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Olivier Fanton (Traducteur)
EAN : 9782915989755
332 pages
Bibliothèque interdite (09/05/2008)
3.42/5   18 notes
Résumé :

La vie de Dunk Hoffnung n'est en rien celle d'un aventurier de talent. La paie est mauvaise et les seuls compagnons que vous fréquentez sont des monstres dangereux, plus intéressés par le repas que vous représentez que de discuter avec vous. Mais lorsque l'agent sportif Finaud Pleinepanse remarque le talent avec lequel Dunk lance un javelot sur une chimère dans un village reculé de l'Empire, il sait que sa quête d'un nou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
- Mesdames et messieurs, bonjour. Bonjour et bienvenu sur le site Babelio pour la présentation du... comment qu'vous dites que ça s'appelle ce truc Jean-Mimi ?
- Un livre Thierry, un livre...
- Ah bon ? ça porte le même nom que la pile de papier qu'on trouve au cabin...
- Houla non, enfin si Thierry, mais ce n'est pas leur utilisation première... Ce n'est pas sensé être leur utilisation d'ailleurs.
- Donc pour la présentation du... livre – je parle sous le contrôle d'un expert semble-t-il - " Blood Bowl ", qui ne parle pas comme son nom l'indique d'une discipline sportive pour les tap...
- Mais enfin Thierry !! Cet opuscule parle du loisir éponyme de son titre...
- (...)
- En effet... On parle bien du Blood Bowl...
- En effet, on parle de ce noble sport où deux équipes de onze acteurs vont gentiment se rentrer dans le lard pour amener le ballon dans la zone d'en-but adverse pour marquer ce que l'on nomme un " touchdown".
- Oui tout à fait Thierry...
- Enfin ce serait le cas si tout le monde respectait les règles, ce qui rendrait ce sport aussi chiant qu'un partouze avec des canaris...
- Oui, mais non Thierry, certes ce sport implique une certain violence, mais ce n'est pas ce qui fait l'apanage de ces confrontations, mais plutôt le respect qui lient l'ensemble de la famille Blood Bowl pour ne pas voir dégénérer une activité ludique en véritable pugilat...
- (...)
- Ce n'est pas la guerre tout de même.
- Ah vous pensez vraiment que quand les nains des Giants Dwarfs rencontrent les Elfes des Galadieth Gladiators, les nabots sont là pour échanger des dragées avec ces elfounets entarlou...
- Effectivement, Thierry, effectivement, vous faites bien de souligner pour le public totalement novice que le cadre de ce sport est l'ensemble de la mythologie médiéval-fantastique et que les peuples qui pratiquent ce sport s'en inspire largement...
- Alors si on veut être précis et parce-que pour vous faire plaisir je me suis tapé la lecture de ce truc alors que j'aurai préférer échanger des amabilités avec la petite libraire qui me l'a vendu...
- Oui, d'ailleurs Thierry, je tiens à saluer devant notre public le mérite de vos efforts et revenir au sujet..
- le sujet, oui le sujet. Et bien nous allons suivre les péripéties de Dunkel Hoffnung, un jeune qui après une carrière avorté de chasseur de dragon décide de mener une activité plus rémunératrice et populaire de joueur de notre si beau sport.
- Tout à fait Thierry, c'est le parcours initiatique de ce joueur novice qui décide d'intégrer l'équipe des Bad Bay Hackers au poste de lanceur pour rechercher la gloire, la fortune...
- Prendre des grosses branlées, se retrouvé mêler à une sombre histoire de corruption au sein de ce sport, comme si le fait de rincer les arbitres pendant les matches ne suffisait pas...
- Tout à fait Thierry, je vois que vous avez suivi l'histoire jusqu'au bout...
- Oui, enfin non... Je l'ai fait lire à mon petit voisin et il me l'a raconté. Faut dire que nous étions le premier samedi du mois et sur Kabal Plus y'avait...
- Oui, effectivement, oui Thierry. Alors oui...
- Mais je peux vous dire qu'il est très fort ce p'ti Kevin, il m'a même raconté qu'à la fin Hoffnung...
- Oh mais je vois que les joueurs entrent sur le terrain. Une diversion bienvenu pour ne pas priver le lectorat du plaisir de découvrir le dénouement du récit...


