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EAN : 9780785166641
184 pages
Marvel Comics Inc (24/02/2014)
4/5   2 notes
Résumé :
As the kids in the FF start growing apart, their adult supervision seems to be having some issues of their own. And when Dr. Doom ascends and the Council of Dooms girds for battle, it’s the eve of a war between the Future Foundation and Latveria. But is it also the beginning of the end for the fractious FF? Think about it — four stand-in replacement heroes and a dozen kids vs. Dr. Doom, now transformed into the ultimate power in the universe: Doom the Annihilating C... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Fantastic Faux (épisodes 4 à 8). Il contient les épisodes 9 à 16 (les derniers de la série), initialement parus en 2013/2014. L'histoire a été conçue par Matt Fraction qui a réalisé les scénarios des épisodes 9 à 11. Lee Allred a réalisé les scénarios des épisodes 12 à 16, sur la base du script de Matt Fraction et avec son aide. Mike Allred a participé à l'écriture de l'épisode 12. Joe Quinones a dessiné et encré l'épisode 9. Mike Allred a dessiné et encré les épisodes 10 à 16, avec une mise en couleurs de Laura Allred. New departure, new arrivals, "Fantastic Faux" et "Family Freakout" forment une saison des FF, c'est-à-dire une histoire avec un début et une fin. La lecture de cette série peut être utilement complétée par celle des Fantastic Four, également conçue et écrite (pour les 12 premiers épisodes) par Matt Fraction et dessinée par Mark Bagley (puis Rafaele Ienco), à commencer par Road trip.

Épisode 9 - Charles Cotta (un industriel richissime) invite les Fantastic Four de remplacement (Scott Lang, Jennifer Walters, Medusa et Darla Deering et toute la Fondation du Future à venir profiter de sa piscine géante en terrasse. Bentley 23 a réalisé une vidéo sur les Uhari (Vil et Wu). Épisode 10 - Les FF emmènent Tom Brevoort, Matt Fraction et Mike Allred faire un tour en taille miniature pour leur fournir de la matière afin de lancer un comics "FF", dans le but d'améliorer l'image publique de l'équipe. Épisodes 11 à 16 - Ces petits chenapans de la Fondation du Future ont profité de l'absence des adultes pour requérir l'aide de Maximus (le frère fou de Black Bolt). Scott Lang a décidé de passer à l'action pour neutraliser Doctor Doom. Mais d'abord il faut que son équipe échappe à la surveillance d'une version de Kang (maître du temps capable de connaître tous les futurs). de son côté, Doctor Doom tolère la présence de Kang et d'Annihilus, les manipulant pour profiter de leurs capacités.

Même si cette série FF dispose de ses propres personnages, et de son intrigue spécifique, les points de jonction avec la série "Fantastic Four (par exemple Johnny Storm d'une autre dimension, ou Jules César) font qu'il vaut mieux lire les 2 de concert. La supervision de Matt Fraction jusqu'à la fin de la série assure que son intrigue est menée à bien, comme il l'avait prévu. le lecteur constate qu'effectivement tous les épisodes précédents contenaient des éléments participant à l'intrigue globale de cette saison des FF. Scott Lang ira jusqu'au bout de sa volonté de neutraliser Doctor Doom.

Au fil de ces épisodes, le lecteur retrouve intactes (même dans ceux écrits par Lee Allred) les composantes présentes dans le tome précédent. Il y a donc ces moments de détente où les jeunes membres de la Fondation du Future se livrent à des enfantillages (Bentley 23 fanfaronnant sur le thème de sa supériorité, les moloïdes mémorisant d'autres moyens de repousser les avances d'individus draguant She-Hulk, etc.). Il y règne une forme d'humour teinté de dérision, par exemple lorsque miniaturisée avec les autres FF, She-Hulk s'inquiète d'être transportée dans la culotte de Impossible Man, ou quand Maximus effectue un bilan de sa situation tellement ahurissante que son auditoire y voit la confirmation qu'il est bel et bien fou à lier. Quelle que soit la situation, au final, il se dégage une douce chaleur humaine.

