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Livre d'une vacuité monumentale. Je ne comprends pas l'intérêt de ce récit long, bavard et nombriliste. La très mauvaise traduction y est pour quelque chose: c'est bourré d'anglicismes et de tournures de phrases qu'on ne dirait jamais en français. Perte de temps et d'argent... j'ai abandonné cet énorme pavé insignifiant, sans récit, avec des descrptions détaillées d'un quotidien sans intérêt, au bout de 200 pages (de trop). J'ai du acheter ce livre à sa sortie après avoir lu une critique enthousiaste dans les inrocks. ça devait être du second degré, car ce niveau de nullité est rarement atteint. Je me méfierais.... du reste, je ne comprends pas le succès de cet auteur qui a récidivé cette fois avec succès mais avec ce même style infâme et bavard ("Canada"). Parfait exemple de que la prose américaine produit de plus mauvais ! Cette complaisance dans le détail pour cacher le vide sidéral du propos. J'ai eu le même effet avec Robert Coover. Mais ce M. Ford est encore plus nul.
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C'est très rare, mais je n'ai pas terminé ce livre, il m'est littéralement tombé des mains. Je n'ai pas du tout accroché au récit, pourtant j'étais parti pour 3 heures de train plus retour, je ne l'ai pas repris au retour ! En plus, c'est un livre (de 700 pages) trop lourd, on est obligé de le poser pour ne pas avoir une tendinite, c'est une remarque assez récurrente chez cet éditeur pourtant excellent dans ses choix éditoriaux...

Ce livre se passe à l'époque de Thanksgiving en 2000, lors du recomptage des voix entre Bush et Gore. Frank Bascombe est agent immobilier, a 55 ans, un cancer de la prostate et une famille un peu compliquée. J'ai lu un bon quart de ce livre et je n'ai vu que du vide, je connais un peu mieux le marché immobilier du New Jersey et il est évident qu'une maison en bord de mer est plus chère, mais je m'en fous !

C'est assez égocentrique, mais il ne se passe rien. Nous avons droit à des pages de descriptions inutiles sur les maisons immenses qui se vendent et se revendent et les personnages semblent tous aussi transparents. Il arrive que d'excellents auteurs nous passionnent avec ce vide, mais ce n'est pas le cas ici. On est plongé dans une Amérique plutôt aisée, avec des allusions politiques qui ne disent pas grand chose au frenchy que je suis et le tout donne l'image d'une société complètement superficielle et sans vie, c'est peut-être cela le message du livre mais j'ai abandonné après un gros quart !
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Il y a eu la « période d'existence » dans Indépendance (Independance Day) et ici, dans L'état des Lieux (The Lay of the Land), «il y a la période de permanence».

Série Frank Bascombe

Un week-end dans le Michigan ; trad. Brice Matthieussent. ( C'est Pâques. )
Indépendance ; trad. Suzanne Mayoux. ( C'est le 4 juillet. )
L'état des Lieux ; trad. Pierre Guglielmina. (c'est le jour de l'Action de grâces. )
En toute franchise ; trad. Josée Kamoun. ( C'est Noël. )

Troisième Bascombe dans une série de quatre romans avec autant de traducteurs.


Page 184, le traducteur a rendu ce qui suit :

[ … ] Paul's right eye orbit isn't the
exact shape as his left one, due to a baseball beaning injury years
ago. His sclera is slightly but permanently blood-mottled, and the
tender flesh encircling the damaged eye glows red when he gets
angry. [ … ]

par :

[ … ] L'orbite de l'oeil droit
de Paul n'a pas exactement la même forme qu celle de gauche,
à cause d'un coup de batte de baseball, il y a des années. Sa
sclérotique est légèrement, mais définitivement, tachée de sang,
et la chair tendre qui entoure l'oeil abîmé prend une lueur
rougeâtre quand il se met en colère. [ … ]

Ce que je trouve offusquant ( comme si le traducteur n'avait pas pris la peine de lire les autres romans de la série Bascombe )
c'est de savoir que ce n'était pas une batte mais bien une balle que Paul a reçue dans l'oeil lors d'un tir de balle automatisé au Temple de la renommée du baseball à Cooperstown, NY.

