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Gaston, tome 1" est un drôle d'album, celui des origines. L'antihéros gaffeur timide apparaît pour la première fois à la rédaction du journal Spirou dessiné dans un cadre fait de traces de pas bleues… soit pour inciter le lecteur à le suivre à la trace, soit pour montrer qu'ils commencent ses bêtises en ayant marché dans la peinture fraiche.
Suite à une première partie présentée sous des formats différents, on retrouve les gags de Gaston sous forme de demi planches dans la deuxième partie de l'album.
A la rédaction du journal, tout le monde se demande bien qui il est. Fantasio va jusqu'à écrire un éditorial pour interpeller les lecteurs sur une situation cocasse : Gaston a été embauché comme héros du journal mais toutes les places sont prises. Il n'a donc rien à faire.
Ce qui est bien c'est qu'ils ne vont pas le virer pour autant, même si Fantasio s'indigne contre celui qui est appelé le héros-sans-emploi et qu'il nomme aussi Gaston l'abominable. Je trouve que Fantasio a parfois trop d'animosité envers celui qui est doué pour provoquer des catastrophes.
Fantasio en est donc souvent la victime mais il faut dire qu'il n'arrête pas d'insulter Gaston le traitant de bon à rien et autres noms d'oiseaux.
Les débuts de ce personnage culte des bandes dessinées de mon enfance sont basés sur le conflit et manquent un peu de finesse mais on y voit poindre les prouesses techniques de Gaston qui s'affirmeront plus tard dans d'autres albums.
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