La Sirène et l'Hippocampe

Dans ce quatrième conte de la série Conte fantastique et Mythologique, l'auteur nous présente Margygr, jeune sirène de 50 ans (une jeune enfant pour le peuple des mers) et Mahrajan, vieil hippocampe de bonne composition et prompt à porter secours à une jeune sirène en détresse.
C'est l'anniversaire de la jeune sirène qui a contrevenu aux consignes de ses parents mais Mahrajan veut lui faire plaisir en lui offrant un cadeau.
Comme toujours, ce conte est très court (18 pages) et comme une fable, apporte une morale à l'histoire. A vous de la deviner en lisant ce joli conte.
Un plus que je n'ai pas encore signalé dans mes autres commentaires, les couvertures sont vraiment très attrayantes et colorées. Félicitations à l'illustrateur.

Lorsque j'ai accepté ce SP, j'avais une idée en tête bien précise : déterminer le style de cet auteur sur une histoire courte avant de me lancer dans un roman plus conséquent. Je dois dire que j'ai été agréablement surpris.

« La sirène et l'hippocampe » est une nouvelle relativement brève puisqu'elle ne fait que onze pages. Et pourtant, en cet espace réduit, Yannick R. Fradin a réussi à nous créer tout un univers, avec une esquisse de sa géographie, de son fonctionnement, de ses dangers… On en apprend suffisamment sur le monde des sirènes pour comprendre l'histoire. En quelques lignes, l'auteur nous brosse le portrait des deux protagonistes : la sirène encore jeune et immature et l'hippocampe sage.

Cette nouvelle se présente sous forme d'un long dialogue entre les deux personnages, entrecoupé de scènes d'action. Cette structure n'est pas sans rappeler celle que les philosophes grecs de l'Antiquité utilisaient dans leurs discours pour présenter leurs thèses, tel Platon dans Critias. Et le fait est qu'une partie présente un courant philosophique. Mais là encore, la façon dont c'est rédigé rend le concept compréhensible et agréable à lire. Si mes professeurs de lycée l'avaient présenté comme cela, j'aurais certainement eu une meilleure note à l'épreuve de philosophie au bac. Si j'ai choisi cette oeuvre de Platon, c'est parce qu'elle est surtout connue pour son mythe de l'Atlantide. Eh bien, ce thème aussi est succinctement abordé dans cette nouvelle.

Nous avons donc là un joli conte philosophique assorti d'une morale, accessible aux plus jeunes tout en donnant aux enfants plus âgés matière à réflexion. Il nous offre plus à la lecture que la simple histoire d'une sirène qui rencontre un hippocampe. L'humour n'y est pas absent en particulier quand il aborde la description des humains (des sirènes sans queue) et de notre monde.

J'ai beaucoup apprécié cette nouvelle. C'est avec une certaine impatience que j'attends d'aborder le roman de fantasy de ce même auteur.
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Ce nouveau conte met en scène (comme le titre l'indique) une sirène et un hippocampe. Nous suivons les pérégrinations de la jeune Margygr le jour de son anniversaire. Comme les autres contes celui-ci est porteur d'une morale sur la curiosité nous rappelant combien l'on peut être imprudent lorsque l'on est jeune. Malgré les conseils d'un vieil hippocampe avisé, la jeune sirène n'en fait qu'à sa tête inconsciente des dangers qui l'entourent ou plutôt refusant de les voir.

Si j'ai apprécié cette nouvelle lecture avec toutes ses références étymologiques, je suis un peu restée sur ma faim concernant le vieil hippocampe. j'aurai aimé en savoir plus sur lui et sa spécificité. La fin quant à elle est plutôt énigmatique non pas sur le sort de Margygr mais plutôt sur son lien avec la fameuse statue. L'univers mis en place par l'auteur est toujours bien ficelé et nous donne toujours envie d'en savoir plus sur ces univers dont en entrevoit les secrets le temps de quelques pages avant de laisser leurs habitants reprendre leur vie tranquillement une fois l'histoire achevée.

Ces contes qui seront réunis en 1 recueil, semblent avoir un fil rouge qui fait le lien entre ces différentes histoires. Sous couvert de personnages mythologiques et fantastiques, une leçon est délivrée un peu comme les Fables de LaFontaine ou les contes de Perrault.
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Service presse via SimPlement.pro.

"La Sirène et l'Hippocampe" est le quatrième conte prévu dans le recueil. Il s'agit d'une histoire entre deux créatures merveilleuses, l'une est jeune et insouciante, l'autre est sage et protecteur. Leur rencontre est aussi imprévue qu'éphémère mais apporte son lot d'aventures.

Avec une plume plus légère et poétique, l'auteur nous permet d'entrevoir une amitié naissante et nous plonge dans la légende des mers, dont Atlantide. Même si l'insouciance peut s'apparenter à du courage, Margygr est une sirène de 50 ans (très jeune pour leur espèce dont la majorité est à deux cents ans) qui s'est aventurée dans un tourbillon marin. Mahrajan est un vieil hippocampe qui connaît ces lieux comme sa poche et vient sauver la sirène (et non, il ne s'agit pas d'un cheval blanc venu délivrer une princesse dans une tour de château...).

Cette histoire est simple mais efficace. Les personnages sont attachants, leur rencontre est bien racontée et la fin laisse les mots suspendus le temps d'un souffle. Yannick A.R. Fradin est capable de jongler entre les contes fantastiques et mythologiques tout en nous captivant pour chacun d'entre eux. Je remercie l'auteur de m'avoir partagé ces écrits qui ne me laissent pas indifférente.
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