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Critique de lecassin


« Ma mère du Nord »… on l’aura compris, Jean-Louis Fournier, après nous avoir parlé de son père, de ses enfants, de sa femme, de lui-même… a gardé le meilleur pour la fin… c’est en tout cas ce qu’il déclare dans les premières lignes de ce petit opus très touchant…

Fidèle à son style, Fournier nous dépeint sa mère, sorte de « mère courage », mais le titre était déjà pris et pas question d’embrouilles avec les allemands, avec ici comme de la retenue, un peu moins cynique qu’à l’accoutumée… Et tellement plein de tendresse vis-à-vis de celle qui, non seulement lui a donné la vie, mais lui a permis de construire la sienne ; et ça n’a pas été facile.
C’est aussi l’occasion pour lui, d’évoquer longuement son père, médecin alcoolique déjà décrit dans « Il a jamais tué personne, mon papa ». On retrouve aussi l’épisode de la vierge dans les toilettes déjà présente dans « j’irai pas en enfer »… et d’autres épisodes déjà décrits par ailleurs…

Au final, un récit touchant, constitué comme d’habitude de petits chapitres en forme de chroniques… ponctués de descriptions qu’on imagine aisément de photos jaunies, et illustrés de bulletins de météo marine comme il s’en édite tous les jours en mer du Nord : ça tangue à la maison : « Grand frais en cours en mer du Nord »… GlaGla (c’était son surnom) est morte : « Mer calme, plus d’avis de vent fort en cours ni prévu »…
Emouvant.
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