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Féminologie tome 3 sur 4
EAN : 9782721006226
186 pages
Editions des Femmes (20/09/2012)
3/5   2 notes
Résumé :
« Penser en femme d’action, agir en femme de pensée… La pensée qui m’a poussée à agir, en créant le Mouvement de Libération des Femmes en octobre 1968 avec Monique
Wittig et Josiane Chanel, questionne depuis quarante-quatre ans – et bien avant, depuis mon expérience de la gestation – la compétence de procréation de toute femme comme productrice de richesse, comme moteur de l’évolution de l’Homo erectus à aujourd’hui.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Génésique… Quel mot étrange… Pour peu qu'on ne connaisse pas non plus l'auteure de l'ouvrage qui porte ce nom, Antoinette Fouque (ce qui était mon cas), on pourrait difficilement se faire une idée du contenu du livre s'il n'était pas accompagné de la mention suivante : Féminologie III (en quoi consistent la Féminologie I et II ? nous ne le saurons jamais…). Manière d'attirer un public vaste ? Peut-être, mais risque aussi d'attirer des lecteurs qui s'attendent à voir s'élaborer sous leurs yeux les grandes lignes d'une théorie féministe, avec tous les risques et toutes les approximations que cela comporte.


Génésique, Féminologie III n'est pas un livre sur lequel Antoinette Fouque a un jour décidé de plancher dans un objectif précis. Il s'agit plutôt d'un recueil de textes qu'elle a écrits pour différents supports tels Le Nouvel Observateur, Elle ( !) ou pour la revue Des femmes en mouvement ; d'extraits d'entretiens échangés par exemple avec Christophe Bourseiller, Coline Serreau (réalisatrice du film Solutions locales pour un désordre global) ou Benoîte Groult ; d'interventions réalisés par Antoinette Fouque elle-même en tant que députée. Tous ces textes sont réunis autour de la question énigmatique de la Génésique –concept qui fera l'objet d'une enquête menée par le lecteur à l'aide des indices que souhaitera bien lui accorder l'auteure.


L'idée principale est la suivante : la femme doit se réinvestir de sa fonction de procréatrice –individu doté de la capacité non-universelle d'accueillir en soi un futur individu, de le mettre au monde et de l'élever. L'oubli de cette capacité fondamentale, le fait que la grossesse soit souvent considérée comme un défaut nuisant aux fonctions professionnelles et retirant la femme du milieu actif et productif, aliène la femme à elle-même et la prive d'un rapport plus authentique qu'elle pourrait mettre en place avec les autres femmes dans cette reconnaissance du partage d'une capacité fondamentale –ce qu'Antoinette Fouque nomme « homosexuation ». A défaut de se reconnaître dotées d'une compétence particulière, les femmes oublient qu'elles sont nécessaires à la survie de l'humanité et acceptent la domination masculine. Elles se mettent elles aussi à considérer que la grossesse est une période de mise à l'écart, et occultent les pouvoirs fantastiques d'altruisme et de mise à l'écoute qu'elles développent à l'occasion de ce processus.


« J'ai parié sur la libération par une gestation porteuse d'identité, donc de libération de l'aliénation symbolique à la structure phallocentrique. Tout ce que disent les femmes enceintes aujourd'hui va dans ce sens : affirmation de leur désir matriciel, procréatif et créatif, qui n'exclut pas leur pulsion d'ambition. »


Pour Antoinette Fouque, de nombreux enjeux sont attachés à cette redéfinition des priorités. Tout d'abord se pose la question de la pertinence des notions de « père » et de « mère », dans des processus de mise au monde à la fois biologique, lors de la parturition, mais aussi de mise au monde sociale et intellectuelle (comme Giovanni Papini l'a écrit : « Il existe donc, pour chaque homme, trois naissances qu'il faut tenir séparées : la naissance pour la mère ; la naissance pour le monde et la naissance pour nous-mêmes »). Les notions législatives de « mère biologique » et de « mère porteuse » ne trouvent plus de sens lorsqu'on considère la génésique. Mais ce sont là des particularités locales à gérer.


