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EAN : 9782810007165
416 pages
Editions du Toucan (01/06/2016)
3.77/5   57 notes
Résumé :
Adan Settara est brigadier à l’unité de police judiciaire de Clermont-Ferrand. Il a déjà plus de trente ans de « boutique » et ses origines algériennes lui ont valu de nombreuses vexations et beaucoup de difficultés professionnelles.

Mais elles lui ont aussi permis de nouer d’utiles relations avec les caïds des cités HLM de Clermont, où se réalise l’essentiel du trafic de stupéfiants.

Quand de jeunes étudiants arrivent au commissariat, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Adan Settara est simple brigadier à la PJ de Clermont-Ferrand. Mais c'est un excellent flic qui a déjà fait ses preuves chez les Stups ( et là ça aide d'être un arabe, flic certes, mais vivant au milieu d'une cité). Adan est fils de Harki et entretient des relations complexes avec ce père peu bavard. Jusqu'au jour où....

Le meurtre d'une jeune fille dans des circonstances troubles va révéler bien des choses cachées au sein de la bonne bourgeoisie clermontaise, ainsi qu'un lien avec la guerre d'Algérie. Adan est donc plongé au coeur d'une sombre histoire et ses relations dans la cité, bien que dangereuses, vont lui servir. Marie, sa collègue au sein de la brigade ne laissera pas l'animosité de leur chef plomber cette enquête difficile.

Sylvain Forge, mélange avec habileté meurtres et guerre d'Algérie et relie les deux grâce à l'histoire des harkis. Et c'est bien mené, très bien mené car le lecteur se retrouve face à l'histoire tout en pénétrant la noirceur d'un monde souterrain, dissimulé derrière les belles carrières, les belles voitures et les faux-semblants.

Premier livre que je lis de cet auteur, mais surement pas le dernier.
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Comme dans ces précédents romans, Sylvain Forge nous entraîne dans une énigme au contexte très documenté. Il quitte Vichy et Nantes pour installer l'action à Clermont-Ferrand qu'il connaît particulièrement bien pour y avoir passé son enfance. Il quitte les rats pour les chats car c'est bien d'une enquête sur leur disparition qu'il est question, parallèlement à une autre intrigue autour d'une fraternité étudiante, menées toutes deux par un fils de harki aux troubles relations et une coéquipière en rupture conjugale. Ces deux enquêtes très denses nous ferons approcher la nuit et les sous-sols auvergnats pour notre plaisir de s'y perdre. L'auteur confirme par ce roman un vrai talent de conteur et il est difficile d'en dire plus au risque de spolier. Ne boudons pas cette galerie de personnages attachants et déroutants !
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J'avais beaucoup apprécié le roman précédent de Sylvain Forge et j'ai encore vu une évolution dans l'écriture.
Peut-être une affirmation, une confirmation, une assurance ou encore un appui solide sur des bases déjà bonnes.
J'ai trouvé ce dernier écrit "Sous la ville" très pro.

Un parfum de soufre

Adan a la difficile double casquette de flic et d'arabe, sans parler du statut d'Harki de son père, quoi d'extraordinaire et bien quand on vit dans une cité ça fait toute la différence.
Lors de l'exploration d'un bâtiment désaffecté, un jeune couple tombe sur une clé USB contenant la photo d'une étudiante visiblement morte.
Après quelques recherches l'équipe de flics investit son appartement et retrouve des traces de sang effacées.
En parallèle Marie, sa collègue, est missionnée pour retrouver un tueur de chats, la belle affaire, et pourtant il faudra bien la démêler vu la quantité impressionnante de disparitions...

Explorer des bâtiments désaffectés et abandonnés comme une ancienne maternité, une prison ou un centre psychiatrique est une activité terriblement excitante mais que je laisse aux têtes brûlées.
L'idée de laisser une clé USB dans de tels endroits pour se faire passer des messages m'a vraiment plu, j'avoue que je ne connaissais pas.
Je parlais d'excitation mais ça résume pas mal la petite folie de l'acte, la recherche de frissons est sans fin.
Il y a un côté malsain et en lien avec les esprits, c'est bien connu ces endroits-là sont hantés enfin tout est histoire de croyance.
J'insiste sur l'entrée en matière mais elle a fait grande impression sur moi, on passe très vite à autre chose. Notamment à l'action avec les flics en place, ces scènes sont saisissantes j'ai sûrement arrêté de respirer quelques poignées de seconde.

Les ruses pour déjouer les conneries des fils à papa sont à relever également, j'aime ces flics borderline qui ne s'arrêtent pas aux procédures judiciaires castratrices et entravantes.
Les prises de risque sont nombreuses, elles installent une forte tension qui prend le lecteur et ne peut le laisser indifférent.

Je noterais également le mélange du passé et du présent qui pimente le récit avec la guerre d'Algérie et des explications judicieuses sur ce qui s'y est sûrement passé.

J'avais hâte de lire ce thriller et pour cause j'aime beaucoup les écrits de l'auteur, je continuerai donc à attendre ses sorties.
Je me suis régalée je vais bien pouvoir patienter un peu maintenant.

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Hé, Minou, les Dead Drop tu connais !?
~> clé usb, cimentée dans un endroit public, tu branches, tu cliques, tu regardes.
A Clermont-Ferrand, un couple tombe sur une de ses clés. Dessus, une photo :
Une fille attachée à un radiateur.
Le corps nu.
Des hématomes.
Du sang.
Une plaie qui lui cisaille le cou.
Morte.
L'enquête s'annonce délicate pour Adan Settara & sa collègue Marie.
Milieu universitaire, fils à papa friqué,
Pour un flic d'origine maghrébine et modeste va falloir la jouer serrée.

