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EAN : 9782743626778
253 pages
Payot et Rivages (08/01/2014)
3.12/5   12 notes
Résumé :
Poursuivi par des créanciers, Dominique se réfugie à Los Angeles et s'associe à un producteur véreux d'Hollywood dont la spécialité est de monter des projets de films bidons pour arnaquer des financiers trop crédules. Mais l'usine à rêves est aussi une fabrique de cauchemars.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Cambrioleur solitaire, Dominique a laissé de côté sa prudence habituelle et s'est laissé convaincre d'investir dans une affaire foireuse. Pour cela il a emprunté 20 000 euros à un usurier, mais celui-ci s'est fait racheter ses créances par Nordin et Antoine, un duo connu pour sa violence. Dans l'incapacité de rembourser dans les temps et poursuivi par ses créanciers psychopathes, Dominique décide de fuir vers Los Angeles où Christian – Kenny, maintenant – une relation de jeunesse a monté une arnaque à la production de films. Recruté pour jouer le rôle d'un réalisateur pour un des projets bidons de Kenny, Dominique découvre les dessous d'Hollywood où « mentir est le meilleur moyen de se faire respecter » mais ne va pas forcément réussir à éviter que son passé parisien ne le rattrape.

Ayant lui-même vécu une expérience hollywoodienne qui, pour le coup, a réellement abouti à un film (le bon Scenes of the crimes (La loi des armes) avec notamment Jeff Bridges, Noah Wyle et Maurice Chestnut) qui n'a eu malheureusement droit qu'à une sortie DVD, Dominique Forma n'a pas de problème à se mettre dans la peau de son héros découvrant les faux-semblants de la Mecque du cinéma.
Car si Hollywood Zero est un roman noir – et un bon roman noir – c'est aussi et surtout l'occasion pour Forma de dévoiler les dessous de cette drôle d'industrie, de montrer ces mécanismes formés de multiples rouages dont une grande partie ne sont en fait là que pour la parasiter. Mais, le parasite, l'auteur le rappelle à travers ce roman, est aussi souvent utile à l'organisme qui l'accueille. Ainsi Kenny, escroc reconnu bénéficie-t-il toujours d'entrées dans le milieu du cinéma. Parce que même s'il ne monte aucun projet viable, il entretient le rêve, la poudre aux yeux, l'essence même du cinéma.
C'est ce que découvre Dominique et, lui qui fuit tout risque comme la peste, ne peut qu'être, si ce n'est séduit, fasciné par cette comédie… n'étaient les ennuis qui ne tardent à arriver, même si là encore l'hypnotisant Hollywood vient atténuer les velléités de violence de ses poursuivants au moins pendant un moment.

Il ressort de tout cela un livre instructif pour tout passionné de cinéma mais aussi et surtout débridé. C'est avec un réel bonheur que l'on suit un Dominique fataliste et poursuivi par la poisse projeté dans ce monde de papier mâché dans lequel une violence bien réelle fait soudainement irruption. Court, débridé et mordant, Hollywood Zero est une bien bonne surprise de ce début d'année.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Il existe des quatrièmes de couverture qui racontent pratiquement toute l'histoire du livre. Celle d'Hollywood Zero en fait partie.

Tout d'abord, tous les personnes principaux (sauf un) figurent dans le résumé. Dominique, le narrateur, est un petit arnaqueur qui enchaîne les échecs. Endetté, il fuit Paris pour s'installer à Los Angeles. Il est suivit par ses 2 créanciers truands : Antoine et Nordin. Heureusement, Dominique retrouve Kenny, alias Christian, un producteur arnaqueur à Hollywood.
Le personnage phare de l'histoire est Rachel, la femme fatale, la femme de tous les désirs. Elle entretient avec Kenny une relation d'amants très particulière. Cette relation ouverte est ponctuée de violences conjugales. Rachel aura une aventure avec Dominique. Une aventure amoureuse mais aussi un Road Trip. Ils parcourront ensemble Tijuana au Mexique, lorsqu'ils quitteront Los Angeles.
Pour en venir à la critique, j'ai été très déçu par ce roman de 250 pages. Ce livre m'a été conseillé par mon bibliothécaire, au moment où je déposais Millénium 4. Pourtant, je n'y trouve pas de similitude. Dans Hollywood Zero, le relief d'un bon roman noir n'apparaît pas : pas de suspens, pas de noirceur, pas d'enquête, pas de cynisme appuyé, pas de critique d'un système... Au regard des expériences cinématographiques de l'auteur, je m'attendais à en savoir plus sur l'univers caché du cinéma. Mais non, il n'y aura pas d'information croustillante. le parcours du narrateur reste très linéaire et n'apporte pas plus d'intérêt : Paris – Los Angeles – Tijuana – Los Angeles – Paris. L'histoire se conclue sans Happy End ni fin explosive. Finalement, la seule émotion qui se dégage vraiment de ce bouquin est la pitié que nous pouvons ressentir vis à vis de Rachel, victime des coups de son amants. Et un peu de romance entre Rachel et Dominique.
Pour terminer cette critique, je souhaite préciser que j'ai rencontré cet auteur dans le cadre du festival du polar Bloody Fleury. Il m'a expliqué qu'il s'était inspiré de sa propre expérience pour écrire ce livre. Pourtant, après corrections de son éditeur et d'autres relecteurs, Dominique Forma a dû retravailler de nombreux passages. Au final, seulement quelques lieux et traits de caractères de personnes réelles seront conservés. Durant cet échange, je me suis dit que l'oeuvre était aussi décevante que l'auteur était sympathique. Comme quoi, je pourrai très bien apprécier un autre bouquin de Dominique FormaAmor ?
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Un bon roman noir sur Hollywood, par un Français qui y a vécu et même tourné un film.

