Quatrième opus de la série Horatio Hornblower.
H.H est désormais capitaine de corvette, par la grâce de l'amiral Cornwallis. Mais 601ième de la liste sur 600 (oui oui), il n'hérite, que grâce à une défection, du commandement de l'Atropos, corvette de 22 canons.
L'action se situe juste après la victoire des Anglais sur la france et l'espagne à Trafalgar en octobre 1805 et la mort de Nelson, dont Hornblower, sera chargé en partie de l'organisation des funérailles.
A l'issue, l'Atropos sera envoyé en méditerranée, chargé de récupérer un trésor en or et argent d'une épave anglaise coulée dans les eaux turques, officiellement neutre, mais pouvant mal prendre le fait que les anglais cherchent à récupérer pour eux seuls ce trésor de guerre.
Pour couronner le tout, H.H sera chargé d'accueillir à son bord, comme aspirant, un prince allemand déchu mais apparenté à la famille royale anglaise.
Une quatrième tome, beaucoup plus calme sur le plan des batailles et du sang versé. C'en est presque regrettable, tant on s'attend à des prouesses de stratégie et de bravoure de notre Capitaine adoré, mais une histoire qui se laisse lire, montrant à quel point, Horatio mérite sa place, grâce à son ingéniosité, son sens politique, sa pugnacité. Il réussira (bien sûr) à mener sa mission à bien, malgré toutes les embuches et chausses-trappes auxquelles il sera confronté.
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Plusieurs aventures passionnantes se situant des côtes sud anglaises jusqu'en Turquie, en passant par Gibraltar, Malte et la Sicile. L'histoire réelle est entrelacée avec les rencontres maritimes que fait le capitaine Hornblower durant des combats de l'époque Trafalgar.
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Hornblower avait désormais une expérience suffisante du mariage pour se rendre compte de l'avantage qu'il y a à laisser sa femme dire ce qu'elle veut, pourvu que l'on pût continuer à n'en faire soi-même qu'à sa tête.
Les philosophes humanitaires avaient beaucoup à dire contre l'usage des châtiments corporels ; mais, dans leurs arguments, attirant l'attention sur le mal que cela peut faire à l'homme puni, ils oubliaient de tenir compte de la satisfaction que d'autres peuvent en tirer.
il fonçait bravement dans le soir d’été, incliné sous le vent, écartant de l’épaule les vagues affamées, faisant jaillir de son bossoir tribord de hautes gerbes d’embrun dans lesquelles le soleil déclinant allumait de splendides arcs-en-ciel, et laissant après lui le bouillonnement d’un sillage d’une blancheur éblouissante sur le bleu de la mer. C’était un de ces moments où l’on est heureux de vivre, fonçant dans le vent comme ceci.
c’était le moment important de la journée, l’instant où la petite ration de rhum coupé d’eau coulerait dans leurs gosiers avides. Priver un marin de cela, c’était comme empêcher un saint d’entrer au paradis.
C’était mieux que rien, moins bien que le mieux, donc aussi peu satisfaisant que toute solution inférieure à la meilleure.
C. S. Forester with Princess Margaret at the World Premiere of Captain Horatio Hornblower R.N. (1951)