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Camille Trencavel tome 1 sur 2
EAN : 9782359733020
216 pages
Ravet-Anceau (28/01/2013)
4.2/5   15 notes
Résumé :
À Boulogne-sur-Mer, le directeur d'une fondation hospitalière chute mortellement de sa terrasse. La thèse de l'accident semble plus que douteuse. Mais qui peut bien en vouloir à ce directeur ? C'est ce que cherche à découvrir Camille, une journaliste un peu trop curieuse. Pour ce, elle va s'introduire dans les arcanes complexes des administrations de santé. Elle se retrouve alors au coeur d'un véritable complot politico-financier qui dépasse largement le milieu hosp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce polar m'a un peu surpris et dérouté, non par le fond mais par la forme. Commençons par le fond : une histoire politico-financière qui monte au plus haut de la République. Ça vous évoque quelque chose ? Nicolas-Raphaël Fouque fait un mix des différentes affaires qui ont encombré les journaux et autres médias depuis des années, pour en créer une à la mesure de son livre et de ses personnages. Clairement expliquée, on comprend aisément les rouages et les implications de chacun. Pas nouveau, malheureusement. Ce que je ne comprends pas dans ces affaires-là, c'est comment des hommes censés être des gens intelligents peuvent encore penser passer entre les mailles des filets de la justice. Comment après toutes les histoires de détournements de fonds, de trafics divers dont on nous rebat les oreilles depuis 30 ans, des hommes de pouvoir tentent encore le diable pour un peu plus de pouvoir ou d'argent ?
Bon, cet aparté clos, venons-en au fond qui m'a dérouté, mais pas désagréablement, au contraire, je trouve toujours plaisant d'être un peu bousculé dans mes lectures. L'auteur débute son histoire par une présentation de certains personnages dans une écriture nette, précise qui n'omet aucun détail, une écriture quasi chirurgicale (c'est pour être raccord avec le thème)
Puis, il déroule son scénario de la même manière, comme un rapport minutieux des faits : des petits chapitres très clairs, précisément situés dans le temps par rapport à la mort du directeur de la fondation. On n'est jamais perdu, que l'on soit dans le présent ou dans le passé. C'est un vrai reportage qui démonte les mécanismes de la malversation point par point et les implications des politiques
Là où il est déroutant NR Fouque, c'est que par moments, il procède totalement différemment, par ellipses, par petites touches successives, notamment lorsqu'il s'intéresse à la vie privée de ses personnages. le lecteur doit deviner entre les lignes ce qu'il ne dit pas clairement. Un peu comme si l'éditeur (l'excellente maison Ravet-Anceau) avait omis de publier certaines pages du manuscrit. Déroutant un peu au départ parce qu'il nous a habitués à lire tous les détails au début de son roman, mais comme les habitudes sont faites pour être changées, le procédé est une excellente idée qui oblige le lecteur à faire lui même le lien entre les informations que l'auteur distille ça et là. Faire confiance à l'intelligence du lecteur, c'est un pari risqué, mais quand ça tombe sur moi, ça passe facilement (comment ça mes chevilles ? Elles vont très bien !).
Un polar de 200 pages, actuel, ancré dans la réalité, très maîtrisé (pas mal pour un premier essai de l'auteur dans ce genre), très bon quoi, comme très souvent chez Ravet-Anceau.
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Le commentaire de Nathalie :
Un roman qui nous mène au coeur d'un complot et qui sème les cadavres sur son passage. Une jeune journaliste questionne et pose les bonnes questions malgré les ombres noires. Elle va entrer dans un monde très fermé presque secret. le monde des affaires et de la politicaillerie. Des secrets, de l'argent, des scandales, des magouilles très bien cachés qui malheureusement maintenant, se trouve entre les mains d'une bonne personne. Qui peut bien vouloir la mort d'hommes et de femmes importants au sein de cette ville et de la fondation. Qui peut avoir peur au point de faire le ménage autour de lui. Une seule personne possède la vérité et pourra faire éclater les preuves au grand jour. Mais cette personne se cache, Camille doit la retrouver si elle veut que tout s'arrête et que la vie recommence.
