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Anne-Marie Hussein (Traducteur)
EAN : 9782290005705
723 pages
J'ai lu (03/09/2007)
3.82/5   101 notes
Résumé :
Tour à tour Reine de la mode, l'Autrichienne, Madame Déficit, Madame Veto, Icône martyre ou Messaline Royale, Marie-Antoinette est une des rares femmes de l'histoire de France à avoir cristallisé autant de passions haineuses, envieuses ou amoureuses.
Avec son objectivité et sa précision d'historienne, Antonia Fraser retrace le voyage initiatique de la reine : son enfance, son idylle avec le comte Axel Fersen et, enfin, ses efforts héroïques pour sauver sa fam... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Les biographies m'ont toujours fait peur. Lire pendant plusieurs centaines de pages des mots qui ne relevaient pas de la fiction mais bien de la réalité ont de quoi en rebuter certains, moi y compris. Mais après tout, les peurs ne sont-elles pas là seulement pour pouvoir être surmontées ? C'est dans cette optique que je me suis lancée dans la lecture de la biographie de Marie-Antoinette d'Antonia Fraser, personnage historique fascinant qui a toujours eu l'audace d'éveiller ma curiosité.


Pour une première lecture de biographie, je peux vous assurer que ce ne sera pas la dernière. J'ai adoré ce livre, du début à la fin. Découvrir la vie de Marie-Antoinette, personnage réel et historique a été pour moi une incroyable expérience. Tous les événements qui étaient évoqués dans ce livre n'avaient de cesse de s'entrechoquer en moi avec cette petite comptine qui ne cessait de tambouriner dans mon esprit "Ceci est la réalité, ceci s'est vraiment passé".


Tout d'abord, je dois dire que le livre est très bien pensé. Il est accompagné d'une carte de l'Europe de l'époque mais également et surtout, d'un arbre généalogique simplifié. le Graal lorsqu'il s'agit d'une biographie et que comme moi, vous vous mélangez les pinceaux avec tout ces noms et ces différentes familles. La biographie met en évidence les deux grandes différentes parties de la vie de Marie-Antoinette : son enfance et adolescence placées sous le signe de l'insouciance, de la découverte et du bonheur humain et matériel et la seconde partie, beaucoup plus sombre et terrifiante qui met en avant la déchéance de la monarchie et le destin de cette reine que nous connaissons tous : la guillotine. Ces deux parties sont ponctuées de descriptions absolument fabuleuses qui nous donnent à voir un château de Versailles majestueux mais aussi des costumes et mobiliers d'époques typiques. En lisant cette biographie j'ai parfois eu des paillettes pleins les yeux pour tout doucement retomber dans l'horreur du destin de Marie-Antoinette : contraste garanti.


Une des choses que j'ai le plus aimé est la façon dont l'auteur met en avant le côté humain de Marie-Antoinette : avec ses défauts, certes, mais également ses qualités. Car oui, quand on nous parle de cette reine dans le milieu scolaire c'est souvent de manière très succincte et négative : reine dépensière et égoïste qui se goinfrait de pâtisseries alors que le peuple criait famine. Cette description est, nous devons bien l'admettre, quelque peu restrictive. Tout être humain a ses qualités et ses défauts et Marie-Antoinette ne fait pas exception. Je ne prend pas la "défense" de Marie-Antoinette (cela me serait somme toute assez difficile étant donné que je ne l'ai pas connu) mais il est indéniable qu'une grande partie de sa vie et de ses traits de caractères ont été oublié avec le temps. Cette biographie permet d'y remédier et de nous présenter de façon cette reine de France qui, arrachée à son pays natal dès son adolescence fera tout pour sauver sa famille de la grande révolution et finira par y laisser la vie. On pourra tout de même noter le parti pris du narrateur qui a parfois tendance à agir plus en tant que plaidoyer qu'en tant que biographie neutre, même si je pense qu'il est assez difficile d'employer toujours un ton neutre lorsqu'on écrit une biographie.


Cette lecture a été pour moi très agréable et enrichissante. A toute les personnes qui pourraient se montrer intéressées, foncez, vous ne le regrettez pas !
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Il est très intéressant de redécouvrir le destin de notre Marie-Antoinette nationale, si maltraitée par notre imaginaire collectif de français !

Ce livre aurait pu être encore une biographie de plus sur cette reine à la fois adulée ou honnie. (j'ai pris la peine d'aller voir le nombre de livres qui lui sont consacrés à la boutique du château de Versailles !)

