J'ai été très déçue par ce livre qui, déjà, rien qu'avec le résumé spoliant, nous connaissons la moitié de l'histoire.
Pendant plus de 100 pages donc, tout ce qu'on nous dit n'est pas une surprise.
Ensuite il y a les erreurs de personnage qui, en plus de donner l'impression que le livre n'a pas été corriger, perds le lecteur dans la compréhension du texte.
Et ce suspens long mais qui n'en est pas un, où on apprends dans les dernières pages toutes les révélations, mais tout arrive d'un coup et à la fin ont est même pas surpris et c'est dommage.
J'ai préférée lire le livre d'une traite car je savais que si je le lâchais je ne le reprendrais pas car je me suis trop ennuyé dedans.
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j'ai été déçue de ce livre. Certe il se lit et assez rapidement. le début est plombé par des sous-entendus qui laissent deviner l'issue de l'enquête. L'auteur joue à y semer des doutes et des indices. Mais la fin est totalement grotesque et on termine sur cette note qui range ce roman dans les écrits contestables et qu'on ne peut pas regretter de ne pas avoir lu.
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Son amnésie n’était pas totale, comme les médecins l’avaient pronostiqué. Certes, elle n’avait aucun souvenir de la noyade ni de sa chute dans l’océan démonté, mais les réminiscences des instants précédents, si furtives soient-elles, la remplissaient d’effroi. Des flashes terrifiants, obsédants accaparaient entièrement son esprit. Lorsqu’ils survenaient, elle était incapable de se concentrer sur autre chose. Peut-être était-ce un effet des médicaments qu’elle prenait pour dormir ? Dès qu’elle avalait l’une de ces petites pilules bleues, elle était transportée dans un univers paisible, serein, protégé : un lagon tropical ombragé où elle flottait à l’abri de toute vicissitude. Elle dormait d’un sommeil de plomb, du sommeil innocent de l’enfant.
Oui, elle était coupable d’un crime impardonnable. En colère, aussi, et pas seulement contre elle-même. Contre ceux qui l’avaient trahie. L’épilation assouvissait quelque peu cette fureur. Parfois, elle avait envie d’arracher tous les poils de son corps. Elle se vengeait ainsi des infidèles qui lui avaient brisé le cœur quand elle avait encore un cœur à briser. Ce rituel avait quelque chose de libérateur.
Chez l’esthéticienne, on faisait ça beaucoup plus rapidement, mais elle avait besoin de s’infliger ce supplice pour se calmer les nerfs. La douleur physique provoquait une sécrétion d’endorphines qui pouvait devenir addictive, avait-elle lu quelque part. Il y avait toutefois peu de risques qu’elle développe des tendances masochistes.
L’alcool y coulait à flots, et l’alcool facilitait les conversations. Il était rare qu’il soit franchement ivre, mais il se couchait bien des fois dans un état second.
Elle n’avait que seize ans, à l’époque. Tel un papillon, elle batifolait en Bikini autour des étudiants qui fréquentaient le club d’aviron voisin. Elle était bien plus jeune qu’Andrew, mais la différence d’âge ne l’avait pas empêchée de lui jeter des sourires enjôleurs chaque fois qu’elle le croisait.