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EAN : 9782070135066
544 pages
Gallimard (11/10/2018)
4/5   19 notes
Résumé :
Il existe un mythe de Molière édifié sur un monceau de légendes : mari jaloux et malheureux ; d'humeur rêveuse et mélancolique ; versificateur maladroit ; acteur doué pour le seul jeu comique ; malade consumé par ses mauvais poumons... Des générations de biographes ont colporté ces fables qui composent encore aujourd'hui son portrait. Comment retrouver le Molière que ses contemporains ont connu ? Il ne subsiste de lui ni manuscrits ni lettres ni écrits intimes. Pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Publié dans la prestigieuse collection Biographie de chez Gallimard, il s'agit d'un gros volume de presque 500 pages, sans doute moins que l'énorme ouvrage sur Racine, publié dans la même collection précédemment, mais tout de même, un livre imposant, dont l'ambition est sans doute d'être l'ouvrage de référence sur le sujet.

Beaucoup de choses ont été écrites sur Molière, mais G. Forestier nous met en garde tout de suite : la plupart de ce que nous croyons savoir relève du mythe, d'une légende progressivement construite, plus que de la réalité. Un des objectifs du livre est donc de déconstruire ces mythes, d'en déterminer l'origine, et de partir des sources, des données en notre possession, de faire le point sur ce que l'on peut savoir exactement sur Molière et son oeuvre. La tâche n'est pas forcément aisée : il ne reste rien des papiers personnels de Molière, ni lettres, ni manuscrits. Ce n'est pas étonnant pour l'époque où l'on conservait peu, mais cela rend les aspects les plus intimes du personnage à jamais inaccessibles, et donc forcément cela ouvre la porte aux interprétations et projections.

Les vies de Molière n'ont pas tardé à paraître tant l'auteur de Tartuffe était célèbre : en 1705 paraît la Vie de M. de Molière d'un obscur homme de lettres Jean-Léonor le Gallois, sieur de Grimarest. Cette Vie va avoir une influence considérable sur l'image, les représentations de Molière, elle sera considérée comme l'ouvrage incontournable pour tous ceux qui s'intéressent au sujet. Or ce livre ne contient que peu d'éléments confirmés par des documents ou sources et a véhiculé pendant des siècles des idées fausses.

G. Forestier s'est donné comme tâche de revenir aux sources, sans doute moins parlantes et gratifiantes, mais fiables : registre de la Grange, qui a recopié les livres de comptes de la troupe de Molière au jour le jour, les documents notariaux, les gazettes...Beaucoup moins croustillant, sans doute fastidieux à éplucher, mais beaucoup plus fiable.

Il est impossible de résumer en quelques paragraphe l'ensemble de ce travail, je vais donc me contenter de faire ressortir quelques aspects qui m'ont le plus frappé. La proximité de Molière avec le roi Louis XIV en premier lieu. Son père a occupé la charge de tapissier du roi et Molière a sans doute eu l'occasion d'aller à la cour pour se former à occuper la charge après lui avant de devenir comédien. Même s'il a renoncé dans un premier temps à cette charge pour suivre sa vocation théâtrale, la mort précoce de son frère lui a permis de la récupérer. Or cette charge nécessitait pendant un trimestre dans l'année la présence quotidienne auprès du roi. Par ailleurs, lorsque sa troupe revient à Paris, il est très vite appelé à la cour pour donner des spectacles, et son rôle va devenir central dans les divertissements de la cour. Certes les pièces de théâtre, dont certaines vont être créées devant le roi avant d'être jouées en ville, mais Molière va aussi contribuer à écrire des arguments pour des ballets de cour, pour les pièces mises en musique par Lully, et sera l'homme indispensable qui va arriver à lier les divers éléments des spectacles fastueux donnés à la cour. Les registres ont gardé trace des très nombreux séjours que Molière et sa troupe faisaient chaque année dans les résidences royales et c'est impressionnant. D'autant plus que Louis XIV a pendant longtemps dansé en personne dans des ballets, et dans ces occasions il a côtoyé de très près les comédiens dans les spectacles où Molière s'est ingénié à lier toutes les parties ensemble. Tout un pan de l'oeuvre de Molière est aujourd'hui passé sous silence : Psyché, la Princesse d'Elide, Mélicerte, le Sicilien...Il s'agissait de spectacles mêlant musique, danse, machines et décors impressionnants et dont certains ont connu en leur temps un vif succès, Molière a été semble-t-il très attaché à une conception de spectacle total, mêlant divers arts, sa dernière pièce, le malade imaginaire en est encore un exemple.