" Blood Bowl " est à la base une jeu de société de football américain avec des elfes, des nains, mais aussi des créatures plus exotiques comme des momies ou des hommes-rats... Produit de gamme, c'est naturellement que l'éditeur a passé commande d'une trilogie de roman sur le sujet – d'ailleurs un jeu vidéo existe aussi...
Je rassure 99,9 % d'entre vous que le sujet n'intéressera absolument pas, vous avez raison.
Il faut certaines qualités pour pouvoir lire ce genre d'oeuvre. D'abord être un mordu du jeu !! Ensuite être bon public pour la littérature " ultra-légère ". Enfin avoir du temps de cerveau disponible comme dirait l'autre.
Un ensemble de qualités qu'à part moi, je ne vois que très peu de personne fréquentant ce site disposer...
Aller ce n'est pas grave... C'était un plaisir de vous faire découvrir un livre qu'ainsi vous serez certain de ne jamais lire...
Serviteur...

[ S.D. à M. Thierry R. dont les opinions footballistiques nous manquent... R.I.P.]
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Ah ça, ce n'est pas de la grande littérature. Ce n'est pas non plus de la grande Fantasy. Mais cela reste de la novélisation plutôt assez agréable d'autant plus qu'elle est issue du milieu du gaming. C'est pour cela que j'ai 3 étoiles ou lieu de 2 : le livre rempli très correctement son office de lecture loisir.
Si l'association entre sports nord-américains et fantasy et les excentricités propres au monde de Warhammer ne vous rebutent pas, vous pourrez passer un bon moment de pur divertissement, mais dans le cas contraire fuyez pauvres fous !

L'introduction d'un grand nombre d'éléments modernes dans un monde résolument médiéval fantastique nous rapproche d'une urban fantasy / contemporary fantasy à la "Garett PI" (Glen Cook passant à la moulinette fantasy les codes du roman noir hard boiled). A la limite on serait dans un roman arcanepunk.
D'un côté on retrouve l'esprit et l'humour d'un "Donjon de Naheulbeuk", et d'un autre côté on retrouve tout le schmilblick du sport nord-américain caricaturé : les droits télé, le sponsoring, les chaînes payantes, le barnum médiatique, les commentaires stupides des commentateurs débiles comme les inimitiés entre équipes et les rivalités entre joueurs.
Je soupçonne même Matt Forbeck d'avoir pioché dans le film "Major League" de David S. Ward…

C'est évidemment un gros bordel rempli de meurtres, de trahisons, de corruption, de sexe et argent, auxquels il faut ajouter de bons gros délires autour des zèbres (cad les arbitres), des MJ (cad Magicien du Jeu), et des supporters encore plus tarés et encore violents que les joueurs qu'ils adulent. Les dystopies sportives, ou les sports dystopiques, marchent sans doute mieux en SF qu'en Fantasy (remember Rollerball, Mortorball, Rugball et cie), mais bon c'est une allégorie des jeux du cirque romains qui font appel aux bas instincts humains sous couverts de compétition.

J'ai longtemps poussé de gros soupirs devant la naïveté, la candeur et la pudibonderie du personnage principal. Et puis j'ai compris qu'il s'agissait d'un alter ego fantasy du Richard Virenque des Guignols de l'info (« Quoi ? On m'aurait menti ? »). A partir de là, il m'a bien fait marrer. ^^
Dunk Hoffung voulait devenir chasseur de dragons pour redorer la fortune et la gloire de la famille, mais il va finalement suivre conseils de l'agent de joueur semi-homme Finaud pour se faire du pognon plus rapidement (et peut-être plus sûrement, mais rien n'est moins sûr avec le Blood Bowl…). Mais la scoumoune le pourchasse, et il se retrouve systématiquement suspectés des meurtres réalisés par les frères Broussards, par le sorcier Zauberer, par certains de ses coéquipiers, par certains de ses adversaires et d'autres personnages encore : je vous laisse le plaisir de la découverte !
Pour s'en sortir, il va devoir identifier les membres de la méta-équipe des Maillots Noirs qui magouillent avec le monde merveilleux des bookmakers.
Pour ne rien gâcher on retrouve aussi quelques piques contre les divas des médias avec Lästiges Weibchen (lisez web chaîne), requin à talons aiguilles déguisé en nymphette prête à tout et au reste pour faire du buzz et monter en grade, ou le sosie de Rupert Murdoch qui ne jure que par la sacro-sainte audience devant censément amener toujours plus de pognon.

