pauvre, vraiment à plaindre) ne s'amuse même pas dans ce milieu trop superficiel... je n'ai pas compris...
Il y avait un vrai sujet, celui de l'émigration, celui du rêve de la France, celui de l'intégration. Mais Mme Fontanel nous entraîne dans la superficialité et son livre ou son écriture (les deux ?) n'émettent aucun sentiment, aucune empathie. Nous en sommes donc bien à une histoire de nombril. Même pas bien écrit. Une déception. Un mensonge. Une usurpation.

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Comment ne pas faire le parallèle entre ce livre et "l'étrangère" de Valérie Toranian ?
Dans les 2 cas les auteurs sont des femmes, d'origine arménienne, journalistes à Elle et elles vouent une admiration sans borne à leur grand-mère venue d'Arménie lors du génocide perpétré par les Turcs.
Mais la comparaison s'arrête là. Autant j'ai aimé "l'étrangère" autant j'ai été déçu, au point de ne pas le finir, par le roman de Sophie Fontanel. C'est plat, sans empathie, semble faux comme le monde professionnel dans lequel elle évolue. L'auteur passe plus de temps à parler d'elle et de sa réussite que de sa grand-mère pour laquelle elle n'exprime pas vraiment ses sentiments.
Une déception alors que je cherchais à retrouver l'émotion du roman sur le même thème de Valérie Toranian

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Sophie Fontanel nous décrit l'histoire de ses grand-parents fuyant l'Arménie arrivés en France au début des années 1920. La figure centrale est sa grand-mère Méliné pour qui Paris signifie Chanel et la beauté des vêtements. Avec un peu de hasard et parce que Méliné veut y vivre, de Marseille ils rejoindront Paris. Son mari à l'origine poète travaille le bois. Des étoiles dans les yeux, Méliné observe l'élégance dans les rues, reproduit dans son appartement des vêtements. Ses deux filles (dont la mère de Sophie Fontanel) baignent ainsi dans la mode.
En parallèle, Sophie Fontanel nous décrit son expérience nouvelle en tant que directrice de mode au magazine Elle. Et là, beaucoup de situations relatées me sont apparues souvent sans le moindre intérêt. Elle qui a "l'adoration les beaux vêtements" s'interroge sur sa place professionnelle, sur ce milieu où des filles plus que maigres, sans sourire posent et défilent. Nul besoin de regarder les défilés de haute-couture, car sur les sites de prêt à porter on retrouve ces même silhouettes voûtées sans aucune forme. Ce dernier point n'est pas nouveau mais elle l'ose l'écrire comme le superficiel de ce monde hypocrite.

Le naturel de l'écriture qui m'avait plus dans Grandir a un peu de mal à s'imposer ( une impression de tâtonnement) et il faut presque attendre la moitié du livre pour retrouver la liberté de style. Même si Sophie Fontanel a su me toucher à plusieurs reprises, mon avis reste mitigé.
Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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