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EAN : 9782897701376
Bayard Canada (16/03/2018)
3.42/5   30 notes
Résumé :
Dans la société hermétique de Nozophobia, chaque citoyen est soumis à des examens médicaux quotidiens. La cité espère ainsi éradiquer l'empeste, une terrible maladie dégénérative. Tout le monde vit dans la hantise de ce virus, car toute infection déclarée suppose un exil hors des murs protecteurs de la ville. Personne n'a osé remettre en cause ce système jusqu'à ce qu'un adolescent découvre l'effroyable vérité.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dystopie qui avait tout pour être fascinante en ces temps de pandémie. Toutefois, je la trouve plutôt fade comparativement à d'autres du même type. Bien que l'histoire ne soit pas dénuée d'intérêt, elle n'est pas aussi enlevante qu'elle aurait dû l'être. On suit l'histoire d'un jeune homme dont le rêve est de devenir désinfecteur pour protéger la population de Nozophobia de l'empeste, une maladie qui a contaminée toute une partie de la population et qui est une menace constante au bonheur et à la santé des habitants de la ville. Il découvrira qu'il ne connaît qu'une facette de la réalité et que les habitants sont manipulés et maintenus dans la peur.
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Dès les toutes premières pages, nous voilà immergés dans un avenir que j'aurais pu nommer "dystopie", mais qui au vu des circonstances actuelles dans lesquelles notre monde évolue, il me semble plutôt approprié d'utiliser les mots "futur tout à fait envisageable". Les conditions de vie se sont radicalisées sur plusieurs points centraux, les évènements politiques ont suivi leurs cours, et ce futur que nous propose Mathieu Fortin semble malheureusement, parfaitement plausible dans un avenir plus ou moins proche.
L'immersion n'en est que plus facilitée et entière. Les descriptions, les décors, les personnages, l'écriture, sont très soignés et les pages se tournent à toute vitesse. La crédibilité des différents protagonistes et de leur environnement respectif n'en est que plus renforcée. Elle est telle que l'on s'imagine sans peine au coeur de ce monde qui pourrait devenir nôtre.

Il va sans dire que le talent de Mathieu Fortin ne fait aucun doute. Tout est savamment dosé pour que curiosité, angoisse et espoir se rejoignent pour créer ainsi le mélange parfait pour un ouvrage totalement réussi et addictif.

Entre les guerres mortifères et les nombreuses maladies qui menacent encore aujourd'hui notre planète, il n'est pas forcément évident de convoquer à nouveau des thèmes lourds de sens et de conséquences. Mais selon moi, il est d'autant plus important de s'emparer des calamités passées et futures pour mieux les appréhender. Il me semble utopique de penser que le Covid 19 restera notre seule et unique menace à l'échelle planétaire, et Nozophobia souhaite clairement nous y préparer.

