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3,25

sur 388 notes
C'est le quatrième ouvrage de JL Fournier que je lis. J'avais adoré l'ironie des 3 autres, ironie que je n'ai pas retrouvée ici. Les chapitres sont courts et à mon sens l'ouvrage n'a pas de consistance. Il part dans tous les sens et rate sa cible. J'aurais aimé être touchée par ces mots, sourire … hélas cette fois le talent n'y est pas,
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j'avais été marquée par « où on va papa ? » de Jean-Louis Fournier, il y a dix ans. Compatissante pour le père de deux garçons handicapés et puis aussi un peu troublée par le flou entretenu entre réalité et fiction. En parcourant La servante du seigneur, qui traite de la conversion de sa fille, je reste très mal à l'aise. La déclaration d'amour d'un père à sa fille ressemble à un règlement de compte public. C'est bien écrit mais cruel. de quoi se demander si le père ne donne pas involontairement, en filigrane, les clés pour comprendre l'éloignement de sa fille…
une lecture passionnante si on prend le temps du recul. des dernières pages, rédigées par Marie, nous y aide.
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Je retrouve un de mes auteurs préférés avec son livre « La servante du Seigneur ». Avec toujours cet humour noir Jean-Louis Fournier parle à sa fille, exprimant à travers ses écrits son incompréhension suite à son choix de vie. En effet, Marie est entré dans les ordres et ne vie que pour son Seigneur. Elle a choisi de donner sa vie à Dieu et de se retirer afin de vivre en paix auprès de la religion. Un choix difficile à comprendre pour ce père qui trouve sa fille changée, moins souriante, moins drôle, moins présente. le fait est, qu'elle ne lui accorde maintenant que peu de temps ayant pris de la distance face à ce père qui ne comprend pas. Mais après tout, un père bien qu'il soit en désaccord avec les choix de son enfant ne devrait-il pas se réjouir qu'il soit heureux ?

Cet ouvrage est bien particulier et traite tout de même d'un sujet délicat ; la religion. Jean-Louis Fournier est toujours assez cru et c'est ce qui fait le charme de son écriture, cependant il y a des limites à ne pas dépasser et ici je trouve qu'elles l'ont été. Comme un règlement de compte, beaucoup de ses textes sont balancés à la figure de Marie, bien que ça soit avec des mots. Ne pas comprendre est un fait mais dénigrer en est un autre, c'est le sentiment que j'ai ressenti au cours de ma lecture. Bien dommage de la part de cet auteur que j'ai toujours apprécié dans ses précédents récits de faire preuve ici de méchanceté et de mépris. J'ai tout de même apprécié le droit de réponse de Marie en fin d'ouvrage qui y met un bon point final puisqu'elle remet les points sur les « i » et répond à quelques unes des remarques de son père qui n'avait finalement pas l'air de la connaître si bien que ça. Et qui mieux que la principale concernée pour en parler ?
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Décevant et dérangeant, voilà l'impression que je garderai de ce livre.
Pourtant j'aimais beaucoup la plume de Jean-Louis Fournier que ce soit dans "Où on va papa", "Veuf","Je vais t'apprendre la politesse", etc... mais dans ce livre j'assiste en spectatrice à un déballage de linge sale - un peu comme si j'assistais à une scène de ménage en dînant chez des amis-.
Je comprends le désarroi de cet homme dont la fille a choisi une autre vie, un autre chemin mais ce déballage devait-il être public ?
J'ai été plus touchée par les quelques pages de la fille en réponse à la diatribe du père.
En réalité je pensais en lisant le titre que la fille de cet "anticlérical" était entrée en religion et j'imaginais retrouver l'humour caustique de cet écrivain. Je retrouve plutôt l'amertume d'un parent qui dirait en substance " avec tout ce qu'on a fait pour toi". Je déconseille fortement de commencer la lecture de cet auteur par ce livre.
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Un bon et bref moment de passer comme d'habitude avec Jean-Louis Fournier qui ne déçoit jamais.
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Notes et réflexions sur sa fille qui a épousé la religion et s'est détournée de son père, en lui en voulant sur de nombreux sujets. Livre touchant.
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Le livre :

Jean-Louis a trois enfants : deux garçons et une fille. Ici, il s'adresse à sa fille qui est rentrée dans les ordres. Il ne la reconnaît pas. Elle le fuit et ne lui fait que des reproches. Son coeur de père en est blessé mais surtout une question l'habite : est-elle heureuse ?

Autour du livre :

J'avais beaucoup aimé le roman de J-L Fournier : « où on va papa ? » qui racontait l'histoire de ses deux fils lourdement handicapés. J'avais été touchée par son témoignage et aussi par son humour même dans les situations les plus difficiles.

J'ai apprécié ce roman, véritable cri d'un père qui souffre de voir sa fille tellement changer, devenir froide et distante dans une vie qui ne lui ressemble pas. Il ne comprend pas cette religion qui change tellement les gens, les fait devenir juges et peu compatissants.

Jean-Louis Fournier est un écrivain français né en 1938
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Une histoire d'un père qui ne reconner plus sa fille elle si gaie si heureuse si proche le même humour noir, elle maintenant si dure, d'un humour rose et bleu(cest a dire aucun), si sévère avec les autre presque dans une sectes

Ce livre est magnifique & si vous savez rire il ne sera que meilleur. Son seul défaut est que le temps est complètement aléatoire ce qui fait qu'on est perdue
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J'avais adoré "Veuf" et bien aimé "Il a jamais tué personne mon papa."
Quelle déception ici.
Une lecture très courte et quelques phrases sympathiques mais je ne vois pas grand intérêt dans ce récit.
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Un livre qu'il fallait écrire.
J-L Fournier a quelque chose à raconter.
Ça fait du bien de lire ce livre.
Il a perdu sa fille, il s'en aperçoit longtemps après, mais reconnaît après coup les symptômes du passé qui l'indiquait déjà. Cela n'arrive pas qu'à lui, malheureusement, de se rendre compte trop tard... Un peu comme dans "Jacky, la douleur et la gloire" avec leur fils, ou encore Varlam Chalamov lorsqu'il se rend compte, alors qu'il retourne dans sa famille après le "bagne", qu'il a perdu sa femme et sa fille (mais pas ses amis, évidemment, les fameux "amis de Chalamov"... un peu comme le Christ lorsqu'il dit, dans le NT, "je vous appellerai 'amis' "... ce qui signifierait : "on se comprend", en quelque sorte, j'imagine?)
En fait, personne ne serait réellement perdu à partir du moment où il aurait une certaine conscience de son état? Et là, c'est peut-être ça que J-L Fournier dénoncerait : une certaine conscience perdue, même si une sorte mensonge se serait mis à sa place?
Une "guérison" on pourrait dire ainsi, serait un retour de sa fille à une communication réelle avec son père (ce serait ce que signifierait le retour du fils prodigue? fêté par son père? ce fils qui s'était perdu et qui revient, j'imagine parce qu'il a compris quelque chose... comme s'il y avait eu un avant et un après dans sa propre conscience... ce n'est pas le fait de "pratiquer" ou non qui est mis en cause, mais l'état intérieur dans lequel on se trouve évidemment, dans ce livre... je l'ai compris comme cela en tout cas).
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