Parlons du roman. Je dirais qu'il porte un regard mi-tendre mi-amer sur notre société. Tout y passe ou presque : amour, amitié, couple, famille, carrière, travail, liberté, argent et pouvoir. À sa lecture, j'avais vraiment l'impression de nous regarder vivre avec des sentiments mitigés entre la clémence et la condamnation de notre système humanitaire.
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« Deux systèmes... Il n'y a pas à dire, nous sommes bien protégés. La nature est bien faite, clament les gentils optimistes ; sans se rendre compte, les pauvres ! Si c'était le cas, nous n'aurions pas besoin de deux systèmes de défense, celui du corps et celui de l'âme. Le système immunitaire pour nous protèger des virus et autres microbes connus, inconnus ou à venir ; le système humanitaire pour nous protèger des trous du c..., des imbéciles, des déceptions, des méchancetés, des chagrins connus, inconnus ou à venir. » (p. 12)
Elle le sait, je ne suis pas mon régime, c’est lui qui me suit.
Toutes les réussites ne proviennent pas de la froideur et de l’immoralité. Certaines sont le fait d’êtres d’exception…