Et pourtant, Antonia Fraser nous donne l'impression de la redécouvrir en la rendant attachante, humaine, en nous faisant réaliser combien elle était jeune, et combien lourdes étaient ses responsabilités, à un age où nos enfants sont encore si dépendants de leurs parents.

Bien sur, « autre époque, autres moeurs », mais on ne peut qu'être touché par sa force de caractère face au sort qui fut le sien, admirative de son courage de femme, de son dévouement d'épouse et de mère, et sensible à son désir de modernité, de changement, dans un carcan de solennité et d'étiquette.

Le contexte historique, les codes de société, les usages de l'époque, la politique et ses implications, les conséquences subies par les membres des familles royales européennes, au détriment de leurs vies d'hommes et de femmes, tout est passionnant, très bien documenté, et se lit comme un reportage historique, sans jamais lasser.

On redécouvre Versailles, le grand château glacial aux petits couloirs dérobés si tristes, on se réapproprie les faits historiques connus mais aseptisés par nos manuels, on aborde surtout les êtres par leur humanité, dans les joies et les peines, dans un monde de luxe et dans la folie de la tourmente révolutionnaire.

Un vrai régal de lecture !
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De la naissance de Marie-Antoinette le 2 novembre 1755 au palais Hofburg à Vienne à sa fin tragique restée tristement célèbre, Antonia Fraser nous propose une biographie historique complète et intéressante sur la reine de France.

Dans la première partie, l'auteure s'attarde sur l'enfance autrichienne de Marie-Antoinette, l'idéalisation et la nostalgie de ses jeunes années en Autriche, ses relations avec ses frères et soeurs, son éducation et les distractions de son enfance. La petite "Madame Antoine" grandit entre les châteaux de Hofburg, Schönbrunn et de Laxenburg. C'est une partie peu développée dans d'autres ouvrages. Antonia Fraser parle d'une personnalité distraite, peu studieuse avec de nombreuses lacunes dans son instruction avant qu'elle ne soit prise en charge par l'abbé Vermond venu de France dès 1768 pour parfaire son éducation.

La biographie décrit le long processus d'alliances et le trajet (notamment la logistique impressionnante : 20 000 chevaux, 57 carrosses) avant sa remise aux autorités françaises. Devenue dauphine de France, par son mariage avec le futur Louis XVI à l'âge de quatorze ans, Marie-Antoinette se soumet à l'étiquette de la Cour de France qui diffère de celle de la Cour d'Autriche. (On retrouve l'anecdote connue et risible de la chemise qu'elle attend longuement dévêtue en raison du protocole strict évoluant selon le rang des dames présentes). Selon l'auteure, le tempérament de la Dauphine est empreint de légèreté, elle a bon coeur bien qu'une tendance à la moquerie due à son jeune âge.

Lorsque Louis XV meurt, Louis XVI monte sur le trône avec Marie Antoinette. L'impératrice Marie-Thérèse s'enquiert de l'arrivée de ce qu'elle appelle "la Générale" chaque mois. On comprend aisément la pression qui s'exerce sur la jeune femme et l'instabilité de sa position en raison de la non consommation du mariage pendant sept années. Après la naissance de ses enfants et notamment du dauphin, sa position est assurée. Elle passe de plus en plus de temps au Trianon en y développant un mode de vie plus simple, dénué d'étiquette en petit comité. Sa relation avec le suédois Axel Fersen, qui restera un soutien fidèle jusqu'à sa mort, est bien entendu évoquée tout comme d'autres événements restés célèbres tels que l'Affaire du collier de la reine.

A la fin, on assiste à une accélération des évènements : la montée des tensions dans le pays, la multiplication des pamphlets à son égard, la prise de la Bastille, la vie forcée au palais des Tuileries, la fuite de Varennes, l'enfermement à la prison du Temple, la mort du roi, le procès et le transfert de Marie Antoinette à la Conciergerie...

J'ai beaucoup aimé la première partie qui m'a appris des éléments que j'ignorais sur son enfance. Dans l'ensemble, il y a eu parfois quelques longueurs dues aux nombreux noms et détails politiques, j'ai mis pas mal de temps à le lire. Mais après tout c'est une biographie bien documentée et non un roman historique. Malgré tout, l'auteure arrive à rendre attachante la personnalité de Marie Antoinette jusqu'aux dernières pages. On arrive à entrer dans son personnage, à la comprendre et à se mettre à sa place. J'ai trouvé les scènes très émouvantes dans la dernière partie. J'avais d'ailleurs adoré le film de Sofia Coppola avec Kristen Dunst, inspiré par ce livre. Au contraire du film, ici on poursuit jusqu'après sa mort en 1793.
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Marie antoinette
Antonia fraser
Flammarion avril 2006