Niveau style, plume et prose je m'attendais à un truc allant du moyen au désastreux, et finalement c'est simple certes mais fluide. On est loin des trucs mal écrits des années des années 80 et des trucs mal traduits des années 90 (ah "Les Royaumes oubliés" chez Fleuve Noir… bisque bisque rage). Je gage que le travail du traducteur Oliver Fanton n'est pas étranger au résultat final. Les novélisations franchisées des univers de Games Worshop souffrent visiblement d'une mauvaise réputation largement exagéré, puisque je ne suis encore jamais tombé sur une daube…

Malgré un nombre hallucinant de morts et de blessés, tout est bien qui finit bien. Dunk est innocenté des meurtres en série dont il était accusé, il regagne en grande pompe le monde du Blood Bowl, il restaure le prestige et l'honneur de sa famille, il sort du pétrin son ami ogre M'Grash, il se réconcilie avec son frère Dirk (ah cette bonne vieille fraternité sudiste), son coach Peleg et son équipe des Bad Bay Hackers, il échappe à la vindicte de Skragger le légendaire blitzeur orc noir, et il se trouve une meuf canon. Elle n'est pas belle la vie !

PS : je me demande si le rôliste Fabrice Colin n'a pas pioché dans l'univers du Blood Bowl pour son "A vos souhaits" !
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Mon premier (et unique) livre se déroulant dans le monde du sport. Oui mais pas n'importe lequel, puisque il s'agit de Blood Bowl, le légendaire jeu de plateau mettant en scène des équipes de ce qui s'apparente à du football américain (le fair-play en moins), tout cela dans un univers de fantasy avec son lot d'orques, d'ogres, d'elfes et toutes les autres créatures liées à ce genre littéraire. Ce qui fait de ce Blood Bowl, une novélisation du jeu du même nom.
Là, je vous imagine faire la grimace à la lecture de ce mot. C'est vrai que la plupart du temps, les novélisations sont comme les adaptations cinématographiques de jeux vidéos, à savoir d'un niveau moyen, voire médiocre. La cause à cette habitude de donner le projet au premier venu (souvent une personne avec peu d'expérience) qui cherche à se faire un nom dans le milieu. Ils se disent que "c'est pas grave, ça s'adresse aux fans, ils achèteront de toute façon, quelle qu'en soit la qualité". Et malheureusement, nous leur donnons souvent raison.
Pourtant, il existe de temps en temps des exceptions. Alors Blood Bowl fait-il partie de cette seconde catégorie? Je ne vais pas tourner autour du pot, la réponse est non! Est-il médiocre pour autant? Non plus, mais ne vous attendez pas à grand chose.
Bon, on va commencer par les bons points (oui parce qu'il y en a quand même). Déjà, Matt Forbeck est un fan, il aime cette univers et cela se ressent à la lecture de ce livre. Il a compris que Blood Bowl, c'est bien plus qu'un sport, c'est aussi une ambiance, dans le stade naturellement ET hors du stade. Voila pourquoi les matchs ne représentent qu'une petite partie du livre. L'auteur s'est concentré sur les dessous de ce sport donnant ainsi vie à ce qui aurait pu n'être qu'un simple décor. J'ai vraiment apprécié cette effort de la part de Matt Forbeck pour faire de Blood Bowl, bien plus qu'un simple enchaînement de mêlées.
Malheureusement ce bon point, c'est quand même le strict minimum que nous puissions attendre d'une novélisation. Ne pas faire qu'un simple copier/coller sans âme. Hélas l'auteur ne dépasse pas ce minimum et se contente de compléter son livre d'affligeantes banalités. C'est du lu et relu. le héros par exemple (qui a le charisme d'une huître), débutant la veille, légende vivante le lendemain, en compétition avec son frère, tombeur de ces dames avec la femme jusqu'ici restée inaccessible avec toute la gente masculine...bon je peux continuer comme ça encore longtemps et avec tous les personnages du livre. Mais bon, je pense que vous avez compris, aussi je ne vais insister.
le deuxième mauvais point de ce livre...(roulement de tambour)...les matchs!!! Oui oui, dans un livre traitant du sport, comme quoi, tout peut arriver. Alors oui, vous allez me dire que "c'est pas parce qu'une histoire se déroule dans un univers sportif, qu'il faut absolument des matchs!", je suis d'accord avec ça. Par exemple, dans le film Invictus, même si le rugby est au centre de l'histoire, il n'est qu'un prétexte pour mettre des thèmes forts en avant, comme le racisme, la présidence de Mandela...etc. Mais c'est justement le problème avec Blood Bowl, il n'aborde rien d'autre que...le Blood Bowl. du coup, il me parait normal d'attendre beaucoup plus de ces fameux matchs. Mais non, ils sont courts, à peine trépidants, puisqu'on se doute qu'avec Mr (charisme d'huître) "je suis une légende" au sein de l'équipe, elle ne perdra pas (banalité quand tu nous tiens).
Une dernière chose (pour enfoncer le clou) sur les mauvais points. le style de l'auteur. J'ai beau retourner le livre dans tout les sens, je ne vois écrit nulle part "Pour 5 ans et +". Mon dieu, c'est simpliste au possible. Alors quoi, on en est toujours là?! Les fans d'un univers particulier (surtout ceux venant des jeux vidéo et autres assimilés) sont tous des gamins pas foutu de faire la différence entre un bon et un mauvais livre?! A un moment, il va peut-être falloir que les mentalités évoluent et qu'on arrête de prendre les gens pour de simples tirelires.
Tout ce je peux dire pour conclure cette critique, c'est que la seule excuse que j'ai pour ne pas dire de ce livre qu'il est médiocre, c'est que je suis un immense fan de l'univers de Blood Bowl et que l'auteur, à défaut de me faire passer un bon moment grâce à ses personnages ou à son histoire, a réussi à donner vie à ce sport complètement barré l'espace d'un après-midi.
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Connaissez-vous le Blood Bowl ? Ce jeu – mélange de jeu de figurines et jeu de société, depuis décliné en jeu vidéo et jeu de société, d'ailleurs – s'inspire du football américain et y ajoute une grosse louche (très grosse louche !) de fantasy. Imaginez : des joueurs humains et non-humains, des coups qui sont tous permis, et des blessures voire des décès garantis à chaque match mais ça tombe bien, la foule a souvent soif de ce genre de coup d'éclat. Bref, le Blood Bowl, c'est un sport qui déboîte ! (dans tous les sens du terme ^^ »).

