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Critique de Mamaillou


Encore un JL Fournier. Cette fois, c'est sur sa fille qui est partie dans le sud vivre avec Monseigneur (comme l'appelle JL Fournier) et sa foi en Dieu. Elle n'est visiblement pas dans une secte mais elle ne voit plus ses parents ; mais à besoin visiblement de leur argent.
Comme ses autres romans, c'est plein d'humour noir mais aussi ou surtout plein de douleur : cet homme souffre de l'absence de cette fille qu'il ne reconnaît plus.
Livre très court, écrit de la même façon que les autres, des saynètes qui se succèdent. A la fin un droit de réponse de sa fille.

L'humour bleu et rose bonbon, ça n'existe pas.
L'humour, c'est noir.
L'humour, c'est une parade, un baroud d'honneur devant la cruauté, la désolation, la difficulté de l'existence.
L'existence, ce n'est pas un grand lac de lait tiède dans lequel une humanité rose barbotte en échangeant des gentillesses, des confiseries et en chantant des cantiques. C'est plein de sang, de boue noire, de bruit et de fureur.

Mais quelle superbe déclaration d'amour il fait à sa fille ! La fin :

Je t'attends pour goûter.
Dépêche-toi, tout va refroidir.
Quand tu rentreras, il y aura un immense bonheur.
J'attends depuis plus de 10 ans.
Pour une fois, j'ai de la patience. Tu vas revenir.
On a plein de choses à se dire, tu as des nouvelles chansons à m'apprendre, j'ai de nouvelles histoires à te raconter pour te faire rire....
Dépêche-toi, tout va refroidir.
Je voudrais te voir agiter ton mouchoir et rire quand je vais partir.
Reviens,
avant que je m'en aille.
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