- La vague ne meurt pas. Elle ne peut pas disparaître, car elle ne succombe jamais à la tentation de la séparation.
Pour elle, la vie ne pouvait pas être expliquée, elle devait seulement être vécue. Supportée. (p.436)
Bientôt il passa maître en la matière. Les mensonges lui dégoulinaient de la bouche, le premier en entraînait un deuxième qui en engendrait un troisième et ainsi de suite.
ce petit être qui commençait à penser au lieu d'être...(p.
416)
Le jour tira à sa fin, c'était le 7 mai et les bourgeons avaient commencé à éclore. (...) ...et Simon pensa que, cette nuit, personne ne tuerait personne en Europe. (...)
Helen débarqua avec le lait au beau milieu de tout ça. Elle avait un air solennel, elle les enveloppa d'un regard insistant et osa dire :
- Je trouve que vous devriez venir à la chapelle ce soir remercier Dieu pour la paix.
Ces mots ressuscitèrent Erik qui se leva d'un bond en criant :
- Et qui doit-on remercier pour la guerre et pour tous les morts?
Tout ce que j'ai vécu, mes connaissances, mes joies et mes souffrances, mes souvenirs et mes efforts vont aboutir à une fin. Tout ce que tu connais, famille, enfants, foyer, idées, idéaux, tout ce à quoi tu t'es identifié, tu dois le quitter...
...Ce doit être ça la mort, ce renoncement. Et c'est fondamentalement ça qui cause la peur de la mort, pas vrai?. (p.440)
le temps nous coule entre les doigts, et s'accélère à mesure que nous vieillissons. 'p.406)