AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,12

sur 128 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
René Frégni - Elle danse dans le noir - lu en février 2019.

Mon premier livre de cet auteur, une très belle découverte grâce à la critique de Ladybird, que je remercie au passage.

Que dire de ce livre ? Qu'il est lumineux malgré le sujet traité.
"Depuis que ma mère est morte je ne tue plus les mouches. Sans doute poursuit-elle sa vie dans l'une d'elles ou dans toutes, comme elle est dans les nuages... le pollen des platanes..." Il s'agit de la mort de sa mère (ce livre est une autobiographie de l'auteur). Mais pas que. En effet, en quatre ans, il a perdu son père (dont il ne parle pas), sa mère, sa femme qui un soir lui a dit "Je n'ai plus de désir pour toi", le lendemain elle partait avec Marilou leur fille de six ans. Marilou qui n'a pas connu sa grand-mère, Marilou le soleil de sa vie. Il nous parle de sa maman, si proche de lui, si aimante, de son enfance avec elle, de la découverte de son cancer, des mois de traitements qu'elle a subi, de son quotidien auprès d'elle pour qu'elle tienne le coup.
Il nous parle aussi de femmes qu'il pourrait rencontrer puisque la sienne qu'il aimait ne l'aime plus. Il nous parle aussi de cet atelier d'écriture qu'il dirige dans une prison où les mots jaillissent sur le papier des prisonniers.
"Les mots nous sauvent de tout. Ils remontent de si loin. Ils nous viennent de nos mères. Les premiers mots d'abord, les plus simples, les plus forts. le mot maman, le mot amour, le mot caresse." "Les vrais mots sont dans le regard d'une maman, dans son sourire".
René Frégni nous parle de sa mère et de sa fille avec beauté et bonté, c'est émouvant, ce n'est pas triste, tout son coeur est dans ce livre je crois. 140 pages d'une tranche de vie, de pertes, de retours, de saisons qui passent. Écrit avec pudeur et respect "Elle danse dans le noir" est mon second coup de coeur de l'année 2019.
Commenter  J’apprécie          14730
Quand la maladie s'abat sur la mère de René Frégni, les oiseaux se mettent à chanter de plus belle, les enfants naissent, les arbres protègent, le soleil sourit et c'est là qu'elle peut alors danser dans le noir...

Devant l'acharnement thérapeutique et le déclin de sa mère, l'écrivain puise et s'enfonce au plus loin dans la lumière. Même s'il lui est arrivé de cracher au visage de la lune, parce que ravagé par la colère du mal qui tue sa mère à petit feu, il dégorge tout l'amour qui l'a nourri durant toutes ces années. Il sera là tout le long que durera l'agonie de sa mère, puisant sa force dans ses souvenirs, dans tout ce que sa mère lui aura offert sans compter, il restera debout aussi grâce à sa fille Marilou qui elle, du haut de ses dix ans continue de sourire aux fleurs.

Quand la grande faucheuse viendra chercher sa chère et tendre mère, René Frégni deviendra plus amoureux que jamais de la vie, car c'est dans son sein que sa mère respirera pour l'éternité...

Un roman éblouissant, lumineux, poétique où le destin titubera dans la force du coeur d'un fils aimant et reconnaissant pour celle qui lui a donné la vie. du grand Frégni qui arrive à illuminer le plus grand noir. Elle danse dans le noir c'est un ballet d'étoiles, ennivrées par le miracle de l'amour.

... merci Marie...
Commenter  J’apprécie          11211
La femme avec qui il vivait depuis plus de vingt ans lui annonce un soir qu'elle n'a plus de désir pour lui... le lendemain, elle le quittait. Alors que l'été inonde les terrasses, que le soleil rayonne, que la chaleur écrase les corps, René Frégni ne dort plus, erre dans les rues grouillantes. Heureusement, il s'accroche à Marilou, sa fille de 6 ans, et prend la plume. Cette séparation aussi soudaine qu'inattendue sera l'occasion de s'épancher sur le premier amour de sa vie, sa maman. Décédée il y a 4 ans, l'auteur la fait revivre par ses mots...

