AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Marie-Claire Bancquart (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070383702
310 pages
Gallimard (24/05/1991)
3.71/5   101 notes
Résumé :
Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut, est un historien et un philologue, doté d'une érudition non dénuée d'ironie. «Savoir n'est rien - dit-il un jour - imaginer est tout.» Il mène une vie austère au milieu de ses livres. Mais il consacre également tous ses efforts à trouver un manuscrit du XIVe siècle, la Légende dorée de Jacques de Voragine, dont il rêve comme un enfant peut convoiter quelque jouet extraordinaire. Au cours d'un voyage en Sicile, il fait la conn... >Voir plus
Que lire après Le Crime de Sylvestre BonnardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 101 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
2 avis
1
0 avis
Le décor principal de ce récit est une profonde bibliothèque, "la cité des livres" érigée au prix de modiques pécules et d'un zèle infatigable, une collection qu'Hamilcar, le chat, défend contre tous vils rongeurs .
Le personnage principal de l'ouvrage est un philologue bibliophile, un vieux savant à la recherche de l'ancestral manuscrit de Jean ToutMouillé.
Sylvestre Bonnard, vénérable membre de l'Institut, a un peu peur de Thérèse, sa gouvernante.
Mais il sait mieux qu'il ne veut bien l'avouer déchiffrer le livre de la vie .
Il n'aime pas trop les gens raisonnables !
"Le crime de Sylvestre Bonnard membre de l'Institut" est un livre d'Anatole France, son premier roman, paru aux éditions Calmann Lévy en 1881.
C'est un livre à l'antithèse de la littérature d'aujourd'hui.
C'est un livre lent, sans véritable but mais tellement profond et agréable à lire.
Le mot y est éclairé par la lucidité souriante d'Anatole France.
Les réflexions à part, les conversations en font tout l'intérêt, plus que les situations et le fond d'un récit dont même son auteur semble peu se préoccuper.
"Nos passions, c'est nous.
Mes bouquins, c'est moi
Je suis vieux et racorni comme eux".
Anatole France a trente-sept ans mais son livre, déjà, est plein d'une sagesse désuète.
Il est entré de pleine plume dans le personnage de Sylvestre Bonnard.
L'ouvrage est composé de deux chapitres, qui pourraient être deux nouvelles distinctes mais qui, finalement, se tiennent et forment un roman par le ton, le style et le propos : "la bûche" et "Jeanne Alexandre".
La première partie présente avec gourmandise ce vieillard malicieux qui aime les livres et les gens, en même temps qu'elle démontre que le miracle de Noël n'est pas un mirage, et qu'un bienfait n'est jamais perdu.
La seconde est une longue réflexion, qui flâne le long de la vieillesse d'un homme qui reprend goût à la vie en arrachant de la misère une jeune orpheline.
"En vérité l'homme est fait plutôt pour manger des glaces que pour compulser de vieux textes".
Pourtant ce vieux texte d'Anatole France sait se faire profond, philosophique, sage et fou à la fois.
Il contient déjà en substance toute la pensée de celui qui deviendra une des plus belles plumes de son temps.
D'ailleurs "le crime de Sylvestre Bonnard", en 1882, a été récompensé par l'Académie française par son prix Montyon, le prix littéraire alors décerné à l'ouvrage "le plus utile aux moeurs".
Et pourtant, cet ouvrage d'Anatole France est déjà plein de la tranquille subversion que son oeuvre entière a portée sans jamais faiblir ...


Commenter  J’apprécie          581
Philologue et linguiste, l'érudit Sylvestre Bonnard vit avec son chat Hamilcar et sa vieille bonne Thérèse. Dans son appartement parisien, baptisé par lui, la "cité des livres, ce bibliophile passionné passe son temps le nez dans les inventaires et les catalogues à la recherche d'un livre rare, d'une pépite à acquérir. Malgré ses soixante ans bien sonnés, il n'hésite pas par exemple à se rendre en Sicile dans le but de mettre la main sur un exemplaire de la Légende Dorée de Jacques de Voragine qui de surcroît contient un texte inédit de Jean Toutmouillé ! Après bien des péripéties, le livre tant désiré finira par rejoindre sa collection grâce à une princesse russe. Si Sylvestre Bonnard est un vieux célibataire, il a connu lui aussi dans son jeune âge les affres de l'amour. La jeune fille aimée s'appelait Clémentine mais les aléas de la vie ne leur ont pas permis de concrétiser leurs sentiments naissants. C'est donc avec beaucoup d'émotions qu'il rencontre, tout à fait par hasard, la petite-fille de Clémentine lors de l'inventaire d'une bibliothèque près de Melun. Orpheline et pauvre, la jeune Jeanne Alexandre le charme immédiatement par sa fraîcheur et sa simplicité. En souvenir de son amour de jeunesse, Sylvestre prend l'engagement de lui assurer un avenir radieux. Mais Jeanne est sous la tutelle de maître Mouche, notaire austère qui la place dans la pension pour demoiselles de mademoiselle Préfère.