D'une manière plus générale, Antoinette Fouque parie sur la remise en question de la structure phallocentrique pour libérer le monde des souffrances que lui infligent le capitalisme ou les totalitarismes politiques, associés à une manière de penser individualiste et donc essentiellement masculine. Pour Antoinette Fouque, en effet, l'altruisme et la capacité d'écoute sont des capacités majoritairement féminines qui découlent de l'évènement –passé, présent ou futur- de la grossesse.


« L'économie du profit et de la capitalisation est une économie de gaspillage, masculine. On sème à tout vent du sperme, qui se perd à chaque éjaculation. On le gaspille comme on gaspille les ressources. »


La définition de cette génésique est intéressante car elle propose une vision du monde différente de celle qu'on nous propose habituellement. On ressent parfois certains extrémismes, notamment lorsque Antoinette Fouque établit une distinction trop restrictive hommes / femmes –mais on comprend qu'elle se place à distance et qu'elle effectue un tracé global d'une pensée qu'elle considère, de toute manière, à l'échelle mondiale.
Un autre problème vient de l'écriture. En effet, Antoinette Fouque (peut-être parce qu'elle a fréquenté Lacan trop longtemps ?) s'exprime souvent avec des notions qui lui sont propres –le terme de « génésique » est un exemple parmi d'autres- mais qu'elle ne juge pas forcément nécessaire de définir, laissant patauger son lecteur dans des tentatives peut-être ratées d'interprétation. Ses théories traitent également beaucoup avec le symbolisme, tentant de cette façon de pallier à l'obscurantisme de ses propos, mais risquant de faire plonger ses théories dans un versant mystique qui pourrait avoir le désavantage de lui ôter une certaine part de crédibilité.


Dernier risque pour la route ? Celui de décevoir les plus ardents féministes. On découvrira, au fil des entretiens d'Antoinette Fouque, que l'auteure ne désire se rattacher à aucun mouvement idéologique. Cette absence d'engagement, qui s'accompagne d'un esprit critique lucide et ouvert, est tout à l'avantage d'Antoinette Fouque, mais peut-être surprenant pour des lecteurs que le terme de Féminologie indiqué sur la couverture de l'ouvrage avaient peut-être pu attirer. Quoiqu'il en soit, l'auteure se justifie très clairement sur cette prise de distance, et achève de convaincre sur l'engagement personnel qu'elle investit à propos de la Génésique.


Que retient-on de cet ouvrage ? Outre la théorie principale de la Génésique –porteuse d'idées intéressantes et originales-, on verra se dessiner en filigrane le parcours d'une femme qui a su défendre ses idées au sein de plusieurs mouvements, du groupe Psychanalyse et Politique au groupe d'édition Des femmes, dans lequel est d'ailleurs publié le présent ouvrage. Si tout semble limpide lorsqu'on lit Antoinette Fouque, reste encore à savoir de quelle manière elle compte remettre en question la structure phallocentrique qui régit selon elle notre société… le rassemblement des femmes dans la poursuite d'une collaboration idéologique sera-t-elle suffisante ? Pour l'auteure, il s'agit en tout cas de la première étape du cheminement qu'il est nécessaire de conduire. Et sans doute n'a-t-elle pas tort… Si les hommes ne souhaitent pas accorder de crédit au travail effectué par les femmes –travail de mise au monde, travail d'éducation, travail de création-, alors les femmes doivent prendre conscience qu'il leur revient de pallier à cette ingratitude et de s'autoriser enfin à se reconnaître à leur juste valeur.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Sitôt reçu, sitôt lu. J'ai eu pourtant beaucoup de mal à synthétiser une critique de cet ouvrage. Cela est en grande partie dû à son architecture.
Mais commençons par le commencement.
Dans le cadre de l'opération Masse Critique, j'ai eu le plaisir de recevoir ce livre en ayant coché au hasard plusieurs cases ; l'objectif étant d'être totalement surpris !!
A première vue, Il s'agit d'un ouvrage esthétiquement beau et très agréable au toucher. L'illustration de la couverture me plaît. La couverture est intrigante à plusieurs titres. Tout d'abord, je ne connais pas Antoinette Fouque. Les termes « génésique » ainsi que « féminologie » ne me disent rien de prime abord. le « III » me déçoit un peu (dois-je connaître le « I » puis le « II » pour comprendre le « III » ?). Enfin, la maison d'édition "des femmes" m'est totalement inconnue…
Décidément, pour une surprise, c'en est une !!
Le quatrième de couverture me renseigne sur l'auteure, cofondatrice du Mouvement de Libération des Femmes. C'est un mouvement qui a souvent été décrié, critiqué, jugé, … je vais enfin pouvoir me faire une idée plus précise du M.L.F.