Ce roman introspectif, profondément intime, dans lequel l'on ressent la douleur de la séparation définitive, fait montre d'une sensibilité et d'une délicatesse rares. René Frégni dédit ce récit à sa maman, si chère à son coeur. Il nous parle également de sa fille, qu'il chérit plus que tout, de toutes les femmes, de ses rencontres inoubliables à la prison des Baumettes et de cette nature foisonnante aux couleurs de la Provence dans laquelle il plonge et se ressource. Ces instants fragiles du bonheur, ces rencontres, parfois éphémères, ces riens qui nous comblent ou nous meurtrissent, René Frégni les dépeint avec poésie et émotion. Cette déclaration d'amour, ce cri du coeur, ce déchirement suite au décès de sa maman mais aussi cet espoir fou, en la vie et l'amour, se révèle tout aussi poignant que lumineux.
Commenter  J’apprécie          9614
"
Je vais aimer ma fille plus fort chaque jour, ne pas abandonner ma mère au bord de la mémoire, sous le lierre qui lentement recouvre les châteaux de tendresse."

Cette phrase magnifiquement écrite nous donne la quintescense de: Elle danse dans le noir ".
René Frégni nous parle tout à la fois de l'amour maternel, de l'amour filial, de la mort avec des mots qui font mouchent et nous touchent profondément.
René Frégni nous raconte avec une pudeur désarmante la maladie de sa maman, sa lutte contre cette dernière et sa mort.
Comment parler d'une maman qui vous a tant aimé ?
Comment accepter qu'un jour elle disparaisse ?

" J'ai toujours été persuadé depuis que j'ai compris que ma mère mourrait un jour, à l'âge de quatre ou cinq ans, que je ne pourrais pas rester vivant à la surface de la terre alors qu'elle, désormais, serait toute seule dessous"

René Frégni avec la force de ses mots nous aident tous à surmonter cette épreuve. Il est le chantre de l'amour, malgré ses chagrins énormes avec la perte de sa mère et sa femme qui le quitte.
J'ai beaucoup aimé ce livre, ses liens fusionnels et passionnels avec sa maman mais aussi sa fille Marilou qui lui permet de continuer à vivre et à surmonter ce deuil.

J'ai découvert récemment les livres de René Frégni et je vais poursuivre cette découverte sans aucun doute.

Malina, ma fille chérie, je te dédie cette lecture.
Commenter  J’apprécie          6611
« Maman...Le plus poignant, le plus beau, le seul mot qu'on ne se lasse pas de dire pour l'irremplaçable douceur qu'il contient et la paix qu'il diffuse ».
Ca y est, me voilà en larmes, et devant la classe dont je surveillais l'examen.
Je m'étais dit qu'un « Frégni » me permettrait de passer avec bonheur ces heures d'ennui, mais je ne m'attendais pas du tout à ce long cri de douleur et d'amour de l'auteur envers sa maman et envers sa petite fille.


La femme de Frégni vient de lui annoncer qu'elle ne le désire plus et qu'elle le quitte.
« Les fauves sont en nous. Il faut dormir debout une hache à la main ».
Le voilà effondré, surtout parce que sa petite Marilou de 6 ans se partagera entre sa maman et lui. Il ne la verra plus à temps plein, son ange, son cadeau de la vie, son espoir, sa lumière.
« Les livres se partagent, les hivers aussi. Les enfants, non... Vous n'existez plus. Vous êtes comme une étoile morte ».


Que c'est étrange que le mot douceur ressemble tellement au mot douleur...
Frégni se raccroche à ses prisonniers, ceux pour qui il anime un atelier d'écriture, ceux qui, le plus souvent, n'ont plus rien. Lui-même se réjouit encore de l'été, de la chaleur du soleil, des baignades avec sa fille, de la saveur sucrée de l'air.


Mais Frégni a dans le coeur une autre douleur, lancinante, poignante, la mort de sa maman il y a 5 ans. L'aimant d'un amour fou, il l'a accompagnée dans son chemin de torture pendant des mois, depuis l'annonce de son cancer jusqu'à son renoncement final.
Et je peux vous dire que j'ai senti une aiguille s'enfoncer dans mon coeur, doucement, douloureusement.
« le 4 décembre, à 11h du soir, le téléphone a sonné près de mon lit. Votre mère vient de s'éteindre à l'instant ».
Pour moi, c'était le 2 décembre à 1h du matin...


Cet auteur m'a entrainée dans ses propres abîmes.
Heureusement, son coeur est gonflé d'amour, sa force immense lui permet de dépasser la mort pour communier avec le monde. J'ai transformé moi aussi cette tristesse obsédante pour en faire un cri d'amour, et je murmure avec lui ces mots émouvants:
« Là-bas, sur les ailes déployées de l'horizon, sur les grandes ailes blanches de sa tendresse, elle devient l'été, la pluie, le temps. Et chaque jour un peu plus je sens que je me rapproche d'elle et je deviens ce qu'elle est devenue : la lumière et le vent ».
Commenter  J’apprécie          6532
Avec la capote Nestor, je suis pas né, je suis pas mort (Coluche).
Voilà un billet qu'il a été torché vite fait bien fait.

