En lisant ce livre, qui retrace quelques expériences des messagers spirituels, beaucoup de lecteurs concluront certainement, avec les vieux concepts de la Philosophie, que «tout est dans le cerveau de l'homme», en raison de la matérialité relative des paysages, observations, services, et évènements.
Force est de reconnaître, toutefois, que le cerveau est un appareil de raison et que l'homme désincarné, par la simple circonstance de la mort physique, ne pénètre pas les domaines angéliques, restant face à sa propre conscience, luttant pour illuminer son raisonnement et pour se préparer à poursuivre son perfectionnement dans un autre champ vibratoire.
Personne ne peut trahir les lois de l'évolution.
Le Centre prépare des êtres qui deviennent des lettres vivantes d'assistance envoyées à ceux qui souffrent dans le Seuil, sur la surface de la Terre et, dans les Ténèbres. Croyez-vous, par hasard, que tout ce travail n'est destiné qu'à la simple gestion des nouvelles ? Agrandissez vos vues. Ce service est le même qui est fait dans plusieurs villes spirituelles des plans supérieurs. Ici, de nombreux compagnons sont préparés pour diffuser l'espoir et la consolation, les instructions et les avis dans les divers secteurs de l'évolution planétaire. Je ne parle pas seulement des émissaires invisibles. Nous organisons des groupes d'apprentis pour la réincarnation. Des centaines de médiums et d'enseignants sortent d'ici chaque année. Préparés par notre Centre des Messagers, des quantités considérables d'ouvriers du réconfort spirituel se dirigent vers les cercles charnels.
Rares sont ceux qui triomphent car nous sommes presque tous liés à un passé de fautes criminelles qui déforment notre caractère. A chaque cycle de réalisations terrestres, nous croyons plus à nos tendances inférieures du passé qu'aux possibilités divines du présent, compliquant ainsi le futur. C'est comme ça que nous continuons, là-bas, attachés au mal, oublieux du bien. Parfois même, nous en arrivons à la déraison, interprétant les difficultés comme des punitions alors que tout obstacle apporte une occasion vraiment précieuse à tous ceux qui ont des « yeux pour voir ».
Une mystérieuse joie me dominait, sublime espoir qui
illumina mes sentiments. Le désir de collaborer et d'aider les
autres, ce désir que Narcisa avait allumé dans mon for
intérieur, semblait remplir la coupe vide de mon coeur. Oui,
je travaillerai, je connaîtrai la satisfaction des collaborateurs
anonymes avec la félicité d'autrui. Je chercherai par le
service et l'aide à mes frères la prodigieuse lumière de la
fraternité.