Pendant ce temps, dans le vieux Clermont, ce sont les chats qui disparaissent.
300 en 3 ans. Ca craint non ... un traffic !?

Adan est un paradoxe :
Arabe & flic. Entre loi et arrangements avec les dealers de la "Téci".
Fils de harki.
Un traitre pour ses wesh-cousins, comme son père, pendant la Guerre d'Algérie.

Sylvain Forge aurait pu se vautrer complétement car au final, tu es à moitié sur l'affaire Emilie, la fille de la photo, tu fais des aller/retours passé-présent avec l'histoire des Harkis & le passé du père d'Adan, tout ça sur fond de disparition de ptits minous.
miaou !

Mais c'est une belle découverte !!
J'ai aimé l'ambiance qui se dégageait entre les lignes. J'ai aimé les personnages : bien travaillés. Très réels. Très attachants.
C'est bien écrit.
Je n'avais qu'une envie : continuer la lecture dès que je le pouvais.
Suspeeeeeense.

Ah, juste petit Bémol concernant la fin : un peu trop rapide à mon goût.
Tout est balancé d'un coup, en cascade.
On frôle l'indigestion de résolutions d'énigmes.
Dommage, mais cela ne gâche en rien la lecture et mon ressenti.

Un auteur à découvrir pour une histoire ... qui roule (dans la ville du pneu, normal) Ok ... ~> je sors [Exit] #Michelin

* A TANTOT - BISOUS LES MINOUS *
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Quand Adan Settera se trouve confronté a un meurtre atroce d une étudiante et doit en même temps resoudre un gros soucis concernant le passe de son pere ancien de la guerre d algerie,on peut dire que l auteur a rempli son contrat.
Ce n edt pas un simple thriller, un meurtre, un tresor et les anciens d algeriefont de "sous la ville "un roman intriguant ou se mele suspens d un bout a l autre.
L ancien heros de la police Settera ne pourra compter que sur l aide de sa collegue Mariequivous menera dans les meandres de Clermont Ferrand.
Un roman coip de coeur dans tous les sens du terme. Une reussite.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Trois personnes peuvent garder un secret si deux d entre elle sont mortes
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De retour dans la cave, il vit le loqueteux qui empoignait les barreaux d’un air suppliant.
– S… sortir, baragouina-t-il, promesse… sortir quand travail fini.
L’autre examinait la pièce, se demandant s’il n’avait rien oublié.
Alors, son regard sombre daigna se poser sur le captif.
– Si tu avais tenu ta langue, au lieu d’aller voir les flics, tu ne croupirais pas dans cette cage comme un rat que tu es. Tu as vraiment cru à ces conneries d’amnistie ? Sache que le jour où tu as rencontré l’inspecteur des RG, dans ce bar de la place Gaillard, mes amis te filochaient déjà. Maintenant, tu auras tout le temps de méditer sur le sens du mot « traîtrise ».
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Il y eut un bip. La clef s’était connectée.
Le garçon explora son contenu, il n’y avait qu’un seul dossier. Il eut une moue dépitée.
– On doit être les premiers à accéder à la clef.
Un bruit sourd.
Ils se raidirent. Elle fouilla les ténèbres avec sa lampe.
– Merde, qu’est-ce que c’était ?
– J’en sais rien. Un vieux truc qui s’est cassé la gueule ?
Ils étaient reclus dans la nuit glaciale, la tablette les couvrait de reflets bleus.
Le garçon ouvrit le dossier qui contenait une photo.
En cliquant dessus, la surprise fut telle qu’il faillit lâcher la tablette.
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Le commandant Fabrice Boutteville pianotait sur le clavier de son ordinateur avec lassitude. Il avait des valoches sous les yeux. Ce grand type maigre, communément surnommé « le maquignon », occupait le poste de chef d’état-major au sein de la brigade. C’était peu dire qu’une partie de la PJ le haïssait et que l’autre avait choisi de l’ignorer souverainement. L’homme avait commencé sa carrière à la direction centrale de la police judiciaire, manageant les mutations des collègues de province avec un art consommé de l’intrigue.
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Il tira le rideau d’un mouvement sec, se déshabilla et marcha vers la baignoire. Son allure était souple et sa carrure athlétique. Quand il donnait son âge, cinquante-deux ans, personne ne le croyait. La discipline qu’il imposait à son corps le rajeunissait : peu de gras, pas une goutte d’alcool.
La surface du bain reflétait son visage. Des cheveux crépus, un regard brunâtre.
Son portefeuille, tombé de son sac ouvert, laissait apparaître une carte plastifiée avec sa photo. Elle était barrée d’un bandeau tricolore.
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Tyrans aux ambitions démesurées, bourreaux sans pitié, super-méchants, madvillains, tueurs en séries ou de masse… le fou c'est le monstre et le monstre c'est le fou. Lorsqu'un crime ou un attentat est commis, il est fréquent que le ou la coupable soit taxé·e de folie. Pourtant, statistiquement, les gens atteints de pathologies mentales commettent moins de crimes que les gens présumés « normaux ». Et si les fous, loin d'être les génies du mal, étaient finalement nos victimes ?
Avec : Sylvain Forge, Christophe Siébert, Karine Rennberg, Serge Lehman Modération : Caroline de Benedetti
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