Molière homme de cour donc, et aussi un homme instruit, fréquentant le grand monde dès son plus jeune âge, possédant tous les codes des ces milieux, ce qui lui permettra de proposer un comique de connivence avec les milieux galants dans beaucoup de ses pièces. On s'y moque des bourgeois qui veulent forcer la porte de la noblesse, des paysans qui épousent des filles nobles, des provinciales qui veulent singer les grandes dames parisiennes. de tous ceux qui ne font partie des élus, qui n'ont pas les clés, et qui donc en font trop. Nous sommes très loin du supposé auteur « populaire ». Les prix des places du théâtre le montrent : il s'agissait d'un loisir réservé à ceux qui en avait les moyens, les places les moins chères au parterre, n'étaient accessibles qu'à ce qu'on appellerait aujourd'hui la classe moyenne.

Les documents qui restent ne sont pas explicites à ce sujet, mais Molière semble avoir eu des accointances avec des penseurs libertins, qui à l'occasion pouvaient contester les dogmes religieux, certains allant jusqu'à l'athéisme. Par exemple, la célèbre réplique des Fourberies de Scapin (qu'allait-il faire dans cette galère) est directement reprise d'une pièce de Cyrano de Bergerac, le pédant joué, jamais montée ni publiée à cause de ses éléments qui sentaient le fagot, pièce qui circulait uniquement en manuscrit dans un cercle étroit d'initiés, dont Molière faisait donc partie. Mais nous ne saurons jamais quelles étaient exactement ses idées sur la religion.

Acteur et auteur célébrissime, star à son époque, et l'auteur de théâtre le plus joué encore actuellement en France, le classique par excellence, l'homme Molière reste et restera en grande partie un mystère. Ce qui participe du mythe et favorise le travail de l'imagination. La biographie de G. Forestier précise beaucoup de points, remet en cause certaines légendes, brosse sans doute le tableau le plus complet possible dans l'état de nos connaissance, mais ne peut suppléer à ce qui a disparu. Elle est très agréable à lire, et permet d'appréhender d'une manière différente la plupart des pièces, en situant le contexte de leur création et les éléments qui les ont inspirées. A conseiller à tout amoureux de Molière.
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J'ai découvert Georges Forestier grâce à un excellent MOOC sur le théâtre du XVIIème siècle. Je me suis donc précipitée sur ce Molière. Cette biographie commence par expliquer pourquoi la Vie de Molière par le Gallois de Grimarest qui a servi de base à bien des biographies ultérieures n'est pas fiable. Georges Forestier a donc recherché dans les documents d'époque les éléments nécessaires à une nouvelle biographie. Il analyse au fil des années les pièces présentées au Roi et au public.
J'appréhende mieux le rôle joué par Louis XIV dans la production par Molière, souvent dans l'urgence, des spectacles pour ses différentes fêtes. Et combien Molière était un géni tant comme auteur que comme acteur.
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« Celui qui demeure le plus grand auteur comique occidental et l'un des plus grands artistes français, qui continue de faire rire le monde et qui ne cesse de nous parler, est aussi un individu passionnant à observer. Molière reste un homme fascinant, même à quatre siècles de distance. »

Ô combien Georges Forestier a raison d'écrire cela dans la biographie qu'il consacre au grand homme et qui a été publiée il y a peu chez Gallimard.

Professeur à la Sorbonne, éditeur des oeuvres complètes de Racine et de Molière dans la Bibliothèque de la Pléiade, Georges Forestier s'est mis en tête de démythifier Molière, de nous le rendre le plus tangible possible en s'écartant de la trop connue, mais néanmoins fausse Vie de M. de Molière, publiée en 1705 par Grimarest et qui ne reposait sur aucune source fiable.

