En toute première lecture, quel bien intellectuel cela fait d'avoir à faire un livre d'écologie scientifique ! Même si les différents contributeurs y vont ponctuellement souligner les nécessités d'une écologie politique (surtout en terme de réflexions sur les modalités de conservation), ils sont dans le constat et non dans la diatribe véhémente et parfois contre-productive (à mon sens!) de certains ouvrages d'écologie politique.
Si la mise en exergue des différentes recherches font parfois penser – un peu – à une mise en vitrine du CNRS, il n'en demeure pas moins que la présentation soignée, richement et fort à propos illustrée participe à un certain émerveillement.
Constitué en 10 chapitres allant d'un « Pleins feux sur les tropiques » à « La science en action pour des écosystèmes sous pression » en passant par des « Partenaires particuliers, pour le meilleur et pour le pire » et en ne négligeant pas une « Histoire de la diversité culturelle sous les tropiques », l'ouvrage passe en revue toute la complexité et la diversité des écosystèmes tropicaux. Ce qui ne m'a pas lassé de m'intriguer est cette idée qu'à l'instar d'autres phénomènes bien connus comme la diversité génétique humaine des populations tropicales, la plus grande diversité vivante des tropiques est probablement lié à une plus ancienne histoire du vivant que celle des autres régions du monde. Il est ainsi prégnant tout au long du livre que cette richesse doit être préservée car elle constitue comme la banque de la biodiversité planétaire.
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