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3,94

sur 2725 notes
Un titre qui m'a déjà intriguée... et au final un roman qui doit placer les bases d'une série.

Un livre assez intéressant. Il se situe dans le Paris du XIXème, avec une société instable et des évolutions technologiques assez importantes pour l'époque.

Un personnage principal Valentin Verne très travaillé. Un jeune homme tourmenté et cultivé, mais un policier de génie.
Valentin, malgré un côté très mystérieux arrive a attirer toutes les sympathies.

L'intrigue de ce roman, se tient bien et est prenante, même si on se doute, mais sans certitudes, assez vite d'un pan de l'histoire.

J'ai apprécié la plume de l'auteur, fluide et agréable. J'ai trouvé ce roman très bien documenté et en parfaite adéquation avec l'époque ou se déroule l'histoire.

Je vais surveiller avec attention les prochains écrits de l'auteur.
Une lecture très plaisante, et j'ai hâte de voir ou va nous mener une suite éventuelle.
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Les yeux qui piquent… Atchoum. A mes souhaits… Non, c'est plus la Covid ! Je crois que je développe plutôt une allergie aux polars historiques. Et pourquoi pas ? C'est interdit ? Il y en a bien qui sont allergiques au Gluten depuis qu'ils ont découvert le mot alors qu'on en ingère depuis 10000 ans (peut-être un peu moins trafiqué à l'époque il est vrai).
Pourtant, ils ne m'ont rien fait ces polars à carrosses. Justement, ils ne me font plus rien. Les portes du Bureau des Affaires occultes sont restées closes. C'est l'entrée de la Poste ou de la Sécu à 12h01 !
C'est aussi le syndrome du tube de lait concentré sucré. Chacun ses références, désolé. J'en ai tellement tété (mais je suis plus !) plus jeune que je ne peux plus m'en approcher. Et bien, les justiciers et les grands détectives qui ont pourtant tellement animé mes étés d'adolescent, c'est pareil. Il faut dire que les intrigues sont toujours les mêmes. Il n'y a que les costumes d'époque qui changent. Un héros incorruptible et increvable au passé mystérieux (ici le jeune inspecteur Valentin Verne) pourchasse un tueur impitoyable (surnommé le Vicaire, monstre friand de petits garçons orphelins), et enquête sur de mystérieuses morts (des suicides de VIP en pleine mode d'ésotérisme) dans un contexte politique instable avec des sociétés secrètes très romanesques (ancêtres clandestins des clubs privés avec fauteuil club et whisky de prestige) tout en s'éprenant d'une actrice de théâtre populaire entreprenante pour faire de Verne son jules.....
Comme le petit Verne a fait des études de sciences, il va te dépatouiller tout cela façon Rika Zaraï avec l'aide, excusez du peu, de Vidocq et d'Evariste Gallois.
Je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce roman bien construit à part peut-être son côté trop prude. L'histoire manque un peu de stupre alors que les personnages ne fréquentent pas que les beaux quartiers. de même, les morts violentes ne manquent pas, mais l'auteur ne s'éternisent jamais sur le côté douloureux de la chose. le sang tâche mais il part au premier lavage. Seules les scènes de séquestration, pivots psychologiques de l'histoire, particulièrement marquantes et sordides, apportent une vraie originalité à ce roman. Côté humour, par contre, c'est la sécheresse. L'inspecteur Verne est un torturé, pas un marrant. L'un n'empêche pas l'autre, mais dans son cas, cela relève du handicap.
Je reconnais aussi à l'auteur la noble ambition de ressusciter un peu le style des feuilletonistes du 19 ème siècle, en enchaînant les péripéties, parfois à au détriment de la crédibilité de l'histoire mais toujours soucieux du rythme et des fins de chapitre haletants. le jeune Verne a autant de vies qu'un chat suicidaire.
Le roman d'Eric Fouassier est également un modèle en matière de documentation. Je devais bien roupiller en cours d'histoire car la Monarchie de Juillet et Louis-Philippe, monarque influenceur des prénoms composés improbables qui galvanisent tous ceux qui veulent que leur progéniture affiche un pédigrée comme un marqueur social, avaient un peu disparu de ma frise chronologique.
Je ne lirai pas la suite, ni la revanche du retour du Vicaire et inutile de me garder les petits qui suivront.
Adolescent, j'aurai certainement branché la guirlande des 5 étoiles, adoré ce bouquin, et jugé sévèrement le vieux grognon qu'il est devenu avec son billet blasé. Quelqu'un aurait vu passer une âme d'enfant ?
Tant pis pour moi.
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Paris 1830. La folle espérance des « trois glorieuses » a porté au pouvoir les affairistes ventripotents de la monarchie de juillet. le peuple de Paris retourne dans ses quartiers miséreux en se demandant, non sans raison, s'il n'a pas été le dindon de la farce.
Le Paris du début du XIXème siècle est encore un Paris moyenâgeux avec ses lacis de venelles nauséabondes, ces cloaques à ciel ouvert. C'est là qu'un assassin pervers surnommé « le vicaire », trouve en toute impunité, ou presque, ses proies : des enfants à qui il va faire connaître l'enfer.
Valentin Verne, jeune inspecteur du service des moeurs, traque ce meurtrier insaisissable. Un lien obscur relie ces deux hommes, au point que ce pistage devient l'ultime but de la vie de Valentin. Son obsession.
Parallèlement à cette poursuite sans fin, son chef le charge de mener une enquête peu banale sur le suicide de Lucien Vergnes, dandy chic et bohème, qui recèle une grande part de mystère.
Cette enquête le fera courir aux quatre coins de Paris, de ses quartiers les plus rupins à ses bas-fonds sordides. Elle révèlera une ténébreuse affaire de folie de mort, de miroirs et de tentative de déstabilisation politique. Valentin y risquera à la fois sa vie et son honneur.
Valentin est un personnage complexe qui cache, derrière une froideur de marbre, une souffrance cachée. Son visage de jeune dieu grec ne rend pas insensibles les femmes dont il se moque éperdument. Il est violent pour ne pas dire sauvage, et s'affranchit aisément des règles. Déterminé et déductif, ses connaissances en médecine et en chimie lui permettent d'appréhender ces crimes d'un genre nouveau qui utilisent la pointe du progrès scientifique.
Un personnage solitaire qui fascine et inquiète. Il verra débarquer dans sa vie en rugissant comme une lionne la jeune et jolie Aglaé. Parviendra-t-elle à soigner ses blessures secrètes ?
Un flic iconoclaste plongé dans une intrigue qui m'a mené par le bout du nez (mais je suis tellement naïf) dans ce XIXème siècle que j'aime tant. Un premier tome d'excellente facture. Vraiment ! Je n'ai pas boudé mon plaisir.