La suite sur : www.actualitte.com
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Une biographie à lire pour découvrir Molière vraiment. On pourrait penser qu'il va s'agir d'une somme érudite d'un professeur d'université mais non. le récit est fluide mené d'une plume alerte en petits paragraphes , le tout très documenté. En fait, on croit connaître le dramaturge mais pas vraiment surtout ce qui frappe la lecture ce sont les conditions de création, les géniales réadaptations et "réappropriations" de Molière, puisant dans la commedia dell'arte, le théâtre espagnol, et les auteurs antiques. On comprend aussi la singularité de ses oeuvres et ce qui les rend universelles et classiques.
C'est aussi passionnant de découvrir ces troupes rivales et complémentaires et leur capacité à apprendre vite et à s'adapter au goût du temps et aux désirs du souverain, car le parcours de Molière est indissociable de Louis XIV, grand instigateur et argentier. Cette figure tutélaire est là dans chacune des étapes vers la réussite.
Ce qui me semble aussi très réussi c'est la manière très simple de faire passer l'érudition du biographe.
A lire et ensuite se plonger à nouveau dans Molière, même si ses oeuvres sont à voir plutôt qu'à lire.
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Une biographie enfin débarrassée de toutes les fables qui encombrent Molière depuis toujours - mais c'est la rançon de son succès. Georges Forestier nous emmène dans la vie théâtrale du 17ème siècle, et c'est passionnant ! Très érudite et précise, cette biographie est une mise au point indispensable ; s'y joint le plaisir de retrouver mon ancien professeur, ce qu'apprécieront les nombreux anciens ou actuels étudiants en lettres de l'université de reims ou de la Sorbonne.
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critiques presse (2)
Bibliobs
03 janvier 2019
Une remarquable biographie de Georges Forestier réfute ce qu'on nous a seriné jusqu'ici sur le saint patron du théâtre.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LeMonde
20 décembre 2018
En livrant une biographie complète, de l’homme, du chef de troupe mais aussi du dramaturge, ­Forestier justifie enfin que l’on ait pu voir en Molière le digne successeur à la fois de Plaute (le rire franc) et de Terence (le sourire entendu).
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
3. Et Poquelin devint Molière (1643-1645)
Le 30 juin 1643, un mois et demi après la mort de Louis XIII, un peu plus de six mois après celle de Richelieu, à l’aube d’un nouveau règne et d’une ère nouvelle, Jean-Baptiste Poquelin, âgé de vingt et un ans, signait un contrat d’association avec dix autres personnes pour légaliser l’existence d’une troupe qu’ils nommèrent l’Illustre Théâtre. L’adjectif était à la mode : il servait à qualifier des hommes au mérite éclatant, et l’on voyait depuis peu dans les romans et les tragi-comédies de grands princes devenus d’« illustres corsaires » ou d’« illustres pirates ». Pour des débutants, quoi de mieux que de se présenter comme déjà illustres ? Le notaire avait apporté le contrat rue de la Perle, chez les Béjart. Les autres signataires étaient Joseph, Madeleine et Geneviève Béjart, Catherine des Urlis, Germain Clérin, Nicolas Bonnenfant, Madeleine Malingre, Denis Beys et Georges Pinel. Apposèrent aussi leur signature, outre le notaire, les garants pour les deux comédiennes encore mineures, Marie Hervé pour sa fille Geneviève Béjart (dix-neuf ans), et la mère de Catherine des Urlis (seize ans). Signa aussi André Mareschal, auteur de théâtre renommé depuis le début des années 1630, présent en outre du fait de sa qualité d’avocat. Jean-Baptiste est déclaré habitant rue de Thorigny, tandis que les trois Béjart sont domiciliés dans la maison de leur mère, rue de la Perle.
La date de ce contrat surprend. C’est trois semaines avant Pâques, au cœur du carême, au moment où toute activité théâtrale devait cesser, que la plupart des comédiens français se retrouvaient à Paris…
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8. La naissance de Sganarelle (1660)
La pochade des Précieuses n’avait pas manqué d’enrichir la troupe. Quand finit la saison, à la mi-mars 1660, la portion des bénéfices revenant à chaque comédien — la « part d’acteur » — frôlait les 3 000 livres, plus du double de la très courte saison précédente, alors que le nombre d’acteurs avait augmenté et que les recettes devaient être désormais divisées en douze parts au lieu de onze. Pour Molière, le bilan était encore meilleur, puisqu’il était aussi auteur : à sa part d’acteur s’ajoutèrent des sommes prélevées à cinq reprises sur les recettes à son intention en décembre et en janvier, pour un total de 1 000 livres. Son revenu annuel avait atteint 4 000 livres : plus de vingt fois le salaire annuel des mieux payés des commis de son père. Sur le plan financier, Molière était en train de réussir au-delà de ce que quiconque de son milieu d’origine pouvait espérer.