Génésique a deux sens. le premier : qui a rapport aux faits physiologiques de la génération. le second sens : qui a rapport à la genèse d'un corps, d'une substance, d'un être.

Féminologie : « science pour rendre compte des faits, de la vie, de l'existence de femmes. » P152

Revenons à l'architecture de cet ouvrage.
Cet essai est composé par une succession d'extraits d'entretiens ou d'articles qu'Antoinette Fouque a réalisé de 1974 à nos jours. Cette technique a pour avantage de rendre la lecture plus facile, d'aérer le texte, de permettre à partir de mots simples d'exprimer des notions et des idées très importantes. En résumé, de vulgariser la psychanalyse créée par l'auteure. Mais, ce procédé d'édition a aussi, à mes yeux, le gros inconvénient de faire apparaître beaucoup de redites, de rabâcher les mêmes notions, certes très intéressantes, mais qui finissent par lasser le lecteur que je suis.

Cet essai est donc divisé en trois parties que je trouve assez inégales en tout point.

La première partie « la gestation comme paradigme de l'éthique » constitue la notion essentielle de cet essai. Tout au long des 74 pages, les notions de gestation, de femmes porteuses (à différencier de mères porteuses), d'anthropocultrices sont très bien expliquées. Les travaux de Lacan et Freud sont aussi abordés de belle façon.

La deuxième partie narre les conditions de l'époque qui ont fait éclore le MLF. Plusieurs entretiens ont vivement attiré mon attention.
Tout d'abord, la « confrontation » entre Antoinette Fouque et Benoîte Groult (journaliste, écrivaine et militante féministe) qui permet de faire la différence entre les termes et notions de féminologie et de féminisme (très différents, figurez-vous !!).
L'entretien mené par l'auteure auprès de Aung San Suu Kyi est celui qui m'a le plus plu.
Il met en exergue leurs différences de point de vue de femmes entre l'Occident / l'Orient, pays riche / pays pauvre, démocratie occidentale / orientale. le message porté par cette femme politique birmane, prix Nobel de la paix, me semble être la meilleure des voies pour que le statut de la femme progresse dans le monde ; sa « stratégie » me semble plus intelligente, plus réfléchie.

La troisième et dernière partie s'intitule « libido creandi ». Tout un programme …
Et, à ce moment, je me tourne vers ma bibliothèque, je sors ma calculatrice :15%. Quinze malheureux petits pour cents de mes ouvrages sont écrits par des femmes. Mon côté féminin en prend un coup, je sens la révolte qui monte en moi. Et là je dis, oui, bravo Antoinettte, il fallait la créer cette maison d'édition « des femmes » pour que retentisse la voix des femmes dans le monde (voir P118). Bouquet final, un entretien avec Benjamin Moser, biographe de Claire Lispector. Un régal !!

