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Critique de Henri-l-oiseleur


Les mille pages de ce beau livre sont consacrées à une littérature disparue, écrite dans une langue sémitique morte et déchiffrée à peine en 1840, l'akkadien, langue officielle des états mésopotamiens de l'ancien Irak. L'anthologiste, après avoir soigneusement introduit son objet, organise l'ouvrage chronologiquement en quatre périodes, archaïque (2300-1850), classique (1850-1500), de la maturité (1500-1000) et enfin tardive (1000-100 av. J.C.) On voit que mille pages pour plus de deux mille ans de création littéraire, c'est finalement peu. Tous les genres sont représentés, prose, poésie, et textes techniques ou correspondance : le lecteur sera intéressé par la riche production épique inspirée des Sumériens, récits de Gilgamesh, d'Ishtar, récits de la création, mais aussi par les chroniques royales, les prophéties et les psaumes dédiés aux dieux. La richesse de l'ouvrage est incalculable, et apporte aux lecteurs de la Bible d'utiles compléments de connaissances et de comparaison pour dégager clairement la relation spécifique des Hébreux avec cette tradition dont ils s'inspirèrent en lui imprimant leur marque propre. Dans ce paysage littéraire, mythologique et mental, leur place est vraiment particulière et les surprises ne manquent pas.
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