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3,51

sur 192 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Des fois drôle, parfois triste et généralement désabusé avec une bonne dose d'autodérision, Jean-Louis Fournier se lamente de sa solitude.

Dur de finir seul, comme un vieux con lucide
Lien : https://www.noid.ch/je-ne-su..
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Une collection de pensées sur la solitude et la vieillesse que l'on picore avec fluidité. le texte est très aéré, court, sans intrigue particulière, on passe d'une idée à l'autre, parfois au détour d'une pensée philosophique ou d'un bon mot.

Un beau texte, ciselé, épuré, dont l'amertume est palpable malgré l'humour de l'auteur, omniprésent. Un humour très gris, sinon noir.

Mais lorsque on referme le livre, on a l'impression d'avoir survolé le journal intime d'un vieil homme esseulé, et pas grand chose de plus. On reste un peu sur sa faim.
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Elle pèse comme un poids mort. On peut la traîner partout, mais souvent, c'est elle qui nous suit, pire qu'une ombre. Elle nous attrape parfois quand on ne s'y attend pas, et amène avec elle la mélancolie. Nous assaillir de plein fouet, oui, elle sait faire. Elle peut être une envie, un besoin, une pensée, un trait de caractère, et même un quotidien. Des heures sombres, elle peut nous faire passer. Qui est-elle ? La solitude.
L'auteur, après la mort de sa femme, expérimente une vie entre quatre murs, seul, où les volets fermés des voisins le terrifie, le nargue, le toise, et le renvoie à son propre isolement.
Le roman est nuancé : on sent une certaine malice dans son écriture, comme un regard en coin, un clin d'oeil, mélangée à de la tendresse, un subtil appel au secours, reservé, retenu, mais aussi l'immensité de la solitude qui emporte tout, et migre souvent en tristesse.
On reconnaît son écriture franche, piquante, déroutante, un brin sarcastique avec un humour plutôt noir, et qui a d'ailleurs fait le succès de « Où on va, papa? », controversé parce ce qu'il est celui qui choisit « d'en rire plutôt que d'en pleurer ».
Après tout, chacun appréhende à sa manière les drames de sa vie pour pouvoir rester debout. Malgré tout, la vague de l'émotion, pourtant présente je le reconnais, a glissée sur moi sans s'arrêter, oubliant au passage de m'en procurer, et m'enlisant plutôt dans l'ennui et la lassitude, avec un petit soupir de soulagement à la fin
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