En conclusion, pour « l'être humain du genre masculin » que je suis, cet ouvrage m'a permis de prendre conscience de ce qu'est une femme du point de vue psychanalytique, de la difficulté qu'elle peut avoir de faire sa place dans la société, de son rôle essentiel dans l'avenir de notre société. Pour utiliser le même type de vocabulaire utilisé par l'auteure qui, à bout de champ dit que notre société est phallocentrée depuis la nuit des temps (ce qui, après réflexion, m'apparaît comme certain), je dirais, que cet ouvrage est un peu trop « utérocentré ». C'est évidemment de bonne guerre, mais le fait d'occulter totalement le genre masculin (à quelques passages près) rend cet ouvrage « -iste » (extrémiste, féministe, …).
Antoinette Fouque excelle quand elle parle des autres femmes (Aung San Suu Kyi, Lispector, ..). Je la trouve moins convaincante quand elle théorise sur la féminologie.

Babéliots, babéliotes, à vous de vous faire une idée. Je tiens à votre disposition cet ouvrage afin que son message puisse être transmis au plus grand nombre d'entre nous.

Encore merci aux éditions « des femmes ».
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Antoinette Fouque, née à Marseille le 1er Octobre 1936 est une militante pour l'émancipation des femmes. Psychanalyste, éditrice, essayiste, politologue et femme politique française, elle a lancé "les éditions des femmes" et créé la collection littéraire "bibliothèque des voix".
Génésique, Féminologie III est un recueil de textes écrits entre 1974 et 2012 disposés dans un ordre non chronologique qui s'articule autour de 3 postulats:
1. la gestation comme paradigme de l'éthique:
La gestation est présentée comme le paradigme du don, c'est à dire l'accueil de l'autre.
Une réflexion est menée sur la gestation pour autrui.
La terminologie de "génésique" est définie: " l'utérus est le premier environnement de l'être humain".
"Je ne crois pas que la terre soit un utérus mais je crois en revanche que l'utérus est à la fois une terre et un monde, terreau de la civilisation, de la culture. Toute la phylogénèse re vécue au niveau de l'ontogénèse, c'est la génésique" p.35
De même, la féminologie est une science pour rendre compte des faits, de la vie, de l'existence des femmes.
Antoinette Fouque considère que les femmes sont productrices de vivant, anthropocultrices et dit également: " la procréation est création. La génésique peut faire résistance à la capitalisation du vivant".
2. le MLF, un mouvement de civilisation.
"Du réel au vivant, voilà ce qu'était le début du MLF. C'est pour cela qu'il est si difficile d'en faire l'histoire. Il faudrait être poète plus qu'universitaire féminologue plus que féministe, pour dire la fécondité de la naissance et des années premières, l'éclatement et la libération de la vie".
Dans cette partie, elle introduit la notion de gynocide, défend un Grenelle des femmes, et nous fait entendre les voix de Benoîte Groult et Aung San Suu Kyi.
3.Libido Creandi.
Où nous entendrons parler de l'artiste Louise Bourgeois et de Clarice LIspector, écrivaine.
"Nos démocraties oublient que l'enfant qui vient est un cerveau pour demain plutôt qu'une bouche à nourrir".

La pensée d'Antoinette Fouque découverte grâce à Masse critique pourrait paraitre parfois difficile à suivre car de nouvelles terminologies y font leur apparition mais c'est aussi cela qui est intéressant.
C'est une pensée qui refuse tous les "ismes", qui pose de manière inédite la question des femmes et du corps dans la théorie psychanalytique.
C'est un livre essentiel pour qui se penche sur la condition féminine.
Merci aux éditions "des femmes".