Anatole France n'est plus un auteur au goût du jour. Et pourtant, quelle belle plume! Amoureux de la langue française et des beaux livres, il décrit si bien les reliures, les velins, les enluminures, les gravures, et cela en maniant les subjonctifs présents et passés avec brio et sans lourdeur. le journal de son Sylvestre Bonnard nous emmène dans de Paris de la fin du XIXè siècle dans le monde des belles lettres. Passionné et passionnant, son héros à l'humour pince-sans-rire est un homme bon et généreux. Ne vivant que pour ses livres, il n'en est pas pour autant aveugle et sourd au monde qui l'entoure. Il peut ainsi offrir une bûche à des indigents vivant dans le grenier de son immeuble tout en restant assez lucide pour ne pas s'imaginer avoir fait là un geste héroïque. Il sait très bien qu'il s'est arrangé avec sa conscience chrétienne à moindre frais. Mais comment cet érudit, cet être pondéré à la vie bien rangée sera-t-il amené à commettre un crime?! Et bien sous le calme apparent de Sylvestre Bonnard se cache le feu des folles passions. Il n'est pas homme à se tenir tranquille quand le bonheur d'une jeune fille est en jeu! Il fera fi des convenances et même des lois pour arracher sa Jeanne des griffes d'un notaire véreux et d'une vieille fille acariâtre. Il y aura crime, mais qu'on se rassure, ce ne sera pas un crime de sang.
Le journal de Sylvestre Bonnard est un bonheur de lecture, un texte riche mais accessible qui se lit le sourire au lèvres grâce à ses traits d'esprit et son amour des livres. Chaque lecteur pourra se reconnaître en lui : vouloir un livre à tout prix comme on désirait un jouet lorsqu'on était enfant, se promener chez les bouquinistes ou dans les librairies et ne pas pouvoir partir sans un livre sous le bras : "...ils sont tous mes amis, et je ne passe guère devant leurs boîtes sans en tirer quelque bouquin qui me manquait jusque là, sans que j'eusse le moindre soupçon qu'il me manquât". On ne saurait mieux dire!
Alors même si les histoires sont assez attendues et que l'on en devine la fin assez rapidement, ce livre vaut le détour pour son personnage atypique et son style magnifique. Une très belle découverte.
Commenter  J’apprécie          517
Anatole France fait partie de ces nombreux auteurs français célèbres en leur temps, et en train hélas de plonger dans l'oubli à vitesse accélérée. Et c'est bien dommage car il y a là un vrai talent littéraire, un art consommé de la description, et cette précieuse lucidité ironique qu'il est si rare de rencontrer.

En quelques pages, on pénètre dans la vie de son héros : Sylvestre Bonnard, digne fils de l'école des Chartes, historien spécialisé dans l'étude du monde monastique. D'un âge avancé, il a accumulé honneurs et érudition, et vit paisiblement dans son appartement parisien, environné de livres chers et de domestiques grognons mais dévoués. Il est lucide sur sa vie de rat de bibliothèque, qui lui convient parfaitement du reste. Il a bon coeur, et au plus fort de l'hiver fait porter du bois au couple pauvre logeant dans le galetas. Mais coup sur coup, deux évènements vont l'arracher à cette vie paisible.

C'est d'abord l'annonce de la découverte en Sicile d'un rare et précieux manuscrit médiéval, ‘La Légende Dorée' de Jacques de Voragine. On a beau aimer son confort et ses pantoufles, quand on est un vrai historien c'est le genre de nouvelle qui vous jette sur la route séance tenante ! Tant pis pour le fauteuil et pour le chocolat chaud, en route ! Que viennent la fatigue et les punaises des lits d'auberge, que les calèches cahotantes nous entrainent sur les routes, dans la chaleur et la poussière ! Au bout du chemin, la plus précieuse chose du monde nous attend : un livre !

