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Citations sur Marie-Antoinette (16)

"C'est dans le malheur qu'on sent d'avantage ce qu'on est."
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Cette réaction était en partie due à l'apparition, nouvelle chez elle, d'une tendance à une "mélancolie allemande", notée par Léonard lors des fréquentes visites qu'il lui rendait. Il lui arrivait souvent de dire: "Si je recommençais ma vie...", puis de s'interrompre et de demander au coiffeur de lui raconter quelque chose d'amusant. Cette tristesse coexistait avec la récente détermination apparue chez elle à la suite de l'Affaire du collier de diamants.
(p175)
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(...) une fille de quinze ans était un coffre dont la serrure devait être forcée et une femme de trente ans, une pièce de venaison prête à être embrochée; ensuite, à quarante ans, c'était un grand bastion où le canon avait fait plus d'une brèche et à cinquante une vieille lanterne dans laquelle on ne plaçait une mèche qu'à regret. (Louis Petit de Bachaumont)
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La jeune femme d'autrefois qui, à Versailles, était gaie, aimait à s'amuser et redoutait les efforts intellectuels, était devenue une travailleuse acharnée. Peut-être sa propre explication de cette transformation - « C'est dans le malheur qu'on sent davantage ce qu'on est » - était-elle la bonne ?

(p504)
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Elle était certainement d'une pudeur que Madame Campan jugeait "extrême". Elle se plaisait, chose compréhensible, dans la compagnie d'admirateurs dont les hommages étaient platoniques, que ceux-ci fussent retenus par le respect ou que leur coeur fût pris ailleurs. En l'absence du beau comte de Fersen (si tant était que leur brève rencontre eût laissé un souvenir dans son esprit ou dans celui du jeune aristocrate suédois), c'était la galanterie d'hommes plus âgés qui fortifiait la confiance qu'elle avait en elle-même et lui donnait l'occasion de se laisser aller à son goût pour les flirts sans conséquence.

(p210)
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Dans la campagne de dénigrement menée par la descendante des Valois figuraient aussi des comparaisons entre la reine - "le monstre échappé d'Allemagne"- et les femmes qui se sont distinguées au cours des siècles par leur caractère maléfique et leur lascivité. Marie-Antoinette était pire que Cléopâtre, plus orgueilleuse qu'Agrippine, plus lubrique que Messaline, plus cruelle que Catherine de Médicis... Rien, déjà, ne manquait à la litanie odieusement misogyne qu'on entendrait jusqu'à sa mort, et longtemps après.
(p 366)
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Il commençait à y avoir quelque chose de désespéré dans la façon dont elle jouissait des plaisirs qui lui étaient offerts, dans la rapidité avec laquelle elle en changeait.
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En proie, pour des raisons évidentes, à un terrible sentiment d'insécurité, elle s'enferma dans la sorte d'entêtement qui sert souvent de refuge aux faibles.
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"Elles sont nées pour obéir et doivent apprendre en temps voulu à le faire" L'impératrice Marie-Thérèse à propos de ses filles, 1756.
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Ni lieues ni pays ne peuvent séparer les cœurs.
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