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EAN : 9782351681640
260 pages
Editions Les 2 Encres (31/05/2010)
3.83/5   43 notes
Résumé :
PARIS. 13e arrondissement.

Le cadavre d'une femme est découvert atrocement mutilé. Boris Le Guenn, chef de la B.A.C. au 36 quai des Orfèvres, conclut en premier lieu à un cas isolé. Une mauvaise rencontre... Mais quand des meurtres de femmes se succèdent selon le même mode opératoire, il comprend alors qu'il est confronté à un tueur en série, organisé et méthodique, qui ne laisse aucune trace derrière lui.
Seul lien entre toutes les victimes : ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai enfin terminé ce fameux Tr@que sur le web, dont j'avais tant entendu parler et qui prenait la poussière dans ma PAL. le retour d'une amie sur Burn-Out, autre livre de l'auteur ayant rencontré un grand succès m'a poussée à me lancer.

Tout d'abord, grosse déception. Ce récit annoncé comme un thriller dans l'une des 4e (j'en ai vu deux) et sur l'une des couvertures (il y en a deux également) n'en est pas un du tout. C'est un roman policier, quasiment tout se passe au coeur de la brigade, on est plongé dans l'enquête. Hormis les deux flics principaux, le Guenn et Fred, sa co-équipière, on n'a guère le loisir de faire la connaissance des protagonistes puisque trop nombreux pour qu'on remarque leur passage éclair. Certains prénoms sont balancés d'un coup sans même une ligne de présentation pour qu'on se fasse une idée. Et même concernant les "héros", le côté psychologique n'est que survolé. Un chouia de vie privée de le Guenn et un mini-chouia de celle de Fred.
On n'a droit qu'à des actions - réactions qui m'ont laissée sur ma faim.

L'auteur nous met quand même dans la tête du prédateur, qui sévit sur Internet en donnant rendez-vous à des femmes entre 45 et 50 ans, libres de toute attache; et qui recherchent un partenaire pour une relation sérieuse. Pour être sérieux, c'est sérieux... et durable puisque ce sera le dernier semblant de relation qu'elles auront l'occasion de connaître avant de finir massacrées.

L'assassin est d'origine Russe, il écluse plus souvent de la vodka que de l'eau. Bon ça a la même couleur, la même transparence, me direz-vous, mais c'est aussi mensonger que le Canada Dry dont la publicité affichait fièrement : "Cela a le goût de l'alcool, cela ressemble à de l'alcool, mais ce n'est pas de l'alcool", dans le cas qui nous occupe, c'est le contraire. Encore qu'on puisse difficilement dire que l'eau ait le goût de l'alcool, mais sur un malentendu...

Bref, j'ai lu ce livre très vite... pour m'en débarrasser, parce que je n'ai rien apprécié de son contenu. le fond ne m'intéressait pas et le style ne m'a pas plu du tout. Même en faisant l'impasse sur sa médiocrité globale, n'avoir que du langage très marqué "flicaille" était pesant à force. Des phrases simples, essentiellement des dialogues, les fautes en sus.

J'aurais pu abandonner ma lecture très vite en me rendant compte que je m'étais fourvoyée dans mon choix, ce qui ne serait pas arrivé si le livre n'avait pas été estampillé "thriller", mais j'avais promis à Onee de le finir et d'en écrire un retour. Retour décevant, j'en ai conscience, mais je n'ai rien de bon à dire de mon point de vue.

Les polars de ce style plaisent à certains, je vous invite donc à vous faire votre propre avis.
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J'ai découvert Boris le Guenn dans « Burn-out », un opus évoquant une enquête plus tardive du commandant et de son groupe. Je l'ai retrouvé ensuite dans « Affaires internes », le dernier roman en date de Didier Fossey. L'idée de lire l'ensemble de la production de cet auteur dans un ordre plus chronologique m'a paru être une évidence, ce que j'ai entrepris avec « Tr@que sur le web ».

Dès ma première lecture, j'ai été conquis par le style de Didier Fossey. En tant qu'ancien policier, il a forcément tous les codes pour inventer une histoire policière crédible et particulièrement bien détaillée, encore faut-il qu'elle soit agréable à lire.
L'auteur privilégie résolument l'enquête et l'action, évitant les digressions éloignant le récit de l'intrigue. Son écriture est d'une grande efficacité et le rythme ne faiblit jamais.