Au-delà des jeux, figurez-vous qu'un auteur s'est lancé dans l'idée d'écrire des romans qui se situent dans le milieu de ce sport fictif. Blood Bowl est donc le premier volume d'une trilogie mais il se lit très bien comme un one-shot également (ce que j'ai fait). Si vous n'y connaissez rien sur le sport évoqué, pas de panique, les règles (peu nombreuses) sont rappelées à la fin.

Quid de l'histoire ? Dunk, jeune héritier d'une famille de laquelle il s'est retrouvé mis au ban, tente tant bien que mal de se refaire un nom et une fortune comme aventurier. Sauf qu'il n'y parvient pas vraiment… jusqu'à ce qu'un agent le repère et le convainc de signer pour devenir un joueur de Blood Bowl. Or, entre les épreuves de sélection et le fait de devoir affronter son frère sur le terrain, Dunk n'est pas au bout de ses surprises : des meurtres ravagent les rangs des équipes ! Et Dunk va se trouver mêlé bien malgré lui à cette sanglante histoire.

Si le Blood Bowl, ça n'est pas votre tasse de thé, mieux vaut passer votre chemin car vous en aurez en long, en large et en travers durant le roman, entre les épreuves de sélection, les entraînements et les matches. Pour ma part, comme j'ai déjà tâté du jeu (en mode jeu de société d'abord, puis le jeu avec des figurines ensuite) et que je savais que j'aimais bien ce sport fictif, j'y ai trouvé mon compte ! La fantasy est bien prégnante, même si le personnage principal est un humain, vu qu'il évolue au sein d'un monde où se côtoient diverses races. Ainsi aurons-nous le plaisir de voir son équipe affronter une équipe composée d'êtres non-vivants ; visiter une cité naine ; lutter contre des pièges dimensionnels, etc. L'humour est omniprésent, l'auteur ne prenant pas son intrigue au sérieux même si elle suit un cheminement convenu. On est là pour le sport, pas pour l'excellence littéraire (on notera d'ailleurs des faiblesses de style comme des répétitions, mais je ne sais pas si cela est du à l'auteur ou au traducteur).

