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Critique de Piatka


« Vertige de l'amour, désir fou que rien ne chasse.
Vertige de l'amour… »
Vous l'entendez ce célèbre refrain d'Alain Bashung ?
Il colle bien je trouve à la réalité de l'auteur-narrateur du roman le nouvel amour qui se tient au bord du gouffre depuis que sa fille Pauline est morte à l'âge de trois ans.
Face à l'incompréhensible néant, il y a deux possibilités : sombrer ou « ne pas donner raison à la mort » et « s'arranger afin de lui échapper le plus longtemps possible ». Alors, si la vie reprend le dessus, il est possible que l'amour réapparaisse.

« Tant que dure la vie, tout peut recommencer. Et ce recommencement est une grâce aussi. »

C'est le propos de ce récit : la naissance d'un nouvel amour, incarné par Lou, tandis que persiste celui pour sa femme Alice, la mère de Pauline. Insolite situation qui n'a cependant rien à voir avec une cohabitation ou un banal adultère. À vous de le découvrir !

Infiniment tendre et sincère, l'auteur n'occulte rien de l'évidence amoureuse du début, des embrasements de la passion jusqu'aux prémisses du déchirement. Ce sont d'ailleurs, selon moi, les deux premiers tiers du récit qui valent le détour et font que ce texte est tout sauf banal.
Tour à tour poétiques, poignantes, sensuelles, sexuelles voire franchement crues, les variations de la passion sont prenantes, sonnent incroyablement juste et questionnent sur le pourquoi de l'amour, la mort, la vie finalement.

Un petit bémol cependant : la fin du roman m'a paru un peu moins limpide, plus centré sur la justification de l'écriture d'un tel ouvrage. Mais comme le fait si bien remarquer le narrateur : « Nous avions fait ce que nous avions pu »,  « Nous avions tenté de rester vivants. »
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