Flop, flop, flop…
Généralement, je n'abandonne jamais un livre en cours de lecture. Même s'il ne me plaît pas, je m'accroche. Mais, là, avec « sept-sept » de
Marin Fouqué, j'ai tenté et essayé de persévérer mais, au bout de 88 pages, j'ai jeté l'éponge.
Ce livre est l'histoire d'un ado du 77 (département que j'apprécie beaucoup pourtant, la campagne en bordure de Paris) qui, un beau matin, décide de ne pas monter dans le bus qui l'emmène d'habitude jusqu'à son établissement scolaire. A la place, il reste assis dans l'abribus, sur son banc à regarder les voitures passer et à réfléchir sur sa (courte) vie et celle de ses copains du sud 77.
Les phrases sont courtes, les idées tournent en boucle comme le joint dans la main de cet ado et le livre s'enlise. Les idées sont jetées au petit bonheur la chance, sans aucune construction et, malheureusement aussi, avec très peu de ponctuation.
Après 88 pages, je n'en pouvais plus, j'ai dit STOP et me contrefiche de savoir, si oui ou non, ce ket va bouger ses fesses de ce banc…
(la critique de Litteraflure mérite le détour et illustre très bien mes pensées)