Ce tome ne se résume pas à une simple suite de moments de comédie. Matt Fraction incorpore plusieurs autres composantes. Il y a une forme de références internes aux comics qui vont de l'évocation d'HERBIE (Humanoid Experimental Robot, B-type, Integrated Electronics, un robot issu du dessin animé des Fantastic Four de 1978), à une analyse perspicace et amusante sur les couleurs des costumes des individus dotés de superpouvoirs. Rouge, jaune et Bleu : il s'agit d'un superhéros. Vert, violet orange : il s'agit forcément d'un supercriminel. Il s'en suit toute une flopée d'exemples du personnages issus des années 1960, rendant cette théorie irréfutable. Les lecteurs familiers des Fantastic Four n'auront aucun mal à identifier les individus composant le concile des Doom : Diablo, High Evolutionary, Mad Thinker, et Wizard. Même l'inclusion de Fraction et Allred dans l'épisode 10 est en cohérence avec l'un des points de l'intrigue (redonner un peu de crédibilité à l'équipe aux yeux du public) et rappelle que Stan Lee et Jack Kirby avaient fait de même à leur époque. Matt Fraction ne se limite pas à régurgiter la continuité Marvel, il se montre tout aussi habile à utiliser la maxime "Veni, vidi vici", ou à évoquer à bon escient Fitzcarraldo de Werner Herzog (1982). le summum de l'intelligence dans ces références culturelles est atteint lors d'un match de stratèges : Jules César (La guerre des Gaules) contre Sun Tzu (L'art de la guerre).

Pour l'épisode 9, Joe Quinones adopte une esthétique similaire à celle de Mike Allred, au point d'en devenir quasiment identique. Allred conserve la même esthétique que dans les épisodes précédents : une apparence rétro, presque surannée. Ce parti pris confère une sensation de comics à destination d'un lectorat relativement jeune, des images présentant une violence adoucie, des personnages capables de sourire, des postures sans exagération dramatique (parfois un peu gauche, à l'opposé des stéréotypes du genre superhéros glorifiant à l'exagération les musculatures et les muscles bandés). S'il est possible de trouver que les visages manquent parfois de grâce ou de nuance, ce choix visuel permet de rendre crédible les enfants (avec un langage corporel et des mimiques adaptées, il y en a même un qui a perdu une dent) et d'éviter la sensation que tout le monde est tout le temps à fond. Ce mode de représentation permet également d'amalgamer tous les éléments disparates dans une réalité visuelle qui leur permet de coexister sans hiatus. À condition d'accepter l'apparence rétro des dessins, le lecteur pourra apprécier des séquences bénéficiant d'une mise en scène efficace dans une ambiance dédramatisée sans être fade, avec une forme sporadique de détachement bienveillant et drôle.

Matt Fraction et Lee Allred concluent le récit par un affrontement intelligent, bien que peu probable au vu de la différence de pouvoirs des duellistes. Ils intègrent également des révélations relatives au fonctionnement des particules Pym, et à Uatu. L'énormité de ces révélations laisse augurer de conséquences significatives dans l'univers partagé Marvel. le lecteur aguerri demande à voir ce qu'il en sera vraiment avant de les prendre pour argent comptant. À l'issue de cette série, le lecteur pourra également regretter que certains personnages n'aient pas bénéficié de plus de développement pour les étoffer, en particulier Darla Deering.

En 2013/2014, l'éditeur Marvel a déjà commencé à intégrer le découpage en saison de ses séries, à l'instar des séries télévisées. Avec les 16 épisodes de la série Fantastic Four et les 16 épisodes de la série FF, Matt Fraction a conçu une saison de 2 séries dépendantes (mais pas trop), chacune avec sa tonalité et ses spécificités, pour au final 2 histoires complètes. Si son départ prématuré sur la série "Fantastic Four" a induit une baisse de la qualité de la narration, il a eu des conséquences amoindries sur la série "FF" qui conserve tout son charme, en particulier grâce à la personnalité affirmée du dessinateur.
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