Qui mieux qu'Alain Bailhache, peintre officiel de la Marine, pour dépeindre les Malouinières, ces demeures d'hommes de la mer? Beaucoup se demandent d'ailleurs pourquoi ce mot, malouinière, ne se trouve toujours pas chez Larousse ni chez Robert.
Un magnifique livre pour une très belle promenade dans les chemins de campagne, nous emmenant parfois jusqu'aux bords enchanteurs de la Rance, loin des remparts, à la découverte de ces admirables bâtisses qui participent à n'en pas douter à l'identité malouine...car n'oublions pas: "Malouin d'abord, Breton peut-être, Français s'il en reste!"
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Le rythme de la vie malouine semble suivre les pas de cet attelage repartant vers la gare, tandis qu'un vapeur attend que le niveau monte dans l'écluse du Bajoyer pour rejoindre le quai de débarquement des marchandises dans le bassin Duguay-Trouin. Dans quelques années, la folie humaine s'abattra sur la ville balayant à jamais l'ancienne physionomie de la cité.