A peine rentré, sa quiétude est de nouveau troublée. Par hasard, il apprend la mort d'une jeune fille qu'il a jadis connue, la seule femme qu'il ait jamais aimée – fugitivement, entre deux années studieuses… Elle laisse derrière elle une fille unique qui, faute de mieux, a été confiée à une pension. Il lui rend visite, comprend vite qu'elle n'ait ni bien traitée ni heureuse. Peut à peut, une véritable amitié naît entre le vieil érudit et la fillette…

Difficile de ne pas être conquis par ce vieil homme touchant, lucide sur sa vie et naïf sur le monde, et par la relation filiale qui s'établit entre lui et cette adolescente disgracieuse mais aimante. Bien que le livre comporte en fait deux histoires sans grand lien entre elles, Anatole France réussit à lui garder une étonnante cohérence. Aragon peut en dire ce qu'il veut : en ce qui me concerne j'apprécie Anatole France, et je compte bien poursuivre sa découverte !
Commenter  J’apprécie          424
Ah ce Sylvestre Bonnard ! Tout érudit racorni qu'il soit, il m'a fait passer de bons moments.
Il faut dire que son appartement sur le quai Malaquais regorge de livres – anciens, et surtout des manuscrits trèèès vieux, mais qu'importe. La passion des mots et de l'Histoire me relie à lui. Et puis, quelle vue quand on regarde par ses fenêtres ! La Seine, le Pont Neuf
Il faut dire aussi qu'il a l'esprit vif, ironique et plein d'autodérision, ce que j'adore.
Et quand sa bonté naturelle passe outre des récriminations de sa vieille servante, alors là, j'adhère complètement.

Son journal s'étend sur quelques années (nous sommes dans la deuxième moitié du 19e siècle) et nous donne à voir la mentalité de l'époque comme entre autres le fait de placer les jeunes filles en institution scolaire très comme il faut, mais les rétrograder au statut de servantes quand l'argent ne suit plus.
Ses pensées les plus intimes y sont consignées, et nous apprenons qu'il a connu un grand amour dans sa jeunesse, mais qu'il est resté célibataire. Et quand la petite-fille du grand amour apparait, cela nous donne des pages savoureuses et bienveillantes, honni soit qui mal y pense ! N'oublions pas que Sylvestre a le nom prédestiné de « Bonnard ».
Alors, ce crime dont parle le titre ? Lisez et vous verrez !

Je serai donc l'avocate de Sylvestre Bonnard, même si le style quelque peu ampoulé d'Anatole France m'a semblé si vieux – on dit d'ailleurs qu'il est le dernier des auteurs classiques-.

Heureuse d'avoir fait sa connaissance, moi qui n'avais jamais lu cet auteur !
Commenter  J’apprécie          445
Un vieux savant philologue et bien entendu, amateurs de livres anciens, c'est Sylvestre Bonnard. Assisté par sa fidèle mais acariâtre servante Thérèse et par son chat Hamilcar, il vit une vie paisible au milieu de ses livres dans sa bibliothèque qu'il nomme un peu pompeusement « la cité des livres »…
Il lui faudra la découverte dans un inventaire de bibliophile de l'ouvrage tant convoité « La légende dorée » de Jacques de Voragine … Vous savez, le livre dont votre bibliothèque ne saurait se passer une minute de plus ; celui qui ne vous perturbait pas plus que ça jusqu'alors, mais dont l'absence vous gâte la vie… je parle là en bibliophile moi-même et collectionneur de livres… Mais revenons à notre brave Sylvestre : « Pourquoi ai-je appris que ce précieux livre existe, si je ne dois le posséder ? », se dit-il. Et cette simple question le conduira sur les routes jusqu'en Sicile ou vit, le sieur Angelo Polizzi, heureux détenteur du fameux codex.