Bref, si vous êtes fan de Blood Bowl, cette lecture vous plaira ! Sinon, je vous recommande ce roman uniquement si vous avez envie d'une lecture fantasy qui ne casse certes pas trois pattes à un canard, mais qui a le mérite de rendre ce sport fictif de fort bonne manière et qui vous donnera peut-être même envie de vous frotter au jeu originel ! 😉 [Lire la critique sur le blog]
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Blood Bowl est un roman dérivé du jeu de plateau homonyme. Dans le jeu, deux équipes s'affrontent dans ce qui ressemble à un match de football américain à la sauce fantastique, il y a en effet des équipes de nains, d'orcs, d'elfes, etc.
On ne doit donc pas s'attendre à de la grande littérature avec ce type de produit dérivé, et je confirme, ce n'est pas de la grande littérature. Toutefois, une fois ce postulat accepté, le roman est assez distrayant. Il y a beaucoup d'actions, de l'humour et l'esprit du jeu de plateau est bien retranscrit. Violence, corruption, triche, bref un sport où tous les coups sont permis. Dans le roman on suit Dunk Hoffnung, un aventurier qui rêve de gloire en chassant le dragon et qui va se faire convaincre de rejoindre une équipe de Blood Bowl.
Ce roman parlera essentiellement à ceux qui connaissent déjà le jeu, pour les autres il vaut sans doute mieux se diriger vers un Terry Pratchett si vous cherchez de la fantasy humoristique et c'est de meilleure qualité.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Dans les bars, les fans de Blood Bowl le saluaient et lui donnaient des claques dans le dos. Ils lui criaient : « Allez, Fatal ! » en pensant qu’il se déguisait en Dunk « Fatal » Hoffnung tel qu’immortalisé dans les pages de L’Epique ! Magazine.
Lästiges avait poursuivi son enquête sur ses meurtres en série avec un autre article détaillant la courte carrière de Dunk et ses liens avec Dirk, Spinne et tous les gens qu’il avait rencontrés. A en croire l’article, il avait tué une demi-douzaine de Magiciens du Jeu en s’échappant, avant de les défier de le retrouver.
En conséquence, et bien qu’ils dussent savoir que l’histoire était fausse, les MJ avaient passé la prime sur sa tête à cinq mille couronnes. Cela représentait plus d’argent que la plupart des gens d’Altdorf n’en gagnaient au cours d’une vie, et suffit à attirer les chasseurs de primes. Heureusement, personne ne réussit à percer à jour son déguisement.
La rumeur le voyait partout. Certaines disaient qu’il s’était réfugié au Nouveau Monde. D’autres qu’il avait conclu un accord avec les dieux du Chaos et qu’il serait le prochain à prendre la place de Schlitz chez les Chaos All-Stars. Un torchon prétendait même qu’il était le petit-fils illégitime de l’Empereur en personne et qu’il avait été mis au secret par le Palais Impérial.
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- Un autre arbitre ne peut pas prendre sa place ?
- comme vous le savez, Jim, le taux de mortalité élevé des arbitres sape les efforts de recrutement. De plus, la plupart considère que cela porte malheur de reprendre un match où un autre zèbre s’est déjà fait massacrer.
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Dunk jugea qu'il aimait être un lanceur plus que l'or et la gloire que Finaud avait mentionné. Quand vous aviez la balle en main, il n'y avait rien de plus effrayant que de réaliser que toute l'équipe adverse ne rêvait que d'une chose : vous enfoncer si profondément dans le sol que vous seriez incapable de vous relever sans l'aide de plusieurs assistants munis de pelles.
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- Il faudra que je le voie sur l’enregistrement commémoratif.
- Prends-le sur Démon de Visualisation Distincte. J’ai acheté un lecteur cette année, et les DVD sont vraiment épatants.
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[Dunk Hoffnung à son agent Finaud]
- On parle de combien exactement ?
[…]
Finaud répondit avec fierté :
- Soixante-dix.
- Soixante-dix couronnes par match ? Pas mal. Si on joue souvent, je pourrai en envoyer la moitié à la maison.
Finaud grogna.
- Ça ne marche pas comme ça.
- Soixante-dix pas moi alors ? Dunk leva un sourcil. C’est encore acceptable je suppose.
- Pas par mois. Finaud avait un sourire mystérieux toujours placardé sur le visage. Par année.
- Par année ? Cette fois, Dunk fronçait les sourcils. Je croyais que les joueurs de Blood Bowl gagnaient beaucoup d’argent. Cela fait moins de six couronnes par mois. On peut en vivre, mais je gagnerai plus d’argent comme ratier à Altdorf. Bien sûr, c’est l’un des métiers les plus dangereux de l’Empire, à part chasseur de dragons ou, du moins je le croyais, joueur de Blood Bowl, donc la paye est correcte en fin de compte. As-tu déjà vu ces égouts ? Je crois que j’ai besoin de plus que…
- Mon garçon, c’est soixante-dix mille par an.
Le mal de crâne de Dunk disparut.
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