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Un homme de joie tome 2 sur 2
EAN : 9782203100817
54 pages
Casterman (04/05/2016)
3.74/5   27 notes
Résumé :
1933 : le New York de la grande époque, la ville monte toujours plus haut, la prohibition, les syndicats... qui s'y frotte finit toujours par s'y piquer. Sacha, est arrivé récemment à New York en provenance d'Ukraine. Il vit d'expédients entre chantiers de construction des gratte-ciels et coups de mains à son ami mafieux dans un bordel. Mais voilà, Sacha en pince pour les Magdalena sisters, soeurs siamoises et prostituées de leur état...
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Sacha Stasevytch Bujak, réfugié ukrainien taiseux, chassé par la Grande Famine orchestrée par Staline, commence tout doucement à s'habituer à la vie new-yorkaise. Mais cette Amérique des années 30 n'est pas l'Eldorado qu'il espérait. le jour, ouvrier sur des chantiers de construction de buildings pour un salaire de misère, il est obligé de promener des chiens pendant la nuit. Les petits extras que lui offre Lanzana, un mafieux local, lui permettent de vivre plus agréablement. Mais son esprit reste tourmenté. D'une part, il s'est entiché d'une des soeurs siamoises, reliées par la jambe, des putes qui travaillent pour Lanzana. D'autre part, ses collègues du chantier amorcent l'idée d'une grève pour dénoncer leurs conditions de travail pénibles et leurs salaires de misère...

Régis Hautière nous plonge avec délectation dans cette Amérique des années 30, une Amérique de la prohibition et de la mafia, où l'on suit le destin de Sacha, immigré ukrainien. Au coeur de cette ville monstre et bouillonnante qu'est New-York, l'ambiance s'épaissit et devient tragique. Pas l'ombre d'un espoir. L'auteur dépeint parfaitement cette époque, une époque en proie à la prohibition, aux petites magouilles et à la prostitution. le personnage de Sacha s'étoffe au fil des pages, les personnages secondaires, dans leurs failles et leurs blessures, ne sont pas en reste, notamment Lafayette, le collègue de Sacha ou encore les soeurs siamoises. Un scénario parfaitement maîtrisé et magnifié par le dessin de David François. Un trait élégant et original, parfois esquissé; des couleurs travaillées et variées qui intensifient le propos et qui nous offrent des ambiances remarquables et des perspectives vertigineuses de la ville.
Un dyptique élégamment réussi...
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Un Homme de Joie T2
La ville monstre scénario de Regis Hautier dessin de David François.
Editions: Casterman
Format bd Franco-Belge.
Album: de 54 pages.
Sacha essaie de trouver sa place dans se monde avec l'aide d'un homme de main du clan Lanzana. Il fait office d'homme à tout faire et en plus travail sur un chantier et participe à la construction d'un gratciel dans New-York. Il n'est pas malheureux grâce à sont travail fixe et les a cotés il avance dans ce monde ou la prohibition risque de disparaître. La vie sur le chantier à ces contraintes et les ouvriers réfléchisse comment organiser une gréve.
Les dessins de David François sont remarquable et donne une apparence particulière à album. C'est un travail de qualité.
Suite et fin de la série. Dommage.
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Sacha commence à trouver sa place à New-York. A son arrivée d'Ukraine en 1932, l'eldorado annoncé s'était pourtant transformé en amère potion mais grâce à deux rencontres aussi fortuites que bienvenues, les choses se sont arrangées. Pas qu'il roule sur l'or, mais son travail sur les chantiers et les « petits extras » effectués pour le mafieux Lanzana suffisent à ses besoins. Chez ses camarades, la colère gronde et les velléités de grève se précisent. Pour les hommes de Lanzana qui tiennent les syndicats et veulent à tout prix que les délais de construction des gratte-ciel soient respectés, pas question de laisser la chienlit s'installer, il va falloir sévir et tant pis pour les meneurs. Sacha observe l'agitation de loin. de toute façon, ses pensées sont occupées par tout autre chose…

J'avais annoncé à la fin du premier tome que, connaissant la propension de Régis Hautière à faire morfler ses personnages, le gentil Sacha risquait de connaître de sérieuses désillusions. Ma prédiction s'est-elle réalisée ? Ne comptez pas sur moi pour vous le dire. Mais le fait est que dans la suite et fin de ce diptyque, l'ambiance s'alourdit à chaque page et pour tout le monde. Aucune lumière dans ce New-York poisseux où personne ne se fait cadeau et où les doux rêveurs n'ont pas leur place. Sacha, lui, garde les pieds sur terre, même si l'amour vient frapper à sa porte. Il sait que malgré les journées passées à construire ces bâtiments cherchant à tutoyer le ciel, personne ne se rapproche du soleil.

Un album crépusculaire porté par des couleurs incroyables, un trait à la fois souple et torturé et une science du cadrage qui donne le vertige. Depuis « de briques et de sang » le dessin de David François me fascine, il possède un charme unique et indéfinissable.