Pareil pour le nom de Wade Arcenault, le père de Vicky, qui a été remplacé par Arsenault dans la traduction de ce troisième opus alors que dans les autres il était demeuré Arcenault.

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J'avais gardé un bon souvenir d'"Indépendance" le précédent roman mettant en scène le personnage fétiche de Ford, Frank Bascombe, agent immobilier américain assez philosophe à ses heures. Ce long "état des lieux" (800 pages) n'échappe pas totalement à des digressions parfois verbeuses, sinon incompréhensibles.... mais j'en suis venu à bout malgré tout. Frank a 52 ans et est atteint d'un cancer de la prostate en voie de traitement. On est au tournant des années 2000, Bush junior va "voler" sa présidence. L'action se passe dans les trois jours autour de Thanksgiving. Frank accumule les ennuis familiaux (ses ex, ses enfants), amicaux et professionnels (avec son associé d'origine tibétaine Mike Mahoney !). Même si ce roman ambitieux (peut être trop) ne tient pas toutes ses promesses cette lecture est globalement passionnante.
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Admirez mon courage ou plus vraisemblablement mon esprit de contradiction. Ce livre m'a été prêté par une amie qui me l'a confié avec ces mots: "je n'ai pas pu dépasser la page 150 mais peut être que toi, tu aimeras". Pas très engageant.
Et bien, comme attendu, je contredis, car j'ai aimé. J'ai sympathisé avec le héros, et je me lui laissée embarquer dans ses réflexions, ses souvenirs, son "État des lieux". Je l'ai trouvé drôle, caustique et touchant. Je m'ennuyais parfois un peu mais j'y revenais tout de même chaque jour avec plaisir. Je conviens que c'est un peu long (10 jours pour le même bouquin, ça faisait longtemps que cela n'était pas arrivé). Je n'étais pas mécontente de passer à autre chose mais je suis heureuse de l'avoir lu, et impatiente de découvrir "Canada".
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Troisième volet de la vie de Franck Bascombe. Franck est devenu agent immobilier. Il a 55 ans, est divorcé de la mère de ses enfants, Ann Dykstra. Franck vient de se faire larguer par sa deuxième femme Sally Cadwell partie avec Wally, son ex-mari ressuscité miraculeusement. Franck a un cancer de la prostate qui change sa vie, car tout est dans le cerveau lui a confirmé son chirurgien. Toute l'intrique de cet énorme pavé de 795 pages se déroule autour de Thanksgiving. Franck doit affronter seul, le Thanksgiving du millénaire. Thanksgiving qui réanime tous les douleurs quand on est seul, qui rappelle les souvenirs des temps heureux. C'est le moment de faire l'état des lieux. le livre est découpé en trois parties. Les 265 premières pages de la première partie sont plaisantes et cyniquement drôles. L'analyse du marché de l'immobilier bien documentée intéressante, on découvre le mécanisme de la bulle des subprimes. La deuxième partie s'essouffle mais l'apparition de l'ex-mari de Sally réanime, par instant, l'intérêt du lecteur. La troisième partie sombre. Détails inutiles, situations sans intérêt, digressions embrouillées, il faut du courage pour achever ce pavé de près de 800 pages, pour un excipit d'une banalité affligeante. Quand on a frôlé la mort an aime la vie ! Ouf c'est fini.
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Quelle puissance que la littérature ! Elle vous vous accroche aux faits et gestes minutieusement racontés d'un agent immobilier américain sexagénaire qu' un cancer de la prostate latent rend douloureusement conscient du grignotement de termite de l'âge et de la maladie . Trajectoire erratique de boule de flipper au fil des rencontres et des choix successifs. Titubation ouatée dans la grisaille des brumes alcoolisées que percent par moments les pleurs d'un enfant mort . Regard désenchanté sur les paysages et les hommes de son pays traversé d'éclats d'ironie amers et jubilatoires . Cheminement aveugle et têtu de lombric qui refuse d'abandonner la partie … Et c'est beau ,et ce n'est pas triste ….car il faut imaginer le lombric heureux .

