L’anti-antisémitisme d’un Finkielkraut ou d’un Taguieff est une posture, doublée d’une imposture.
Les masques sont tombés. Voici venu le temps de la démagogie infecte, qui « ose » enfin énoncer les pires saloperies. Le temps d’une levée générale des scrupules. Le temps où les intellectuels de régime rendus fous par leur impunité peuvent impunément cracher des mots immondes.
Comme souvent quand la réalité des faits, têtue, refuse de se plier à son argumentation, Finkielkraut bascule, dès lors, dans un monde fantasmatique où se meuvent des adversaires (imaginaires) à sa (dé)mesure.
C’est ici l’une des toutes premières apparitions de l’un des théorèmes les plus imbéciles de l’histoire des idées. En vertu de ce théorème, la moindre critique du gouvernement israélien devient, d’abord, de l’ « antisionisme », puis, d’un coup de baguette magique, de l’ « antisémitisme.
Pour les nouveaux antijuifs, tous les malheurs du monde s’expliquent par l’existence d’Israël.
L’avenir de la haine est dans leur camp et non dans celui des fidèles de Vichy.