Je pense que le tour de force que l'auteur a réussi ici à merveille, c'est d'être parvenu à faire de ce livre une fantastique aventure d'amitié, d'amour filial, de loyauté, de prises de conscience, de responsabilités, sans jamais tomber dans l'angoisse profonde, l'atermoiement ou le catastrophisme. L'ouvrage reste une expérience émouvante, associée à une tension et à une curiosité addictives qui rendent la lecture extraordinaire.
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Ce roman paraissait très intéressant selon la quatrième de couverture. Je devrais savoir qu'il faut parfois s'en méfier.
Dans un monde post apocalyptique (c'est original!) Un jeune homme va découvrir qu'on lui ment depuis 5 ans , depuis que son père a été exclu de Nozophobia, pour cause d'empeste (une maladie terrible créée comme arme de guerre). Dans cette société ultra hygiéniste, les habitants sont testés, surveillés et tous ceux qui présente un problème de santé sont exclus. L'écriture est vraiment "plan-plan", sans grand intérêt. Je déteste aussi quand les auteurs , ou les éditeurs déterminent le nombre de pages à l'avance. du coup, on a pas la fin de l'histoire (le plus intéressant, le "combat" final") mais un épilogue...
En résumé, vous pouvez largement vous dispenser de cette lecture.
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J'ai un peu baisser la note, car comme disait Cielvariable cette histoire est bien fade une version Québécoise de Divergente de Veronica Roth. Déjà, que j'avais trouvé ces autres romans pas très bon: 13 peurs et Clown tome 8. Dans cette histoire, que nous avons lu des milliers de fois, depuis c'est devenu normal de lire des Dystopie. Les personnages principaux ne sont pas vraiment intéressant et on a de la misère à s'attacher à eux. Pour moi, c'est la dernière fois que je lis cet auteur. Trop de déception, par rapport à mes lectures à la prochaine !
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J'ai adoré ce livre, tout simplement.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Vers la fin du XXIe siècle, une paix relative-ment stable avait été établie par les grandes puissances. Quelques pays ou alliances de nations dominaient différentes parties du monde. La prospérité semblait assurée pour la grande majorité des régions du globe. Les États-Unis d’Amérique, l’Union des pays sous influence russe, la Fédération des Africains libres, l’Arabie Unie, l’Ouest-Europe et la Grande Chine se divisaient le globe. Outre quelques conflits territoriaux aux grandes frontières, le commerce contrôlait le monde, et la circulation des biens assurait une paix durable. Cependant, dans certains pays, on se souvenait des indépendances passées. Le Japon refusait de commercer avec la Chine, son ennemi héréditaire. En Corée du Nord, on se rappelait les tentatives du début du siècle pour devenir une puissance nucléaire. Les survivants de la Corée du Sud ne pardonnaient pas à leurs voisins du Nord d’avoir décimé 90% de leur population avec des armes de destruction massive. Le premier conflit a été celui opposant la Chine et le Japon. Tous les territoires sous domination chinoise se sont révoltés. Les guerres asiatiques ont fait rage et se sont rapidement répandues aux pays sous influence russe. Une grippe a été utilisée comme arme virale en premier. Cette utilisation d’une souche virale mortelle et contagieuse a provoqué une escalade sans précédent. Dans la première année de ce qui devenait la Troisième Guerre mondiale, en 2122, environ 40millions de personnes sont mortes de la grippe. Et ce n’était que la première arme virale. La variole, le virus Marburg, la fièvre jaune ont été utilisés par la suite. Les vies humaines n’avaient plus d’importance: le contrôle du territoire et des ressources était ce qui importait le plus. Chaque pays vaccinait à toute vitesse ses dirigeants et ses soldats, mais personne n’avait prévu le fléau contre lequel rien n’était efficace: l’empeste.
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J’ai grandi à Nozophobia. Ma société était obsédée par une seule chose: la maladie. Ma ville avait la forme d’un cercle divisé en diffé-rentes zones.Au centre se trouvait l’Agrégateur, une tour avec un puissant champ de force qui nous isolait de l’extérieur. C’était la résidence des Miersk, la famille dirigeante des Nakagha, fondatrice de Nozophobia. Autour de cette tour se déployait le secteur industriel avec les laboratoires d’analyse de Don et de production de médicaments. À l’ouest, la Normzone couvrait les trois quarts du territoire et abritait la classe dominante des Norms. Les habitations étaient regroupées en quartiers autour d’un poste de Désinfecteur contenant entre cinq à dix escadrons de police, selon la population. Notre classe subissait quotidiennement des tests sanguins pour s’assurer que nous ne souffrions d’aucun dérèglement.
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J'enfile rapidement l'habit parce que j'ai répété ces mouvements des dizaines de fois pendant mes entraînements avant le camp de sélection.
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Aujourd’hui, je connaîtrai le résultat de la sélection! Je suis tellement excité à l’idée de devenir Désinfecteur que je n’ai presque pas dormi. À mon réveil, tout est silencieux dans la maison.
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À tous ceux qui, comme moi, seraient classés dans les Déréglés...
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