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Il ne se passe rien (ou presque) pendant 730 pages. On partage les pensées de Frank, 55 ans, un cancer et des ex-femmes dans un (LONG) monologue intérieur. Heureusement, il est cynique et fin observateur.
Le problème c'est qu'il faut rester concentré pour profiter du récit qui est plutôt savoureux alors que c'est assez répétitif et qu'il n'y a que peu d'action...j'en suis à la page 450...je ne sais pas si j'irai jusqu'au bout....
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Un état des lieux très insipide !
Quelques passages intéressants qui m'encourageaient à réviser mon jugement avec bienveillance... mais vraiment, non ! Définitivement trop introspectif et trop lent !
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Rentrée littéraire 2008

Automne 2000, New Jersey.
Tandis que Thanksgiving - épreuve redoutable pour les familles recomposées - approche, et que l'élection présidentielle se profile à l'horizon, Frank doit remettre en cause les fondations sur lesquelles il a bâti son existence.

Atteint d'un cancer de la prostate, quitté par sa femme Sally, il affronte la solitude et dresse l'inévitable bilan : qu'a-t-il fait de sa vie ? Est-il prêt à mourir ?

Hanté par les événements de son passé - l'échec de ses mariages, la mort de son fils Ralph -, Frank tente de résister aux courants contraires du destin.

Ce roman d'une puissance et d'une virtuosité exceptionnelles est le livre le plus abouti de Richard Ford. À travers ce portrait d'un agent immobilier, il nous livre sa vision de l'Amérique, à la fois généreuse et pessimiste, à la manière d'un Saul Bellow ou d'un John Updike avec Harry "Rabbit" Angstrom.

Ford a inventé un personnage-miroir de l'Amérique, un antihéros ironique et lucide qu'il plonge dans une fin de siècle en plein désarroi. Un homme ordinaire, avec ses blessures et ses défauts, terriblement attachant.


Biographie

Voué à une carrière de juriste, Richard Ford délaisse le droit à l'âge de 24 ans pour se consacrer entièrement à l'écriture.

Il débute en publiant des nouvelles dans Esquire, The Paris Review et The New Yorker.

Son premier roman, 'Une mort secrète', paraît en 1976.

Après la publication du 'Bout du rouleau' en 1981, l'auteur rejoint le Inside Sports Magazine jusqu'à la faillite de celui-ci un an plus tard.

Son expérience au sein du magazine lui inspire 'Un week-end dans le Michigan' pour lequel il obtient le Faulkner Award. Il imagine une suite au roman et près de dix ans plus tard paraît 'Indépendance'.

Suivent trois recueils de nouvelles avant son retour aux longueurs romanesques avec 'L' Etat des Lieux', paru en 2008, dans lequel il propose à nouveau un portrait de l'Amérique et de ses contradictions.

Souvent comparé à Faulkner, Richard Ford, qui se dit inspiré par Conrad, Tchekov et Carver, s'impose comme un écrivain culte de son époque.


Extrait de l'article de Culture Café :

Toujours très apprécié du public français, l'auteur rare d'Une saison ardente est logiquement bien place pour la parution de son nouveau livre.

L'état des lieux est le dernier chapitre de la trilogie centré autour du personnage de Frank Bascombe, aperçu la dernière fois en 1995 dans Indépendance.

Traduit de l'Anglais (Etats-Unis) par Pierre Guglielmina, Editions de l'Olivier, 720 pages, 23 €. Parution le 21 août.
(http://www.culture-cafe.net/tag/Richard+Ford)
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