« le crime de Sylvestre Bonnard » ne se limite pas à cette première partie bibliophile. Dans un second chapitre intitulé « La fille de Clémentine », on apprend qu'avant de tomber dans sa passion dévorante pour les livres, le vieux célibataire a connu l'amour, en la personne de Clémentine dont il apprendra le décès. Il se prendra d'affection pour sa fille, Jeanne, orpheline de père également et maltraitée par un tuteur véreux et une « éducatrice » vénale…
Quant au crime de Sylvestre Bonnard, je laisse au lecteur le plaisir de le découvrir… Ou non…

C'est un vrai régal de se replonger dans la prose si élégante d'Anatole France, j'ai déjà eu ici l'occasion de le dire (« le livre de mon ami »)… « le crime de sylvestre Bonnard » est le premier roman d'Anatole France, paru en 1881 ; à la même époque, Zola vient de sortir « Nana » et prépare la sortie de « Pot-Bouille », Huysmans s'apprête à sortir « À vau-l'eau », Jules Verne à sorti il y a peu « Les tribulations d'un chinois en Chine »… Quelle époque ! Alors qu'Hugo se meurt…

Il me restera en mémoire, après la lecture de ce petit bijou, comme une sensation de bien-être dans un texte au style magnifique, comme sucrerie dans l'acidité du temps présent… En même temps qu'une révision de conjugaisons aujourd'hui quasiment oubliées et quelques découvertes en matière de vocabulaire…
Commenter  J’apprécie          352

Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Les bouquinistes déposent leurs boîtes sur le parapet. Ces braves marchands d’esprit, qui vivent sans cesse dehors, la blouse au vent, sont si bien travaillés par l’air, les pluies, les gelées, les neiges, les brouillards et le grand soleil, qu’ils finissent par ressembler aux vieilles statues des cathédrales. Ils sont tous mes amis et je ne passe guère devant leurs boîtes sans en tirer quelque bouquin qui me manquait jusque là, sans que j’en eusse le moindre soupçon.
Commenter  J’apprécie          50
Un vent léger balaye avec la poussière de la chaussée les graines ailées des platanes et les brins de foin échappés à la bouche des chevaux. Ce n’est rien que cette poussière, mais en la voyant s’envoler, je me rappelle que dans mon enfance je regardais tourbillonner une poussière pareille ; et mon âme de vieux Parisien en est tout émue. Tout ce que je découvre de ma fenêtre, cet horizon qui s’étend à ma gauche jusqu’aux collines de Chaillot et qui me laisse apercevoir l’Arc de Triomphe comme un dé de pierre, la Seine, fleuve de gloire, et ses ponts, les tilleuls de la terrasse des Tuileries, le Louvre de la Renaissance, ciselé comme un joyau ; à ma droite, du côté du Pont-Neuf, pons Lutetiæ Novus dictus, comme on lit sur les anciennes estampes, le vieux et vénérable Paris avec ses tours et ses flèches, tout cela c’est ma vie, c’est moi-même, et je ne serais rien sans ces choses qui se reflètent en moi avec les mille nuances de ma pensée et m’inspirent et m’animent. C’est pourquoi j’aime Paris d’un immense amour.
Commenter  J’apprécie          00
Ah ! je comprends aujourd’hui le bonhomme Chrysale qui serrait ses rabats dans un gros Plutarque. À son exemple, je mettrai désormais toutes mes cravates entre les feuillets des Acta sanctorum.
Commenter  J’apprécie          30
J'avais chaussé mes pantoufles et endossé ma robe de chambre. J'essuyai une larme dont la bise qui soufflait sur le quai avait obscurci ma vue. Un feu clair flambait dans la cheminée de mon cabinet de travail. Des cristaux de glace, en forme de feuilles de fougère, fleurissaient les vitres des fenêtres et me cachaient la Seine, ses ponts et le Louvre des Valois.
J'approchai du foyer mon fauteuil et ma table volante, et je pris au feu la place qu'Hamilcar daignait me laisser. Hamilcar, à la tête des chenets, sur un coussin de plume, était couché en rond, le nez entre ses pattes. Un soufflé égal soulevait sa fourrure épaisse et légère. A mon approche, il coula doucement ses prunelles d'agate entre ses paupières mi-closes qu'il referma presque aussitôt, en songeant : "Ce n'est rien, c'est mon ami."
"Hamilcar! lui dis-je, en allongeant les jambes, Hamilcar, prince somnolent de la cité des livres, gardien nocturne! tu défends contre de vils rongeurs les manuscrits et les imprimés que le vieux savant acquit au prix d'un modique pécule et d'un zèle infatigable. Dans cette bibliothèque silencieuse, que protègent tes vertus militaires, Hamilcar, dors avec la mollesse d'une sultane! Car tu réunis en ta personne l'aspect formidable d'un guerrier tartare à la grâce appesantie d'une femme d'Orient. Héroïque et voluptueux Hamilcar, dors en attendant l'heure où les souris danseront, au clair de la lune (...)
Le commencement de ce discours plut à Hamilcar, qui l'accompagna d'un bruit de gorge pareil au chant d'une bouilloire.
Commenter  J’apprécie          170
- Hamilcar ! lui dis-je, en allongeant les jambes, Hamilcar, prince somnolent de la cité des livres, gardien nocturne ! tu défends contre de vils rongeurs les manuscrits et les imprimés que le vieux savant acquit au prix d'un modeste pécule et d'un zèle infatigable. Dans cette bibliothèque silencieuse, que protègent tes vertus militaires, Hamilcar, dors avec la mollesse d'une sultane !
Car tu réunis en ta personne l'aspect formidable d'un guerrier tartare à la grâce appesantie d'une femme d'Orient. Héroïque et voluptueux Hamilcar, dors en attendant l'heure où les souris danseront, au clair de la lune, devant les Acta sanctorum des doctes bollandistes.
Commenter  J’apprécie          100

