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Critique de july57


Une jeune fille bretonne qui tombe amoureuse d'un bel officier allemand pendant l'Occupation, un thème classique souvent repris dans la littérature, me direz-vous...

Mais dans ce récit, cette histoire d'amour est traitée avec beaucoup de finesse et de poésie.

Glaoda est une jeune fille d'une vingtaine d'années qui habite non loin de Brest avec son père veuf. Elle est étudiante à Rennes mais les cours sont suspendus en raison de la guerre.

Hermann Christaller est un officier allemand, affecté à la construction du Mur de l'Atlantique, qui s'installe en réquisition chez Glaoda et son père.

Glaoda est séduite de suite par cet officier charmant et très cultivé. Beaucoup de choses les rapprochent, notamment leur amour réciproque pour la peinture.
A ce propos, je me suis renseignée sur le peintre Caspar David Friedrich dont il est beaucoup question dans le livre.
Les rapports entre Glaoda, son père et Hermann sont très bien analysés. Chacun a ses petits secrets qui seront dévoilés au fil des pages, toujours avec beaucoup de réserve et de pudeur.

"Les silences de la guerre" est un pendant au livre de Jean Vercors "Le silence de la mer" mais avec une écriture plus féminine.
Un livre sur l'amour et l'amitié comme sentiments intemporels et inconditionnels et qui sont à faire passer avant la guerre et les "qu'en dira-t-on".

Cette histoire est également un hommage à toutes ces histoires (d'amour) qui sont passées sous silence pour échapper à la honte et au mépris.
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