Le commandant le Guenn et son équipe se trouvent confrontés à un psychopathe particulièrement sadique qui sévit dans le 13e arrondissement, avec un rythme inquiétant et une sauvagerie qui ébranle même les policiers les plus coriaces.
Comme souvent dans ce type d'affaire, la pression est énorme sur les hommes et les femmes de la crim' qui sont sur le pont quasiment jour et nuit pour stopper cette folie meurtrière.

Comme le titre l'indique, « Internet » joue un rôle dans l'enquête, sans que ce roman ne dérive pour autant vers la cybercriminalité. Il s'agit bien d'une assez classique traque de tueur, sorte de course contre le temps avec un dangereux et insaisissable psychopathe.

Le nombre d'enquêteurs est impressionnant, ce qui a pour résultat qu'à l'exception du Commandant le Guenn et de sa capitaine Fred Belvet, il est difficile de vraiment s'attacher à eux, peut-être la petite réserve que je pourrais émettre.
Ce petit bémol mis à part - qui concerne seulement ce premier roman de la série le Guenn -, je suis définitivement fan de l'oeuvre de Didier Fossey et « Ad Unum » est déjà sur ma liseuse pour une très prochaine lecture.

J'ajoute que j'ai eu le plaisir de rencontrer Didier à plusieurs reprises. Je le remercie pour son extrême gentillesse et sa grande disponibilité.
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Hello les copains :)

Je viens vous faire le retour sur le livre : « Tr@que sur le web» de Didier Fossey

RESUME :

PARIS, 13ème arrondissement.
Le cadavre d'une femme est découvert atrocement mutilé. Boris le Guenn, chef de la B.A.C au 36 quai des Orfèvres, conclut en premier lieu à un cas isolé. Une mauvaise rencontre…
Mais quand d'autres meurtres de femmes se succèdent selon le même mode opératoire, il comprend alors qu'il est confronté à un tueur en série, organisé et méthodique, qui ne laisse aucune trace derrière lui.
Seul lien entre toutes les victimes : INTERNET.
C'est une enquête d'un genre nouveau qui se présente pour le Guenn et son équipe. Ils se rappelleront, à leurs dépens, qu'il ne faut jamais se faire prendre au piège des apparences…

MON AVIS :

Que dire de ce livre : une vraie découverte pour moi. Je découvre un auteur que je ne connaissais absolument pas mais que j'ai eu la chance de voir lors « du Salon de Paris » c'est une très jolie révélation, ainsi qu'une magnifique rencontre pour moi.

J'ai fait la connaissance du chef de la B.A.C, Boris le Guenn ainsi que de son équipe. C'est un homme passionné par son métier qui ne compte pas ses heures. Il a même tendance à oublier sa femme Soizic, et de mettre un peu de côté sa vie personnelle. Je me suis prise de sympathie pour les personnages, ce que j'apprécie d'autant plus c'est qu'ils ne se prennent pas pour des super héros. Ce sont juste des hommes et des femmes qui ont leurs qualités, leurs défauts, leurs fragilités, leurs émotions, qui nous montrent un vrai professionnalisme et aimant leur métier.

Tout au long du livre, je me retrouve au coeur d'une enquête policière, un tueur en série rode dans Paris, ses victimes des femmes quinquagénaires. Il prend contact avec elles sur un site internet, leur donne rendez-vous pour prendre un verre, il les drogue et les tue. Il fait preuve d'une barbarie et d'un sang-froid déconcertant.

Grâce à l'écriture de Didier, j'ai réussi à me retrouver au milieu du décor, à ressentir les odeurs, à imaginer toutes les scènes. J'ai été au milieu des cadavres, sur les scènes de crime. J'ai même été au 36 quai des orfèvres grâce à cette histoire. A travers ses dialogues, j'ai eu le sentiment de tout entendre.

L'enquête policière est très bien menée, étant donné la profession de l'auteur. J'ai hâte de lire les autres livres de Didier.

A travers cette histoire nous pouvons nous rendre compte des dangers d'internet et que même si on pense connaître les gens, enfaite nous pouvons nous tromper sur leurs comptes. Il ne faut vraiment pas se fier à ses apparences.

Les différents thèmes que l'on trouve dans ce livre sont : Police, Drogue, Meurtre, Enquête… et bien d'autres encore

Je vous conseille ce livre ces yeux fermés.