Le héros, cambrioleur malchanceux à Paris, fuit des créanciers en s'envolant pour Los Angeles; il y retrouve une connaissance, Kenny, un escroc qui lancent des productions de films, qui finissent toutes par capoter, ce qui permet de de s'emparer de l'argent déjà investi.

Cela permet de faire un portrait de la faune d'expatriés voulant se faire une place à Hollywood.

Malheureusement, les créanciers du héros l'ont suivi en Californie et tiennent à suivre l'affaire de près. Kenny se débarrasse de tout ce monde : petite amie, collègue ?, créanciers, les envoyant au Mexique, Cette virée mexicaine clôt un peu trop rapidement le roman par une figure devenue obligatoire, le narcotrafiquant.
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Dans « Hollywood zéro », on suit les traces d'un homme, un cambrioleur qui est contre la violence, qui prépare avec minutie ses coups et sait gérer ses émotions. À la suite d'un petit contretemps, il va filer à L.A. retrouver un ancien ami.

À partir de ce moment là, l'auteur nous fait découvrir l'envers du décor du cinéma américain, avec un fond d'arnaques bien rodées auxquelles notre gentil cambrioleur va prendre part s'il veut sauver sa peau.

A travers les mensonges, les tromperies, les trahisons, les traquenards, l'espionnage, l'appât de la chair, les dérives, l'alcool … Dominique Forma évoque un monde qui semble tellement loin et différent de nous, mais qui nous a des fois fait fantasmer, mais dont on ignore les rouages internes.

On est ainsi embarqués dans une histoire sombre, aux allures de polar hollywoodien. L'intrigue arrivant petit à petit, à mesure que l'on avance avec notre cambrioleur parisien.

On ne rit pas beaucoup, on tremble parfois mais le plus important c'est qu'on passe un moment sombre mais divertissant en compagnie de ces personnages, tous aussi différents les uns que les autres. Une découverte agréable et intéressante !

Lien : http://vudemeslunettes.fr/20..
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Un polar efficace et bien écrit dans la veine classique, avec héros poissard, méchants très méchants, faux amis, belle paumée, bouc émissaire qui n'a vraiment pas de bol, un peu de drogue et d'alcool et qui égratigne au passage Hollywood, ses moeurs dissolues et son absence de morale.
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critiques presse (1)
LeMonde
07 janvier 2014
Un roman punchy et désabusé à souhait.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Les gens fortunés aiment à se répandre. Frimer leur est aussi vital que les sourires obséquieux de leurs banquiers. Cette autopromotion permanente prend les formes de la justification, voire de l’excuse et s’abrite derrière un argument imparable : l’intérêt du prochain. Voulant prouver que leur réussite sociale est méritée, ils crèvent d’obtenir un satisfecit.
Il suffit de regarder la télévision pour les observer. Ils sont là, en permanence, puants de certitude, à nous dire comment penser, que choisir, devant qui s’excuser. Ils fabriquent le bon sens commun, ils formatent nos cerveaux, ils savent se faire aimer.
Je les adorais, car ils me faisaient vivre.
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Les gens fortunés aiment à se répandre. Frimer leur est aussi vital que les sourires obséquieux de leurs banquiers. Cette autopromotion permanente prend les formes de la justification, voire de l’excuse et s’abrite derrière un argument imparable : l’intérêt du prochain. Voulant prouver que leur réussite sociale est méritée, ils crèvent d’obtenir un satisfecit.
Il suffit de regarder la télévision pour les observer. Ils sont là, en permanence, puants de certitude, à nous dire comment penser, que choisir, devant qui s’excuser. Ils fabriquent le bon sens commun, ils formatent nos cerveaux, ils savent se faire aimer.
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Ma vie était belle car elle ressemblait à une autoroute allemande : droite, bien entretenue et sans police.
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Le monde du cinéma était peuplé de personnages arrogants, le nez enfoncé dans leur nombril, nimbés de leur certitude d’être intouchables. Un vivier de victimes comme je les aimais : riches, imbus d’eux-mêmes et bavards.
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Je crus tout d’abord qu’il s’agissait d’un acteur, ou d’un journaliste. Ce sont des professions que j’évitais comme la peste, des types qui investissent tout dans leur apparence, rien sur leur compte en banque. Mais ce complexe de supériorité, cette arrogance suintante, et ses chaussures de sport neuves faisaient de lui un client potentiel.
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Vidéo de Dominique Forma
Ils ont passé l?âge? Si ce n'est de faire justice eux-mêmes. Clovis le facho et André le gaucho. Deux frères ennemis à la longue histoire de coups tordus. Le soir tombe sur le Cap d?Agde. André, la soixantaine, s?aventure dans les dunes des échangistes. Bientôt, il aperçoit l?objet de ses fantasmes : une belle femme nue allongée sur le sable. Il s?approche. Son désir s?éteint aussitôt : la belle est morte, assassinée. Craignant de devenir le suspect n° 1, André appelle Clovis à la rescousse. Avec l?aide d?Alexe, une libertine craquante, le duo improbable Algérie française et Gauche prolétarienne débute une sulfureuse enquête parsemée de sang, de sexe et de sales magouilles? Un roman noir jubilatoire qui transgresse avec brio et impertinence les codes du genre. « Il y a quelque chose de vertigineux et d?unique chez Dominique Forma. Ses deux enquêteurs sont d?une rare épaisseur. » Jérôme Leroy, auteur de L?Ange gardien.
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