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Critique de AuriAma


J'ai lu le livre dans son anglais original, je ne sais donc pas à quoi ressemble la traduction française.

Je trouve très difficile de juger ce livre... Si je ne l'avais pas lu pour le challenge Globe Trotteur, je ne l'aurai certainement jamais entamé et encore moins fini. On suit l'histoire des quatre enfants Withers, puis vingt ans plus tard leur vie adulte... et on ne peut pas dire qu'elle soit passionnante ! Un aperçu de la société d'une petite ville néo-zélandaise, vue par une famille pauvre qui tente de se fondre dans le moule de la société moderne.

Le style d'écriture est très étrange : la plupart du temps, on dirait une suite de pensées qui n'a pas été mise sous forme de phrases avec un début et une fin, comme les pensées peuvent passer d'un sujet à l'autre, sans se soucier de la grammaire. La seule partie du roman dont l'écriture est "normale" se trouve quand Toby lit le journal de sa soeur. Les observations sont aussi souvent fantasques, sans queue ni tête, avec un point de vue sans doute enfantin au début mais surtout traduisant les problèmes mentaux de Daphné et, dans une moindre mesure, Toby.

On retrouve ainsi l'expérience de l'auteur qui a passé plusieurs années internée avec un faux diagnostique de schizophrénie mais surtout une écriture bizarrement poétique, qui mérite d'être lue à voix haute. Je pense que j'aurais plus apprécié le texte si je l'avais eu en livre audio par un lecteur néo-zélandais ou encore mieux, en théâtre audio.

Malgré la valeur littéraire et culturelle du livre, je ne peux pas dire que j'en ai apprécié la lecture et j'ai été contente d'en atteindre la fin. Je lis pour me distraire ou pour en apprendre plus et, si j'en ai appris plus sur la vie en Nouvelle Zélande pendant l'entre-deux-guerres, la difficulté du style m'a donné l'impression d'étudier une oeuvre imposée en cours de littérature.
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