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EAN : 9782353451821
208 pages
Editions Tom Pousse (04/11/2017)
4.5/5   5 notes
Résumé :
Thérapie ou résilience, To dys or not to dys est le journal imaginé d'un adolescent dyslexique et dysorthographique en train de prendre son envol, mais aussi le parcours conjoint et fusionnel d'un enfant différent des autres et de sa maman. Un récit pétri de l'expérience maternelle et familiale autour du handicap, mais aussi des petits ou des grands signaux que nous lancent les enfants qui le vivent. Mathis est un adolescent des 14 ans qui nous conte son rapport dou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Un sacré petit livre, un coup de poing ! Je l'ai lu a deux voix, accompagnée de mon fils TSA , les dys ici c'est notre quotidien. Cette maman a pointé une réalité que vivent tant de familles. Ce double témoignage est formidable, on ne peut que s'y retrouver ( parents, ado différents ) . Les galères administratives, l'usure, l'incompréhension mais aussi ce petit bonhomme qui reste une pépite . Touchant, réaliste, désespérant par moment mais tellement vrai et une belle conclusion, quand on s'accroche ce n'est au final que du bonheur .
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Ce témoignage d'une maman d'enfant dys qui a fait le choix narratif de nous plonger dans la tête de son fils sonne parfaitement juste. Bien sûr ce n'est pas Mathis qui a écrit mais qui le connaît mieux que sa mère qui l'accompagne au quotidien dans les montagnes russes de sa scolarité ?
Je jure que je n'avais jamais vu, lu ou entendu le mot "dysorthographique" avant de voir l'orthophoniste pour le bilan de ma fille. Je connaissais le terme dyslexie mais il me semblait aussi éloigné de moi qu'une entrecôte saignante d'un végétarien ... Je vous l'avoue, j'ai pleuré, j'ai craqué après ce bilan, pas parce que ma fille avait ce trouble d'apprentissage mais parce que je me suis revue pestant, râlant, tapant du pied pendant les interminables séances de devoirs durant lesquelles nous n'arrivions à rien. Moi persuadée qu'elle "le faisait exprès" et elle sans doute perdue, faisant de son mieux face à une mère tyrannique, impatiente et jamais satisfaite du résultat ...
Après avoir refait le film à l'envers et fait mon mea culpa, j'ai commencé à prendre les choses en main, j'ai appris la patience (gros challenge pour moi), j'ai compris que tout le monde ne retenait pas les choses au bout d'une lecture et que la répétition deviendrait mon quotidien.
Je me suis beaucoup retrouvée dans ce témoignage : les petits gestes / mimes pour "imager" les leçons, la bouche ouverte avec le mot sur le bout de la langue comme s'il allait se transmettre à ma fille par télépathie, j'ai même essayé l'apprentissage du vocabulaire d'anglais en se faisant des passes avec une balle car je trouvais qu'elle apprenait mieux en mouvement... Rien n'est ridicule si c'est pour son bien est devenu mon nouveau mantra.
Concernant les difficultés du jeune Mathis, j'ai été impressionnée par les similitudes avec celles de ma fille, je pense que je suis tombée sur le bon témoignage, il n'y a pas de hasard dans la vie, comme l'on dit. le manque de repère dans le temps (heure/durée) ou dans les temps (passé/présent/futur), le fait de connaître parfaitement une règle (grammaticale ou mathématique) mais d'être incapable de l'utiliser au moment opportun, la difficulté à extraire les données utiles d'un problème, je pourrais continuer encore longtemps... Une preuve supplémentaire qu'elle n'est pas seule et qu'il s'agit d'un trouble réel quoiqu'en disent les mauvaises langues et les ignorants.
Mathis m'apporte un bel espoir pour ma fille, je remercie chaudement Babelio et les éditions Tom Pousse pour m'avoir, sans le savoir, apporté cette lumière juste avant une rentrée scolaire en 5ème qui, je le sais ne serait que par l'arrivée des "lectures obligatoires avec fiches de lecture", sera éprouvante pour ma famille.
Merci
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Je viens vous parler du livre "Dys or not to Dys" de Sophie Fougère. Je l'ai lu dans le cadre d'une masse critique . Merci à Babelio et à la maison d'édition pour leur confiance.

Ce court roman est un condensé de ce que vivent des milliers d'enfants différents pendant leur scolarité. On sent que le roman est plus un témoignage qu'une fiction. L'autrice est la maman d'un enfant Dys. Elle s'est mise à la place de son enfant pour expliquer son handicap, ses échecs, ses espoirs.
Ce roman est rempli d'amour, de bienveillance, de résillience avec beaucoup d'humours.
Etant une ancienne enfant dyslexique, je me suis beaucoup reconnu dans ce récit, ces difficultés,... J'ai vu malheureusement que la mentalité de certaines personnes du corps enseignant n'a pas beaucoup évolué en 20 ans. Mais j'ai aussi pu constaster que la prise en charge a enfin évolué... A mon époque, on faisait des séances d'orthophonies en libéral si nos parents en avaient les moyens et on nous disait qu'il fallait lire beaucoup pour effacer ce trouble...
En bref, un livre à mettre dans les mains de tous les parents d'enfant dyslexique/dysorthographique ainsi que les enseignants pouvant avoir des enfants différents dans leur classe.
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Je remercie Babelio – via sa Masse Critique – et les Editions Tom Pousse – Collection Témoignage – de m'avoir fait parvenir cet ouvrage.
C'est l'histoire d'une mère qui se glisse dans la peau de Mathis, son fils, afin de nous relater le parcours du combattant d'un enfant dyslexique et dysorthographique. Loin d'être un ouvrage théorique sur le sujet, ce court récit est le quotidien vécu par l'enfant, ici principalement en milieu scolaire, et ses proches, là plutôt dans le dédale médical et administratif.
Le style est celui d'un enfant qui, au fil des pages, devient un adolescent – donc un style plutôt simple, accessible à tous les lecteurs.
L'histoire est prenante, tout en sensibilité, et révèle, d'une part, qu'en mettant une structure en place et en rencontrant des interlocuteurs scolaires formés / informés sur le sujet des enfants dys, il est possible de suivre une scolarité « normale » et, d'autre part, qu'avec une notation adaptée, l'enfant se sent encouragé dans son apprentissage, valorisé et porté. A l'inverse, sans structure et sans personnel scolaire (in)formé, l'enfant dys se verra inévitablement classifié d'enfant difficile, non concentré, immature et non-travailleur.
L'auteur s'emploie également à définir ce qu'être « dyslexique et dysorthographique » signifie au quotidien pour son enfant: l'impossibilité à envisager l'espace temps (passé-futur-présent), la difficulté à maîtriser les natures et fonctions dans les phrases (déterminant-pronom-compléments d'objet direct et/ou indirect, etc.), l'obligation de passer par une visualisation des choses afin de retenir une poésie, la lecture à voix haute afin de mieux appréhender le contenu d'un livre, etc.
Bien sûr, un enfant dys n'est pas l'autre mais je me suis néanmoins reconnue partiellement dans le portrait de la mère, tout comme j'ai partiellement également reconnu l'un de mes enfants dans ce livre.
Merci pour ce beau témoignage!
Lien : https://letempslibredenath.w..
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