Le livre qui a inspiré le film comme c'est écrit sur le bandeau...
Alors voilà je l'ai lu, le livre, la décriée biographie de l'américaine qui a inspiré l'américaine.
Tout d'abord une première chose saute aux yeux : ce n'est pas un travail historique au sens habituel du terme, il y a certes une documentation précise et apparemment assez complète mais aussi un parti pris évident de l'auteur, une volonté de défendre le personnage. Ce placement n'est pas dans nos habitudes européenne, il faut donc le savoir avant et l'accepter, ce livre est plus un plaidoyer qu'une objective biographie. Dont acte.
Ceci étant dit qu'a-t-elle de nouveau cette fameuse bio ?
Il me semble que son principal intérêt tient dans la précision de la description des années peu connues de Marie Antoinette, celles avant et après son accession au trône. Dans le premier tiers Fraser nous décrit ainsi précisément qui est Marie Antoinette (fille de l'l'impératrice d'Autriche quand même...) quel a été l'enjeux précis de son mariage avec un fils de France (les rapprochement des deux couronnes) et donc en arrière plan le faible degré de responsabilités d'Antoinette là dedans (en fait c'est un euphémisme, Antoinette a été un paquet de linge qu'on a filé à une cour, elle n'était pas du tout préparée à un mariage de premier plan ce qui explique qu'elle a été peu éduquée, un peu laissée à elle même ce qui est apparu par la suite ; MA a mis plus de 20 ans a réaliser son rôle…). Fraser insiste aussi sur le déchirement personnel qu'a du être ce mariage puisqu'une fois partie, elle ne reverra jamais sa famille; du jour au lendemain son environnement change entièrement.
Le deuxième tiers évoque ses années à la cour de France. En fait elle évoque surtout l'attente du premier enfant puis passe après très vite sur les années de règne jusqu'à une description assez complète de « l'affaire du collier » (ah ça y est j'ai enfin compris ce qui s'est passé !!!). de fait, apparemment toutes les tentatives de Marie Antoinette pour influencer la cour pendant cette période sont des échecs...
Évidemment on peut déjà s'étonner sur cette rapidité du traitement vu que ces années là sont celles qui ont un réel poids historique mais on peut se dire que cela a déjà été traité ailleurs et puis, l'intérêt du livre n'est pas là.
La troisième partie évoque en détail les années de révolution, nous permettant de raccorder entre eux les différents évènements... Et nous montrant qu'elle a été le rôle de Marie Antoinette : aucun ; elle a été un enjeu comme un autre, n'a pratiquement rien décidée d'elle même.
On peut noter alors dans cette dernière partie une description vraiment détaillée des années de prison de MA, de sa séparation avec ses enfants, de son procès etc... Puis voire poindre un début d'indignation de l'auteure (salaud de français !) et un parti pris de plus en plus total pour son personnage qui d'après elle a été magnifique jusqu'au bout...
En conclusion que retient-on de ce livre ? Finalement la même chose que du film ; Marie Antoinette est présentée comme une femme objet, qui n'a jamais été maîtresse de son destin, jouet dès son plus jeune âge d'intérêt qui la dépassent complètement et ou elle peine à prendre sa place.
En conclusion enfin on peut noter aussi que ce livre se lit vraiment très bien, parce que le parti pris de l'intime, de l'anecdotique rend la lecture très vivante, agréable. Je ne pense pas qu'il faille prendre ce livre comme la clef de voûte des théories historiques sur Marie Antoinette mais c'est en tous cas un excellent livre de chevet qui peut nous faire réfléchir sur le drame des destins de ceux qui sont « héritiers », de ceux qui a un moment ou un autre personnalisent, incarnent pour la majorité une idée, un système. Tous ceux dont la vie symbolique dépasse largement leur vie réelle…