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Un bon "polar" avec un cadre historique précis, ici sous la Restauration, qui nous permettra de nous instruire en cours de lecture sur cette partie de notre histoire, ce qui est un aspect que j'apprécie dans ce type de roman.
J'ai plutôt bien aimé cette lecture avec une pointe de frustration quand même.
Il y a de bonnes choses avec des personnages bien dessinés et notamment Valentin, un contexte intéressant et une enquête qui est suffisamment travaillée pour maintenir l'intérêt tout du long.
Ajoutons des protagonistes au profil scientifique et à la pointe des connaissances de leur époque, un peu de sentiments et il ne manque pas grand chose, ça se lit bien.
Cela-dit j'ai évoqué un peu de frustration car il y a des aspects que j'ai un peu déploré comme :
Le fait que l'auteur nous embarquait dans trop de directions à la fois.
Le fait qu'il y ait pas mal de facilités dans le récit.
Le fait que notre héros ait neuf vies comme les chats et deux ou trois autres petites choses.
Ceci étant ce n'est pas trop outrancier et l'ensemble tient parfaitement la route dans un style agréable et semble être le prélude à une possible série en devenir, pour conclure c'était un bon moment de lecture.
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Je ne développe pas plus pour ne pas casser l'intrigue.
Passionnant. Un policier historique avec de multiples péripéties dans un Vieux Paris 1830. L'ambiance y est, une galerie de personnages bien agréable. Ce Valentin est bien foutu, sombre et mystérieux. le Vicaire, infâme personnage…donne le ton.
Fils d'homme politique important de l'époque, Lucien Dauvergne se suicide soudainement. Jeune inspecteur, Valentin Verne accepte la mission.
J'ai PRESQUE deviné les révélations à la fin du livre sans m'en rendre compte faisant le personnage de Valentin plus attachant.
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L'arrivée sur le trône de France de Louis-Philippe suscite de la contestation. Beaucoup voudraient des réformes politiques ou sociales, mais aussi la condamnation à mort des quatre ministres de Charles X, arrêtés alors qu'ils cherchaient à quitter la France. Dans un Paris aussi sale et que dangereux, une agitation qui ne peut qu'aggraver le marasme économique et la criminalité des petits comme des grands voyous que l'inspecteur Verne, nommé à la Sûreté, tente en usant de méthodes peu orthodoxes de circonscrire.