Videos de Anatole France (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anatole France
CHAPITRES : 0:00 - Titre
F : 0:06 - FLATTERIE - Madame de Sévigné 0:15 - FOU - Delphine Gay 0:25 - FOULE - George Sand
G : 0:34 - GAIETÉ - Robert Poulet 0:46 - GOUVERNEMENT - Marmontel
H : 0:58 - HABITUDE - Pierre-Adrien Decourcelle 1:09 - HOMME - Victor Hugo 1:19 - HOMME ET FEMME - Alphonse Karr 1:32 - HONNÊTES GENS - Anatole France 1:46 - HORLOGE - Alphonse Allais 1:56 - HUMOUR - Louis Scutenaire
I : 2:06 - IDÉAL - Marcel Pagnol 2:17 - IDÉE - Anne Barratin 2:29 - IGNORANCE - Charles Duclos 2:42 - IMBÉCILE - Louis-Ferdinand Céline 2:55 - IMMORTEL - Jean Richepin 3:05 - INJURE - Vauvenargues 3:14 - INTELLECTUEL - Alexandre Breffort 3:25 - INTELLIGENCE - Alain 3:35 - INTÉRÊT - Albert Willemetz
J : 3:46 - JEUNES ET VIEUX - Decoly 3:56 - JEUNESSE - Jean-Bernard 4:09 - JOIE - Martin Lemesle 4:22 - JOUISSANCE - John Petit-Senn
L : 4:33 - LARME - Georges Courteline 4:46 - LIBERTÉ - Henri Jeanson 4:57 - LIT - Paul Éluard
M : 5:05 - MALADIE - Boris Vian 5:18 - MARIAGE - Édouard Pailleron
5:31 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Madame de Sévigné : https://www.linternaute.fr/biographie/litterature/1775498-madame-de-sevigne-biographie-courte-dates-citations/ Delphine Gay : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5e/Delphine_de_Girardin_1853_side.jpg George Sand : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/09/George_Sand_%281804-1876%29_M.jpg Robert Poulet : https://www.belgiumwwii.be/belgique-en-guerre/personnalites/poulet-robert.html Jean-François Marmontel : https://www.posterazzi.com/jean-francois-marmontel-n-1723-1799-french-writer-stipple-engraving-french-c1800-poster-print-by-granger-collection-item-vargrc0085347/ Pierre-Adrien Decourcelle : https://www.mediastorehouse.co.uk/fine-art-finder/artists/henri-la-blanchere/adrien-decourcelle-1821-1892-39-boulevard-des-25144380.html Victor Hugo : https://www.maxicours.com/se/cours/les-funerailles-nationales-de-victor-hugo/ Alphonse Karr : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9c/Personnalités_des_arts_et_des_lettres_-_Alphonse_Karr_%28Nadar%29.jpg Anatole France : https://rickrozoff.files.wordpress.com/2013/01/anatolefrance.jp Alphonse Allais : https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/alphonse-allais-faits-divers.html Louis Scutenaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Scutenaire#/media/Fichier:Louis_Scutenaire,_rue_de_la_Luzerze.jpg Marcel Pagnol : https://www.aubagne.fr/actualites-109/marcel-pagnol-celebre-dans-sa-ville-natale-2243.html?cHash=50a5923217d5e6fe7d35d35f1ce29d72#gallery-id-4994 Anne Barratin : https://www.babelio.com/auteur/Anne-Barratin/302855 Charles Pinot Duclos
+ Lire la suite
autres livres classés : 1881Voir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (248) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11105 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}