Tout serait donc allé pour le mieux si les deuils ne s’étaient enchaînés durant le relâche de Pâques. Ce fut d’abord le vieux Jodelet, qui s’éteignit le Vendredi saint. Il fut enterré le lendemain avec un « convoi de 16 prêtres » à Saint-Germain-l’Auxerrois, preuve qu’il avait eu le temps, comme Joseph Béjart un an plus tôt, d’abjurer son métier de comédien devant un prêtre et de recevoir l’extrême-onction. Ce fut ensuite la mort de Jean Poquelin le jeune, tapissier valet de chambre du roi, le samedi 3 avril. Les liens étaient restés très étroits entre les deux frères.
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6. « La meilleure des troupes de campagne » (1656-1658)
Avec sa brillante adaptation de L’inavertito, Molière était passé au-delà des « raccommodages » et des petites comédies pour devenir un véritable « comédien-auteur ». Une espèce encore peu répandue en France, malgré le précédent de Desfontaines, naguère invité à rejoindre l’Illustre Théâtre pour sa facilité à composer tragédies et tragi-comédies. Rien d’étonnant à ce que Molière ait vite été entraîné à se lancer dans la composition d’une nouvelle grande comédie. Si l’automne-hiver 1655-1656, à Pézenas, la troupe avait été particulièrement sollicitée — et Molière plus encore que ses compagnons auprès du prince de Conti —, les longues semaines passées ensuite dans la petite ville de Narbonne, puis à Bordeaux durant l’été et la plus grande partie de l’automne de 1656, lui permirent d’avancer suffisamment son travail d’écriture pour pouvoir proposer une nouvelle comédie à la session suivante des États du Languedoc. Sachant que les comédiens avaient quitté Bordeaux le 5 décembre et qu’ils jouèrent quelques jours à Agen à compter du 9 décembre, ce dut être vers le 15 décembre 1656 qu’eut lieu à Béziers la création de la nouvelle comédie.
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7. La conquête de Paris et le miracle des Précieuses (1658-1659)
En devenant la « Troupe de Monsieur, Frère Unique du Roi », Molière et ses amis s’installèrent au Petit-Bourbon, un bâtiment royal, gratuit, bien connu du public grâce aux comédiens italiens, et qui jouxtait le Louvre. Difficile de rêver meilleures conditions, dût-on jouer les lundis, mercredis, jeudis et samedis, « jours extraordinaires », du fait du partage de la salle avec les Italiens — qui ne s’étaient peut-être pas réjouis d’apprendre l’arrivée dans leurs murs de ces comédiens de campagne… Les Béjart, Molière et quelques autres se logèrent tout à côté, dans une maison dite « de l’Image Saint-Germain », sise sur le quai de l’École (l’actuel quai du Louvre).
Vingt-quatre ans plus tard, les rédacteurs de la préface à la grande édition des Œuvres de Monsieur de Molière ne se soucièrent pas des circonstances de l’installation. Seule leur importait la présentation de la troupe au roi, qu’ils datèrent du 24 octobre 1658. Premiers artisans du légendaire moliéresque, ils sublimèrent les débuts parisiens dans une sorte de « récit de fondation » : comme si tout avait découlé d’une rencontre, décisive, entre Molière et Louis XIV, prélude à un tête-à-tête qui allait durer jusqu’à la mort du comédien-auteur.
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4. Naissance d’un chef (1646-1653)
Faut-il parler d’« exil » à propos de cette longue période ouverte en avril 1646 par le départ vers la province de la compagnie de Charles Dufresne, et achevée à l’automne de 1658 par le retour à Paris de la même troupe devenue entre-temps celle de Molière ? Oui, à la condition de préciser. Douze années durant, Molière, Madeleine et leurs camarades jouèrent loin de Paris, eux qui avaient eu le culot, tout juste débutants, de tenter d’abord leur chance dans la capitale. Mais ce fut un exil doré. Après avoir sillonné la riche Guyenne et souvent suivi la vallée de la Garonne, d’Agen à Bordeaux en passant par le somptueux petit château des ducs d’Épernon à Cadillac, ils oscillèrent entre le très riche Languedoc où ils furent invités par d’autres fastueux protecteurs et où l’argent coulait à flots, et l’opulente ville de Lyon où ils séjournèrent si souvent et si longtemps qu’ils passèrent quelquefois pour la troupe de la ville.
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Vidéo de Georges Forestier
Rencontre proposée par Yves le Pestipon. Jean Racine, Lettre à La Fontaine, 11novembre 1661, de «De Lyon» à la fin.
On lit, on joue, on voit, on étudie beaucoup les tragédies de Racine. On a raison, mais on oublie parfois qu'il eut une vie, des amis, et qu'il écrivit des lettres. Ce qui nous reste de sa correspondance occupe presque tout un volume de la Pléiade. C'est passionnant, et c'est admirablement écrit. Parmi ces lettres, celle qu'il écrivit d'Uzès, le 11novembre1661, vaut par son ton, son humour, ses anecdotes, et son destinataire, le célèbre fabuliste qui ne l'était pas encore. On y découvre des complicités, presque de «loup» à «loup», une pratique de la langue, des styles, et du voyage, qui nous en apprend beaucoup sur le xviiesiècle français, et fait rêver. Très petite bibliographie Racine, Oeuvres complètes, II, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard. Georges Forestier, Jean Racine, Gallimard, 2006.
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04/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.
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