Avec la monarchie de Juillet en toile de fond, voilà un policier historique dont l'intrigue parsemée de références à la science médicale et pharmaceutique est plutôt bien menée. Pourtant on s'interroge sur la vraisemblance de certaines situations et surtout si l'auteur est dans le pastiche ou pas, tant l'inspecteur Valentin Verne fait penser aux héros des romans-feuilletons du XIXe siècle tels Lagardère, Rocambole, Pardaillan ou encore Rouletabille… Un classicisme aussi bien dans le fond que dans la forme qui donne une impression peu grisante de déjà-lu.
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Embarquement pour… ben, non, pas pour Cythère, loin de là : pour un roman historique pas très sexy, et même un peu sinistre. 
1830, incertitudes pour le nouveau régime de Louis-Philippe : trainent encore dans les recoins certains carlistes (pro-Charles X) bonapartistes et des républicains en éveil.
Parallèlement au changement de régime, à la fois dur et mesuré, la science fait ses premiers pas, avec l'hypnose, et le développement économique.
Pourtant, Paris, qu'Éric Fouassier nous fait visiter avec les noms des rues et les quartiers de la Monarchie de Juillet, se divise entre très riches bourgeois et extrêmement pauvres.
Parmi eux, un enfant de huit ans, orphelin, devient l'esclave d'un supposé Vicaire, en réalité suppôt de Satan, qui va si loin dans les sévices que l'enfant se croit coupable, puis, lui qui est confiné dans une cave, essaie de se protéger en se réservant un territoire secret dans son cerveau. Apparemment docile quand il reçoit coups et sévices sexuels, il survit quand il se rend compte que son maitre ne comprend pas son changement secret.
Tous ces passages, objet du journal de Damien, dont l'amitié qu'il rencontre avec une adorable petite souris sa confidente, nous soulèvent le coeur tout en nous donnant une image claire du Mal véritable.
Malheureusement, l'auteur bifurque vers un roman de cape et d'épée, fait apparaitre Vidocq, l'ancien bagnard devenu policier, puis détective privé mâtiné d'indicateur.
Notre héros Valentin Verne est poursuivi, échappe de peu aux guet-apens, se défend, combat… et nous lasse.
Rebondissement, éclaircissements, corruption policière.

Comme une suite est prévue, nous ne connaitrons pas l'issue de la traque qu'il organise.

Beaucoup de bruit pour peu de choses, à part l'analyse du Mal supporté par un innocent et la visite d'un Paris qui n'est plus.
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Paris, Monarchie de Juillet. La tête de Louis XVI est tombée de même que celle de Marie Antoinette et la couronne qui orne la tête de Louis Philippe semble être en équilibre précaire. Les Bourgeois ont tiré profit de la Révolution tandis que le peuple n'y a pas gagné grand-chose. Bêtes de somme, crèves la faim, prostitués, rien n'a vraiment changé, rares sont ceux qui arrivent à vivre dignement. La colère est latente et le moindre évènement menace de mettre de nouveau le feu aux poudres. C'est dans ce contexte historique tendu et savoureux qu'évolue Valentin Verne, membre de la police des moeurs puis de la police de la sûreté. Une institution à la réputation sulfureuse qui a intégrée sans broncher dans ses rangs cet inspecteur solitaire et mystérieux.

Ce comportement n'est pas gratuit, Valentin n'a que faire de sa réputation, il a un but : arrêter le Vicaire, un monstre qui hante les rues de Paris et les pensées de Valentin. Il mène cette enquête en parallèle de son travail. Justement une de ces enquêtes va se révéler plus prenante que les autres celle sur la mort d'un gamin de la bourgeoisie. Valentin va alors se retrouver aux prises d'une affaire labyrinthique.

Pas de rebondissements haletants mais plutôt une toile de fond tissée avec le talent d'une veuve noire. Les révélations surprenantes vont bon train et le cadre est sombre à souhait. La tension va crescendo tandis que les pièces du puzzle s'assemblent.

