Fosse Jon
Enfin, après deux années de grand n'importe quoi, les jurés du prix Nobel ont chosi un écrivain, un vrai...
Ce n'est pas que Gurnah soit un mauvais écrivain, mais l'autre écrivain du Mozambique,
Mia Couto lui est tellement supérieur, que déjà l'on sentait dans cette nomination les effets dévastateurs du wokisme (Gurnah est noir et vit en Angleterre depuis son adolescence, alors que Couto est blanc, né au Mozambique où il vit toujours), qui a démontré toute sa force et son influence avec la récipiendaire de 2022...
Tout cela n'a guère d'importance – il y a si peu des prix de Nobel qui sont lus et encore moins nombreux qui sont des écrivains de qualité...
Mais
Jon Fosse en est.
Il succède à Bjørnstjerne Martinus Bjørnson en 1903,
Knut Hamsun en 1920 et
Sigrid Undset en1928 et permet ainsi à la Norvège d(occuper le quatrième rang des prix nobel de littérature (par rapport à la population, dans ce classement la France occupe le septième rang).
Revenons à ces récits de
Jon Fosse, il y en a quatre - très courts – dans ce recueil.
C'est déjà une première qualité...
Ces pensées d'enfants, qui sont livrées dans un style très répétitif, et en même temps très addictif, sont des paraboles, qui, sans la moindre animosité, sans aucune méchanceté, décrivent la banalité de toutes les vies.
C'est remarquablement fait, et – me semble t-il car je ne lis pas le norvégien – très bien traduit.
Des récits à découvrir, qui réconcilient avec la littérature primée.