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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Fille ou garçon, chacun de nous est né d’un corps de femme. J’affirme depuis longtemps que c’est là « le premier environnement de l’être humain ». Il nous aura non seulement offert l’hospitalité charnelle, le gîte et le couvert, mais il nous aura fait grandir, nourris de sa chair, transmis son héritage : en même temps qu’il aura sculpté notre corps intégral, parfait, il l’aura équipé pour penser et parler. Ce n’est pas un miracle. C’est une œuvre d’être humain, un perfectionnement depuis des millénaires d’une espèce par ses femelles intelligentes.
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« La démocratie reconnaît l’individualisme : c’est parce que nous reconnaissons que tous les gens sont différents, et que tous ont des points de vue distincts, que nous acceptons aussi qu’il y a un besoin d’institutions qui nous permettront de travailler ensemble malgré nos différences et d’arriver à des réponses. Je pense que c’est ce que la démocratie apporte. Vous connaissez ce proverbe anglais qui dit : nous devons être d’accord pour être différents (« We must agree to differ »). C’est un proverbe démocratique. »

Aung San Suu Kyi
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A partir de l’expérience génésique qui a fait de moi à mon tour un corps natal, je lis dans tous ces récits judéo-grecs dont Levinas dit qu’ils sont l’Europe, dans toutes les fables dans lesquelles nous avons été élevés, le même fantasme auto-érotique des hommes. J’y vois l’évidence de leur appropriation de la procréation comme création suprême, avec anéantissement des femmes et de leurs compétences, qu’il s’agisse de la Bible avec Eve ou de la Grèce avec Athéna, qui naît toute armée de la tête de Zeus.
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La pulsion épistémophilique, dont l’aboutissement serait l’utérus artificiel, la reproduction des espèces animales sans les femelles et de l’espèce humaine sans les femmes, est la pulsion qui, à la fois, fait aller sur la Lune et fait détruire l’Amazonie. C’est l’ambivalence de la création destructrice, de la pulsion de mort dominant indéfiniment la pulsion de vie. Jusqu’ici, c’est quand même, me semble-t-il, la pulsion de vie qui a dominé la pulsion de mort, puisque nous sommes encore là.»
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Il y a l’eau qui va manquer, l’air qui est pollué, le feu qui dévaste et la terre qui se dessèche… et il y a le cinquième élément de l’écologie humaine, qui est la chair, premier contenant de l’humain. On voit l’épuisement des ressources naturelles, mais on ne voit pas l’épuisement des corps des femmes. Pourtant, il faudrait comprendre ce que l’accablement de ces corps de ces femmes pauvres, dénutries, malmenées, entraîne de carences physiques, de malformations physiques, pour les générations futures… Nous sommes en train de développer une humanité malade, parce que ces femmes ne sont pas considérées pour ce qu’elles sont, les gestatrices de l’espèce en devenir.
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Avec Sabine Huynh & Patricia Godi Lecture par Dominique Reymond Rencontre animée par Francesca Isidori Lecture & rencontre Figure majeure de la poésie américaine, Anne Sexton (1928-1974) est l'autrice d'une oeuvre poétique composée de plus d'une dizaine de recueils précurseurs. Prix Pulitzer en 1967, Tu vis ou tu meurs est reconnu comme un chef-d'oeuvre. « Si l'exploration des liens de parenté occupe une place centrale dans la poésie d'Anne Sexton, sa nouveauté réside aussi, fondamentalement, dans la venue à l'écriture de l'autre relation qui a interrogé la psychanalyse, la relation des mères et des filles. Dès lors que le sujet lyrique se situe en tant que fille dans nombre de poèmes, de même qu'en tant que génitrice, l'oeuvre entreprend doublement de pallier le silence qui a entouré les généalogies féminines » Patricia Godi
Les quatre recueils présents dans cette édition sont traduits pour la première fois en français par Sabine Huynh, qui a fait de la traduction de l'oeuvre d'Anne Sexton un projet de vie.
À lire - Anne Sexton, Tu vis ou tu meurs, trad. de l'anglais (États-Unis) par Sabine Huynh - présenté par Patricia Godi, éditions des femmes – Antoinette Fouque, 2022.
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