Le Paris de l'époque est rendu avec talent par Eric FOUASSIER qui décrit le contexte historique avec justesse et passion. J'ai appris de nombreuses choses sur le quotidien de l'époque. L'auteur maîtrise parfaitement son sujet et inscrit son histoire dans la grande Histoire. C'est ainsi que j'ai croisé le célèbre Vidocq personnage charismatique et tout en contraste. Mais c'est aussi une époque d'innovations et de découvertes et l'auteur n'est pas avare de ses connaissances sur le sujet ce qui est toujours très appréciable.

Je n'en dirai pas plus sur les personnages et l'histoire de peur d'en dire trop et de gâcher le plaisir. J'ai beaucoup aimé cette enquête, la première d'une série semble-t-il, et surtout le contexte historique sans anachronisme ni fausse note. Un vrai dépaysement !
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1830, début de la monarchie de Juillet. Charles-Marie Dauvergne est devenu riche et fête son élection à la chambre des députés. Au cours de la soirée, son fils Lucien meurt. le suicide ne fait, presque, aucun doute.
Valentin Verne, un inspecteur de la Brigade des moeurs aux méthodes peu orthodoxes, hante les bas-fonds parisiens à la recherche du Vicaire, un pédophile notoire. Étonnamment, c'est lui qui est choisi par le commissaire Flanchard pour épauler la Sûreté, un service de police très secret, et mener l'enquête sur la mort de Lucien Dauvergne.

Je ne suis pas un grand fan des romans, et donc des polars, historiques. Mais je dois reconnaître que je me suis laissé porter par le récit d'Éric Fouassier. L'intrique est double : la recherche de la vérité sur la mort du fils Dauvergne et la chasse du Vicaire. Et même triple : qui est ce Damien qui intervient dans la narration ?
Tout ne sera pas résolu lorsqu'on tournera les dernières pages, ce qui laisse augurer une suite...
Le contexte historique, politique et scientifique semble approfondi et bien documenté. Cela donne du corps et de la crédibilité au roman.
Les personnages ont de la profondeur : l'inspecteur Verne, qu'on soupçonne plus complexe que l'image qu'il donne ; Félicienne, la soeur du défunt, effacée en apparence, mais combative ; Aglaé, la jeune et belle comédienne, qui n'hésitera pas à s'engager. Mais que vient faire Vidocq dans cette affaire, sinon apporter des solutions trop simplistes...
L'écriture est facile à lire, même si l'utilisation d'un vocabulaire d'époque peut dérouter. La narration est bien rythmée, alternant les points de vue et distillant à petit feu les découvertes. le livre se lit aisément, agréablement.

Un bon polar historique.


Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Pour une fois le résumé de la 4ème de couverture reprend assez bien les tenants et aboutissants de ce livre.

Et c'est vrai que chaque personnage cache, pour un temps au moins, sa véritable personnalité, ou son histoire. Cela permet au récit de rebondir régulièrement et d'accélérer l'action.
Valentin par exemple, se découvre petit à petit, à la fois excellent policier, féru de sciences, ami de Vidocq et malgré tout torturé, pas si lisse que cela.

Cette action, elle se déroule aussi dans le Paris d'une époque particulière, celle de la monarchie de Juillet qui est parfois l'alibi pour évoquer des faits et lieux qui s'ancrent dans une vérité historique. Ce n'est pas trop lourd ni exagéré, ce qui rend le texte à la fois instructif et réaliste.

L'énigme est finalement double : d'abord celle de ces morts qui sont en lien avec des réseaux politiques et qui impactent potentiellement le régime, puis celle du Vicaire, cet homme qui séquestre de jeunes enfants et que Valentin recherche depuis si longtemps.

Malheureusement, si la première énigme trouve son épilogue à la fin du récit, celle du Vicaire nous laisse sur notre faim. Elle annonce forcément une suite aux aventures de Valentin Verne, et il vous faudra patienter (et moi aussi par la même occasion) pour savoir s'il arrivera à confondre ce mystérieux personnage et surtout comment !

En attendant, ce livre se lit avec beaucoup de plaisir, l'action y est constante et l'atmosphère de l'époque bien appréhendée.
Cela vaut bien 4 étoiles sur mon échelle de lecture.

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