Le siècle des nuages

La passion d'un homme, le père de l'auteur, pour l'aviation, dont il devint un acteur, alors qu'il n'y croyait plus ; sur fond de grande histoire, depuis le premier vol des frères Wright en 1903, les deux guerres mondiales, l'épopée optimiste de l'Aéropostale, cette utopie d'une fraternité entre les nations qui a finalement donné naissance à un rêve fasciste. Les aléas de la vie ou les opportunismes qui ont entraîné certains dans la résistance, d'autres dans la collaboration. de longues phrases décrivent les événements en boucle et m'ont fait vivre l'histoire en direct. L'auteur revient aux racines du roman qui a donné naissance à sa propre histoire jusqu'à la fin du vingtième siècle à la mort de son père. Il m'a fallu me forcer et passer le prologue et les 50 premières pages pour m'intéresser pleinement au roman, puis me passionner pour le style et le contenu, avant de me lasser durant le dernier tiers.

Le projet de Philippe Forest d'enchâsser l'histoire de son Père pilote de guerre et de long courrier dans celle de l'aviation s'insérant elle même dans L Histoire avec un grand H apparaît démesurément ambitieuse tant le risque de n'évoquer correctement ni les unes ni les autres semble couru d'avance.
Et c'est un peu ce qui arrive ici ou l'on n'a à vrai dire que faire d'une analyse sans grande originalité, de la seconde guerre mondiale notamment ,et ou l'évocation de l'aviation comme événement du 20e Siècle s'avère dans ses conditions nécessairement lacunaire .
Quand au portrait du Père de l'auteur il souffre évidemment d'être insuffisamment mis en perspective avec celui du reste de la famille.
Pour autant , du fait peut être de ses faiblesses et de ses manques, le récit tient et il se produit néanmoins à partir de ces plans hétérogènes quelque chose qui relèverait de la combustion qui par la grâce d'une écriture exigeante fait naître de l'émotion et de la beauté , de l'ordre de celles que l'on trouve par exemple dans "Les Années" d'Annie Ernaux.

La passion d'un homme, le père de l'auteur, pour l'aviation, dont il devint un acteur, alors qu'il n'y croyait plus ; sur fond de grande histoire, depuis le premier vol des frères Wright en 1903, les deux guerres mondiales, l'épopée optimiste de l'Aéropostale, cette utopie d'une fraternité entre les nations qui a finalement donné naissance à un rêve fasciste. Les aléas de la vie ou les opportunismes qui ont entraîné certains dans la résistance, d'autres dans la collaboration. de longues phrases décrivent les événements en boucle et m'ont fait vivre l'histoire en direct. L'auteur revient aux racines du roman qui ont donné naissance à sa propre histoire jusqu'à la fin du vingtième siècle à la mort de son père. Il m'a fallu me forcer et passer le prologue et les 50 premières pages pour m'intéresser pleinement au roman, puis me passionner pour le style et le contenu, avant de me lasser durant le dernier tiers.