La ville monstre. le sous-titre de ce superbe diptyque en dit bien plus qu'un long discours. New-York qui broie et écrase les pauvres âmes frappées par la grande dépression. Pas des plus réjouissant, je vous le concède. Mais l'essentiel est ailleurs. Et la qualité au rendez-vous.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Après « L'Etrange affaire des corps sans vie » et l'excellent « de briques et de sang« , le duo Régis Hautière et David François propose la conclusion de ce diptyque qui nous plonge dans le New-York des années trente, du temps de la prohibition et des buildings en construction.

À l'instar du volume précédent, le lecteur est invité à suivre les pas de Sacha Stasevytch Bujak, un immigrant ukrainien fraîchement débarqué dans la Big Apple, sans véritable rêve de fortune, mais avec juste l'espoir de s'en sortir. Entre ses journées mal payées en tant que maçon au sommet d'un gratte-ciel et ses petits boulots d'appoint pour le compte de la mafia, il tente de trouver sa place à l'ombre des gratte-ciels. C'est lors d'un de ces boulots de nuit qu'il croise la route des jumelles Magdalena, dont surtout le charme de Lena ne le laisse pas indifférent…

Si l'auteur se concentre principalement sur cette histoire d'amour impossible qui déclenche la descente aux enfers du personnage principal, il s'intéresse également au sort de ses camarades travailleurs qui hésitent à faire grève afin de réclamer un salaire décent, tout en levant progressivement le voile sur les activités douteuses du mafieux local qui exploite les soeurs Magdalena.

En dressant le portrait de ce personnage qui cherche à se trouver une place dans la métropole américaine, l'auteur transforme également la « Big Apple » en un personnage à part entière… une sorte de monstre qui ne cesse de grandir en engloutissant des vies sur son passage. Les auteurs nous plongent en effet au coeur de cette ville bouillonnante d'activité qui tente de décrocher le ciel en profitant de la main-d'oeuvre bon marché qui afflue depuis les autres continents. Des immigrants qui se retrouvent confrontés à la réalité du rêve américain et à une mafia qui s'en met plein les poches en cette période de prohibition.

Visuellement, David François continue d'alterner avec grand brio les vues panoramiques lumineuses de New-York depuis les sommets des buildings avec des passages plus sombres issus des bas-fonds d'une ville qui s'assombrit au fil des pages. Ce contraste entre la beauté et le sentiment de liberté qui accompagne ce New-York vu d'en haut et la dureté et l'atmosphère oppressante des ruelles de la cité fonctionne à merveille tout au long du récit, sans oublier le « character-design » irréprochable des personnages.

Un diptyque vivement conseillé, que vous pouvez retrouver dans mon Top BD de l'année !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Pas mal du tout cet "homme de joie" et même très bien mais un peu court quand même, j'ai l'impression qu'on est qu'au milieu de l'histoire et c'est dommage que ça s'arrête (vu que c'est un diptyque) alors que c'est justement à la fin que le récit devenait encore plus intéressant (Pauvre gars, pas beau à voir le Sacha. Que va-t-il faire à présent ?) En tout cas? je pense qu'une suite ne serait pas superflue, il y a moyen d'aller plus loin à mon humble avis mais au pire l'histoire se tient quand même ainsi.
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critiques presse (2)
BDGest
11 mai 2016
Un diptyque à la narration intelligente et à la mise en images de qualité, qui ravira leurs fans et séduira les plus hésitants.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
06 mai 2016
Un final des plus surprenants, concluant ce diptyque qui aura tenu, de belle manière, le lecteur en haleine.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Une fille comme j'en avais jamais vu. Et comme j'en ai plus revu depuis.
- Elle était belle ?
- Ben... ça dépend de ce que t'appelles "belle"... Y a des femmes qu'on dirait des actrices du cinématographe tellement belles qu'elles ont les dents blanches et des grands yeux de biche et une peau parfaite... Elle, son truc, c'était pas ça, non. Te méprends pas: je dis pas qu'elle était pas jolie ! Pour moi, elle avait l'air d'un ange tombé du ciel. Mais d'un ange qui se serait un peu ramassé la gueule à l'atterrissage, tu vois... Elle avait le nez pas très droit et les yeux qu'étaient pas tout à fait de la même couleur. Je crois même qu'elle louchait... Oh, de pas grand-chose ! Mais quand même... Eh ben, malgré tout ça, j'ai jamais rencontré une femme aussi attirante. Ni aussi intimidante. À y réfléchir, c'est peut-être tous ces petits défauts qui faisaient son charme. La perfection, quand t'y penses, c'est chiant...
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Tout homme peut avoir dans sa destinée une fin du monde pour lui tout seul. Cela s'appelle le désespoir. L'âme est pleine d'étoile tombantes.
(Victor Hugo, L'homme qui rit)
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La tolérance, c'est quand on reconnaît le droit d'exister à ce qui nous insupporte. Autrement dit, on ne tolère que ce qu'on méprise.
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Les monstres, ça tombe pas amoureux. C'est même pour ça que ce sont des monstres.
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Tout homme peut avoir dans sa destinée une fin du monde pour lui tout seul. Cela s'appelle le désespoir. L'âme est pleine d'étoile tombantes.
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