Lien : http://xannadu.canalblog.com
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Personnage sujet de beaucoup d'idées reçues, ce livre remet beaucoup de pendules à l'heure et rétablit certaines vérités. Princesse d'Autriche ayant quitté son pays à 14 ans pour se marier avec l'héritier du trône de France, la jeune fille a dû s'adapter à la Cour de Versailles bien malgré elle. Peu encline à respecter l'étiquette qui avait alors lieu, elle a vite préféré s'entourer d'amis fidèles plutôt que de courtisans, au risque de s'attirer rapidement les foudres d'aristocrates qui se sentirent alors délaissés.
Si son mariage avec Louis XVI a été imposé et long à être consommé, un respect mutuel prendra pourtant place, jusqu'à la naissance de leurs enfants qui scellera alors un lien familial fort qui ne cessera plus.
Souvent dépeinte comme frivole et dépensière, elle menait un train de vie pourtant peu différent du reste de la famille royale. Mais la crise économique cristallisera une haine autour de celle qu'on surnommera "l'Autrichienne", jusqu'à la calomnier dans divers pamphlets auxquels elle essaiera pourtant de ne jamais prêter attention.
Ballotée par les événements et la Révolution, elle fera face et surtout soutiendra jusqu'au bout son mari qui ne se montrera pas vraiment à la hauteur. Rien ne sera épargné à Marie-Antoinette, de la séquestration et l'humiliation jusqu'à la condamnation à mort de son mari et la séparation brutale et définitive d'avec ses enfants.
Son procès sera une caricature de justice, la jeune république avait alors encore besoin d'un bouc émissaire malgré la mort de Louis XVI.
Cette biographie est passionnante du début à la fin, offrant un contraste saisissant entre des moments de vie à l'ambiance bien différente. Une part de l'histoire de France montrant un côté bien sombre de la Révolution dans ses excès comme ce fut le cas pendant la Terreur.
Un livre à lire pour qui s'intéresse aux destins romanesques !
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Cette réaction était en partie due à l'apparition, nouvelle chez elle, d'une tendance à une "mélancolie allemande", notée par Léonard lors des fréquentes visites qu'il lui rendait. Il lui arrivait souvent de dire: "Si je recommençais ma vie...", puis de s'interrompre et de demander au coiffeur de lui raconter quelque chose d'amusant. Cette tristesse coexistait avec la récente détermination apparue chez elle à la suite de l'Affaire du collier de diamants.
(p175)
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Elle était certainement d'une pudeur que Madame Campan jugeait "extrême". Elle se plaisait, chose compréhensible, dans la compagnie d'admirateurs dont les hommages étaient platoniques, que ceux-ci fussent retenus par le respect ou que leur coeur fût pris ailleurs. En l'absence du beau comte de Fersen (si tant était que leur brève rencontre eût laissé un souvenir dans son esprit ou dans celui du jeune aristocrate suédois), c'était la galanterie d'hommes plus âgés qui fortifiait la confiance qu'elle avait en elle-même et lui donnait l'occasion de se laisser aller à son goût pour les flirts sans conséquence.

(p210)
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(...) une fille de quinze ans était un coffre dont la serrure devait être forcée et une femme de trente ans, une pièce de venaison prête à être embrochée; ensuite, à quarante ans, c'était un grand bastion où le canon avait fait plus d'une brèche et à cinquante une vieille lanterne dans laquelle on ne plaçait une mèche qu'à regret. (Louis Petit de Bachaumont)
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L'immense palais était en effet un paradis pour les animaux de compagnie, paradis dont la propreté était notoirement absente, comme le remarquaient les visiteurs étrangers. Il y avait des chats partout. Louis XV les adorait mais - était-ce l'effet du hasard ? - le dauphin les détestait. Le roi possédait un persan blanc extrêmement gâté qu'il était interdit aux courtisans de taquiner; d'autres animaux appartenant à une espèce d'angoras gris très connue grimpaient sur les tables de loto et tripotaient les boules de leurs pattes velues. La Du Barry avait un perroquet et des singes blancs ainsi qu'un chien qui reçut un collier de diamants, offrande propitiatoire du prince héritier de Suède en visite à Versailles. La princesse de Chimay avait elle aussi une prédilection pour les singes en dépit du célèbre épisode au cours duquel l'animal dont elle était propriétaire, laissé en liberté dans son boudoir, s'était barbouillé de rouge et couvert de poudre à l'instar de sa maîtresse, puis avait fait une entrée bondissante dans la salle du souper à la grande terreur des convives.
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Dans la campagne de dénigrement menée par la descendante des Valois figuraient aussi des comparaisons entre la reine - "le monstre échappé d'Allemagne"- et les femmes qui se sont distinguées au cours des siècles par leur caractère maléfique et leur lascivité. Marie-Antoinette était pire que Cléopâtre, plus orgueilleuse qu'Agrippine, plus lubrique que Messaline, plus cruelle que Catherine de Médicis... Rien, déjà, ne manquait à la litanie odieusement misogyne qu'on entendrait jusqu'à sa mort, et longtemps après.
(p 366)
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