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Fotorino est un auteur a la plume facile ,trop? Gageons que son éditeur en profite .La 1 ère partie ,balzacienne,se lit aussi couramment que si cela venait de son noble devancier .La seconde est plus moyenne ,proustien n'est pas qui veut .Les jeux des mémoires, imprimées dans le souvenir immédiat , reconstruites dans ce qu'aurait été une enfance dans le nouvel environnement vécu depuis que sa mère a épousé son nouveau père ,perdues à jamais ....revisitées avec d'autres inconnus qui lui reparlent du moment d'avant etc ;est forcément plus ou moins facile .Ce qui rend les chapitres de la seconde partie inégaux,selon la propre mémoire du lecteur .Je n'ai encore lu la troisième partie .surprise,surprise!!!
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Carpe diem in memoriam
Ce livre est un chef d'oeuvre de l'art du roman. La recette paraît simple, l'histoire d'une vie, celle du héros bien sûr, et de toutes les vies satellites qui gravitent autour, des premiers souvenirs d'enfance jusqu'à la fin des jours.
Mais voilà, Eric Fottorino, parvient à utiliser une pathologie médicale bien réelle (le syndrome de Korsakov), qu'il inocule à son personnage principal qui va en souffrir au point de nous raconter sa vie toute entière, mais par une astuce subtile (imposée par la maladie), sous la forme d'un puzzle, et de feed back successifs, pour revenir in fine boucler le cycle en retrouvant la toute petite enfance. L'exercice littéraire est parfaitement construit, et dès les premières pages, on se sent emporté par cette histoire fascinante. Et puis, il y a ce thème récurrent chez Fottorino de la quête éperdue du père absent. Ici il est très largement idéalisé sous de nombreuses figures masculines.
Les plus : les trouvailles géniales sur les noms de famille des personnages, jeu de mots pas du tout calembours, les très belles évocations de l'enfance et de ses rêves, de l'âge adulte et de la vie de couple, de la maturité et des sentiments contrastés qui s'y développent quand la mort inéluctable commence à poindre son nez. Les impressions si justes de la région bordelaise, de Palerme, Pau ou de la Tunisie, la vie de médecin. Et surtout une construction romanesque au cordeau, assez fascinante il est vrai.
les moins : s'il y a en avait, ce serait uniquement l'envie d'en savoir plus sur tous les personnages du roman, et le côté un peu "Sans famille" d'Hector Malot du début du livre, mais l'auteur est peut être passé par là aussi, et les choses sont malgré tout dites avec pudeur et justesse.
Au final : un très très beau roman sur la relativité des choses de l'existence, en quelque sorte un carpe diem....
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Intriguée par le syndrome de Korsakov, c'est le thème du livre qui m'a incité à le commencer, malgré un premier contact avec Eric Fottorino qui m'avait laissé une assez mauvaise première impression (L'homme qui m'aimait tout bas). Je ne remets pas en cause les talents littéraire de l'auteur, c'est simplement que je n'accroche pas. Malheureusement, cela s'est confirmé avec Korsakov.
Le livre est construit en trois parties qui correspondent presque à trois histoires distinctes. La seconde, la plus longue, traine franchement en longueur. le personnage principal, atteint par Korsakov, perd la mémoire, ce qui est plutôt bien transcrit dans le récit (un peu à la manière de Jaume Cabré dans Confiteor). Mais je me suis vite lassée de son obsession pour son père biologique qui revient sans cesse. La dernière partie, sur le grand-père mythique en Tunisie, fantasmée ou réelle, est finalement la plus réussie.
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>Eric Fottorino nous emmène de Bordeaux à Palerme pour finir en Tunisie. Belle écriture, qui nous emmène à Bordeaux, puis Palerme pour finir, avec cette mémoire qui s'enfuit, se recrée, en Tunisie. L'enfance ne s'efface pas mais, parfois, on peut choisir sa famille.
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Lu en Novembre 2018
Seul le deuxième épisode est narré à la première personne.
Roman très descriptif. Pas beaucoup d'actions. J'ai mis du temps à le lire.
Petit garçon qui ne connait pas son père. Enfance à Bordeaux. Il s'attache aux gens.
Il parle de France mais aussi de Tunisie. Il m'a rappelé le roman "Quitter Sidi" de Guy Cespedes.

Le troisième épisode, qui se déroule en Tunisie, est celui qui m'a le plus intéressée.
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Désolée, j'ai apprécié la 1ère moitié du livre, mais ,je n'ai pas réussi à rentrer dans la seconde.
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[...] C'est l'histoire du passage de la nuit à la lumière. de l'absence à la reconnaissance. Tout en délicatesse.

De cette délicatesse transparait une force incontestable. Force des caractères, dans leur fragilité. Force de l'histoire dans sa maitrise : les détails et les récits de Bordeaux, de Palerme et de la Tunisie sont prenants. Je ne connais aucun de ces lieux, pourtant, j'y ai vécu le temps de Korsakov. [...]
Lien : http://www.startingbooks.com
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Une belle écriture...beaucoup de sensibilité
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