L'auteur nous entraîne dans un monde presque noire avec parfois des petits moments de douceurs. Des personnages tous plus intrigants les uns des autres. Des revirements parfaits et des intrigues surprenantes.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Une nouvelle fois l'auteur déploie une parfaite maîtrise de son sujet, ce qui rend le récit captivant toujours servi par une plume faisant penser à un scénario. Les phrases sont courtes, percutantes, on est totalement immergé dans le récit. Tout le monde nous paraît suspect jusqu'au bout. le déroulement de l'histoire est maîtrisé, les twists bien amenés, les éléments finissant par s'imbriquer à la perfection à la fin.

Seul bémol pour moi, cette fois je me suis un peu perdue parmi les différents personnages, ce qui ne m'était pas arrivé avec le roman '' Une vieille affaire''.

C'est à nouveau un très bon polar politique que signe l'auteur et j'ai hâte de découvrir sa plume dans un autre style
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J'avais lu une vieille affaire et j'ai beaucoup aimé. J'ai découvert le crâne de Malpasset. Ça se passe avant. C'est vraiment une belle réussite. Un bon roman noir avec des twists. Un personnage de député subtil. Tout le monde nage dans le gris. Bravo!
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une écriture cinématographique pour ce livre manifestement très bien documenté, qui évoque le détournement d'argent public... A lire d'urgence !
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Hadrien Grandvillier invita Camille Trencavel à déjeuner. Ils restèrent dans la cafétéria. Il s'étonna toutefois qu'elle ne fût pas plus pressée de partir pour couvrir d'autres événements. La mort de Fregelsberg n'était pas la seule actualité locale même si elle devait certainement être la principale. La jeune femme lui indiqua qu'elle était en congé pour la semaine. Le décès serait couvert par le collègue avec lequel elle était arrivée. Avant d'accepter l'invitation, elle s'était isolée quelques minutes pour prévenir Clément qu'il était inutile qu'il l'attende. (p.40)
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Elle lui avait trouvé une figure d’artiste avec ses cheveux châtains bouclés, qu’il portait milongs. Sa mine contrastait avec l’idée qu’elle se faisait du policier habituel, trop inspirée, par certaines images conservées l’esprit à la suite d’un reportage au sein de la brigade anticriminalité de Seine-Saint-Denis. C’était un autre monde et un autre lieu. Elle avait trouvé au policier un regard doux presque attendrissant. En s’approchant de lui, elle avait constaté qu’il avait les dents écartées. Cela n’enlevait rien aux traits délicats du jeune homme.
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Il avait besoin de marcher pour s’aérer et tenter de remettre chaque idée en place. Pivardo l’avait étourdi. Un instant, il songea que cette ascension sociale qu’on lui promettait n’avait aucun sens. Une nuée d’oiseaux passa au-dessus de sa tête. Il imagina qu’il devenait l’une des mouettes qui tournait autour des rochers, préoccupée seulement par la recherche de sa nourriture. Il songea au plaisir que cela devait être de voler, de bouger ou de voyager, de n’être plus mû que par le désir ou par l’instinct.
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L'homme était allongé sur le côté. La tête reposait dans l'herbe sans que l'on puisse distinguer ses traits, on aurait pu croire qu'il dormait si on on s'était arrêté à cette vision.
La position du corps était étrange. Le bras gauche était tordu. Les jambes n'avaient pas non plus un alignement naturel. Le cadavre était totalement désarticulé.
Une petite flaque rouge était perceptible. La terre n'avait pas encore tout absorbé. (p. 19)
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De fil en aiguille, peu absent et disponible, il fut enfin titularisé. Sa mère pleura de joie. Il devenait fonctionnaire. Il ne lui manquait plus qu’une femme. Sa mère espérait et à la fois redoutait le départ de son fils. Ils étaient certes à l’étroit dans le petit pavillon mais la présence chaque soir du jeune homme rompait les longs silences qui s’étaient immiscés progressivement dans le couple.
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