Je lui donne la note de 18.5/20 c'est un très bon livre.

Merci Didier pour ce superbe moment livresque

Page Facebook : « Les pages d'Emeraude »
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Si vous aimez les flics normaux et les enquêtes qui tiennent la route, ce roman est fait pour vous !
Qui a décrété que les policiers devaient tous être divorcé/père d'une fille/alcoolique/drogué pour ne pas dire corrompu ? Boris le Guenn est marié, a deux enfants, et s'il est vrai que sa femme se plaint souvent de ses horaires de travail plus que flexible, elle a épousé un policier, et s'en accommode. Certes, elle s'ennuie un peu… et trouve un charmant compagnon (canin et carlin) pour lui tenir compagnie. Fred, son adjointe, et les autres membres de sa brigade ne semblent pas non plus avoir une vie chaotique – être policier suppose aussi routine, paperasse, et repos bien mérité le soir.
L'enquête qui leur est confié remet pourtant en cause ce rythme de vie presque normal : un crime a été commis, très vite suivi d'un second. Personne n'aime les tueurs en série, sauf les scénaristes américains, et Boris le Guenn met tout en oeuvre pour le retrouver.
La différence avec un auteur américain, c'est que Didier Fossey donne vie à ses personnages. Les victimes de ce tueur d'internet avaient un métier, des loisirs, des proches, avant de faire cette mauvaise rencontre. Elles n'étaient pas non plus des écervelées imprudentes. Si ce constat rend le tueur redoutable, il permet aussi de mettre au point plus facilement une stratégie pour le retrouver. Et, contrairement à certains personnages américains, les policiers français savent ce qu'est internet, un ordinateur, et une souris. La carte de Paris se double alors de celle de son réseau informatique. La modernité de ses cyber-cafés côtoie l'intemporalité de ses terrains vagues où l'on retrouve les cadavres, aujourd'hui comme hier.
Bien sûr, certains pourraient reprocher à cet opus des péripéties très nombreuses. Cependant, les enquêteurs prennent le temps – de vérifier les preuves, de chercher des indices. Ils ne foncent pas tête baissé sur le premier coupable, se félicitant puis se mordant les doigts après coup. L'intuition n'a que peu de place dans ce récit, face à la minutie de l'investigation.
J'ai plaisir à retrouver Boris le Guenn et son équipe dans une autre aventure.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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J'ai fait la connaissance de Boris le Guenn dans Artifices. Evidemment, ces héros récurrents que nous n'avons pas vu débuter nous cachent des choses. Alors j'ai décidé le lire ses enquêtes en intégralité, afin d'approfondir le personnage, en commençant par le tome 1 où Didier Fossey nous invite à le suivre dans une Tr@que sur le Web.
Une équipe attachante que cette tribu avec Fred, la valeur sûre et les seconds couteaux, dévoués à leur Boss, parce qu'il les respecte et que lui aussi met sa vie familiale entre parenthèses quand il est plongé dans l'action. Antoine, boeuf-carotte qui les aide, voudrait bien intégrer cette famille.
Un sordide tueur en série qui inspire la confiance, mutile, viole et tue des femmes la nuit, avec une extrême méticulosité, n'oubliant aucun indice sur son passage. Quand la relation est établie entre les premiers meurtres, la traque à la fois physique et virtuelle est lancée. Il apparaît que ces femmes cherchent l'âme soeur sur le net et se font piéger …
Certes le sujet a déjà été traité mais ici on retiendra l'originalité des racines du mal chez le tueur. On le connait depuis les premières pages et pourtant Didier Fossey manipule le lecteur … c'est avec brio et une grande précision qu'il nous décrit le déroulement de l'enquête, comme si on y était.
Notons que les bureaux de la crim' sont encore au « 36 ». L'attachement de l'auteur aux murs (et aux planchers) apporte une note de nostalgie.
Bienvenue à Armor qui a du chien et que nous espérons recroiser dans la suite des enquêtes de le Guenn.
Alors ce le Guenn, il a tout du mec bien, la quarantaine finissante, marié, père de famille, pris par son activité professionnelle ce qui peine son épouse plutôt compréhensive au demeurant. Prend soin de son équipe, couvre les petites faiblesses de ses troupes sans trop de paternalisme, s'inquiète de ce qu'ils mangent et de qui il doit raccompagner à son domicile le soir,
Bref une enquête pointue vécue de l'intérieur, des meurtres particulièrement abjects, des personnages bien typés, un Paris contemporain … un très bon moment de lecture. Rappelez-moi … quel était le métier exercé par l'auteur ?

Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Frédérique Belvet, dite « Fred », quarante-cinq ans, capitaine de police à la brigade criminelle, au groupe homicide depuis deux ans. Elle était mariée et mère de deux enfants. C’était une grande et belle femme, le cheveu auburn, les yeux verts.
Arrivée en même temps que Boris au 36, c’est lui qui l’avait fait venir. Ils avaient étudié ensemble à l’école des gardiens de la paix de Vannes et avaient beaucoup de sympathie l’un pour l’autre. Certains disaient même que Fred était amoureuse de Boris, même si elle ne laissait rien paraître. En tout cas elle lui était indispensable. C’était son numéro deux. Elle s’occupait de tout le côté administratif du groupe : gestion du personnel, transmission des procédures et respect des délais lorsqu’il y en avait. Elle ne sortait pratiquement plus sur le terrain, sauf lorsqu’il fallait « filocher » quelqu’un. Fred était la reine de la « filoche », capable de suivre un suspect toute une journée sans qu’il s’en aperçoive, sans jamais gueuler ni fatiguer.
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La lumière émanant de l'écran de l'ordinateur éclairait Danièle, lui faisant un visage blafard. Ses doigts couraient fébrilement sur le clavier. L'oeil fixe, un sourire nerveux figé sur les lèvres, elle répondait à son correspondant du moment.
Divorcée depuis cinq ans, élevant seule, dans un petit F3 rue de la Glacière, un fils de dix-huit ans qui poursuivait ses études, actuellement en vacances chez son père à Toulouse, Danièle avait la cinquantaine gracieuse. Petite, bien faite, brune frisée avec de grands yeux bleu vert et une bouche pulpeuse, elle était ce que l'on peut appeler une belle femme.
Cela faisait maintenant un mois qu'elle chattait tous les soirs, où plutôt toutes les nuits sur le web. C'étaient ses collègues de travail féminines qui lui en avaient parlé, surtout Odette. Ah, Odette ! Cinquante ans comme elle, divorcée également mais complètement libérée, à l'inverse de Danièle qui se trouvait introvertie et timide.
- Tu verras, c'est chouette, le chat, y'a plein de mecs de tous les âges. Tu discutes, tu rencontres éventuellement, et puis, si ça le fait, tu peux aller plus loin. Moi, en ce moment, je sors avec un type de trente ans rencontré sur un site. Un sacré coup.
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Parfois un peu d'inquiétude, jamais la peur, celle qui noue les tripes, donne des sueurs froides et peut provoquer des tremblements. Bogdan était froid, de marbre, la pensée même de la mort ne l'effrayait pas. Il savait qu'il mourrait un jour. Mieux, il avait la connaissance de sa mort et elle était réfléchie, mûrie, acceptée. Ce fait était pour lui inéluctable, il était donc inutile de se tracasser avec ça.
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— Bonjour, Commandant. Excusez-moi de vous réveiller si tôt, mais on a un problème sur le 13e. Un corps de femme découvert dans une friche, rue Brillat-Savarin. C’est pas joli, joli.
Boris, las de ce genre d’intervention trop matinale, soupira, avant de balancer :
— Il y a la permanence de nuit pour ça !
— Oui, je sais, mais…
— C’est un homicide ? coupa Boris, pressé d’en finir.
— Ça en a tout l’air, Commandant. Celui ou ceux qui ont fait ça se sont déchaînés. Le brigadier qui a découvert le corps a vomi.
— Il n’avait qu’à être postier ! maugréa-t-il.
— Pardon ?
— Non, rien.
Lui-même au début de sa carrière avait eu des réactions stomacales incontrôlées face à certains spectacles pas très ragoûtants.
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Elle avait été contactée par de nombreux hommes, mais la plupart ne cherchaient que des histoires d’un soir ou un dialogue hot, ce à quoi elle se refusait. D’autres se présentaient aimablement, mais au troisième ou quatrième échange, le ton changeait et devenait carrément graveleux. Mais depuis quelque temps, elle correspondait régulièrement avec un homme de cinquante ans qui était exactement le genre qu’elle cherchait : poli, bienveillant, drôle, intelligent.
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