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Critique de wooter


Dystopie hurlante agée de 110ans, ce court récit est pourtant d'une fraicheur saisissante.
Y'a de quoi jalouser la bonne littérature qui ne vieillit pas, elle.

L'Homme assoiffé de technologie à réussi à créer une machine, La Machine, qui subvient à tous ses besoins, il vit alors dans un type de chambre universel et consensuel qui rappelle l'épisode 15 millions de mérites de l'excellente série Black mirror. Agencée comme une alvéole dans un nid d'abeilles un peu facon Matrix, cette chambre mène pourtant à des vomitoires donnant l'accès aux transports en commun qui permettent de voyager partout, pourtant l'homme ne se déplace presque plus puisqu'il a tout a porté de doigt et que la planète devient extrèmement uniformisée.
Mais ce petit « techno-cocon » comme l'appellerait certainement Alain Damasio, n'est pas au gout de tous…

Je m'arrête ici pour ne pas spoiler, je préciserai juste qu'on y retrouve tout l'humanisme profond dont faisait preuve E.M. Forster, dans cette lecture riche qui peut se révéler entre autre comme un plaidoyer pour la nature et un questionnement quant à la providence de la mécanisation extrême et ses dérives.

Un petit récit puissant et surement en avance sur son temps car plusieurs technologies contemporaines y sont citées avant d'avoir été inventées, on se sent un brin soulagé que depuis Isaac Asimov ait suffisamment marqué les esprits avec ses trois lois de la robotique et qu'elles soient aujourd'hui appliquées.

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