Je pars demain

Éric Fottorino, ancien directeur du journal "le Monde" et amateur de vélo, fait le pari ambitieux, en 2001, de participer à la course cycliste "le Midi-Libre" afin de donner un point de vu objectif sur le dur métier de coureur...

En pleine période du Tour de France, j'ai ressorti ce livre de ma PAL afin de me mettre dans l'ambiance de la course. Ce livre n'est pas le point de vu d'un coureur professionnel mais d'un amateur qui, par son initiative, veut redorer le blason du monde cyclisme entaché par plusieurs affaires de dopage. Après la validation de son progés par l'UCI, nous le suivons dans sa dure préparation pour le Midi-Libre. Au fil des pages, je me suis rendue compte de la dureté de ce sport, de son exigence quotidienne pour se maintenir au niveau. Éric Fottorino nous communique aussi la convivialité existant entre les coureurs et le staff sportif ainsi que la popularité de ce sport vis-à-vis du public toujours aussi nombreux lors des courses. Un livre sportif bien agréable.

Je pars demain, d'Eric Fotorino est un carnet de route où jours après jours le journaliste du Monde passionné de vélo relate les différentes étapes de sa préparation à la célèbre course cycliste du Midi-Libre. Lorsqu'il décide à l'âge de 40 ans de relever ce défi, l'auteur a pour but de publier pour son journal un récit de course du point de vue des coureurs. Quel meilleur moyen que d'y participer? Avant d'entamer des études de droit et de suivre la carrière de reporter que l'on sait, il fût un grand espoir dans ce sport et caressait l'idée d'accrocher le monde professionnel. Cette expérience lui permis de réaliser vingt ans plus tard son rêve mais aussi de transmettre à un large public les valeurs des cyclistes au travers d'une description quotidienne d'entrainements hivernaux ingrats pour le physique mais aussi pour le moral. C'est l'état d'esprit exemplaire des coureurs que l'on retient, leur abnégation, leur grand coeur mais aussi le sentiment d'injustice qui les traverses à chaque fois qu'il est question de dopage, ce mal qui ronge de l'intérieur cette grande famille de passionnés.