Si j'aime beaucoup l'écriture et l'univers de René Frégni, là Néné, t'as déconné. C'est quoi ce besoin de plomber l'ambiance avec cette idée à la con que nos mamans ne sont pas immortelles. C'est quoi ce besoin de nous rappeler que la majorité d'entre nous va avoir la chance de vieillir, peut être d'être malade et de crever d'une manière ou d'une autre ? On en est conscients mais heureusement, on n'y pense pas vingt quatre heures sur vingt quatre.
Bon, là Néné, t'as eu le bon gout de nous épargner toutes les légendes sur l'après, sur tous les fantasmes qui servent d'alibis ou de béquilles et autres notices Ikéa du comment vivre dans la paix d' « Ôdieux ». L'église de l'abbé Rézina c'est une autre histoire (et je ne parle pas de celle de l'abbé molle, ah si seulement…).
Mais non René, elle ne danse pas dans le noir, elle vit dans la lumière de tes jours, elle respire encore dans la pénombre de ta culpabilité, dans les plis de tes regrets, elle sourit dans ton regard, s'émerveille encore à travers tes mots.
Tes mots qui touchent comme toujours là où on se voudrait parfois intouchable. Tu fais sauter bien des verrous d'incarcérés volontaires ou pas. Ah les bienfaits des ateliers d'écriture en prison, ça laisse des traces même dehors…
Touchés seront tous les lecteurs ayant eu une maman exceptionnelle, sachant être protectrice tout en restant discrète, aimante sans être possessive sans être étouffante, enfin exceptionnelle selon les critères de chacun.
Touchés seront les lecteurs n'ayant pas eu la chance d'avoir ce genre de maman, meurtris par un manque qui ne se comblera jamais…
René, tu ratisses large sur ce coup là. Et puis la médecine rarement à son avantage, ça rassemble. le cancer, ce mot qui fait fuir, comme s'il était contagieux. Que dire… Il n'y a rien à dire d'autre aux gens qu'on aime que… je t'aime. C'est si facile et pourtant si compliqué…


C ombien de temps encore
A pouvoir te serrer ?
N os mains jusqu'à l'aurore
C oeurs accord… se livrer
E t le mal s'évapore
R espirer, libérée

V ariations sur un t'aime
A u plus profond de moi
I l était un poème
N os maux en chauds effrois
C'est notre Amour qui sème
U n sourire pour toi

Reste encore un peu avec moi
J'ai à peine eu le temps
De te dire « je t'aime »…
Commenter  J’apprécie          5711
J'ai continué de poursuivre ma rencontre ensoleillée avec l'auteur René Frégni par ce récit autobiographique poétique et bouleversant, Elle danse dans le noir.
Tout d'abord une dédicace concise en début de l'ouvrage : « A ma mère morte, à ma mère vivante », nous annonce d'emblée le propos du voyage.
Ici il y est question de la vie et de la mort tout simplement. C'est une ode, un chant douloureux dédié à l'amour de sa mère qui va mourir. Le récit se déroule sur six mois, le temps que met la vie à s'en aller d'un corps qu'on a étreint depuis l'enfance comme un soleil, comme un rempart, une citadelle imprenable qui nous protègerait de tous les malheurs du monde.
C'est une hymne à l'amour qui s'en va. L'épouse du narrateur décide un soir de le quitter car elle n'a plus de désir pour lui. Elle s'en va, elle quitte alors la maison avec leur petite fille de six ans, Marilou. C'est cette rupture qui plonge brusquement le narrateur dans l'arrière-pays de son existence, quatre ans plus tôt, lorsque sa mère elle aussi est partie de l'autre côté du paysage, emportée par un cancer.
L'été est brûlant, douloureux, éphémère. C'est une douleur sans fin, c'est une douleur sans nom. L'homme ne veut pas croire à la mort qui vient chercher sa mère, s'indigne contre l'univers hospitalier, il veut se battre, il s'accroche au moindre souffle de vie, à ce rayon de soleil qui vibre encore dans le sursaut du soir, vibre dans les yeux effarés et encore étincelants de sa mère, dans le jardin de son enfance, de sa Provence natale, vibre dans son coeur fébrile. Il prend sa mère dans ses bras comme pour la retenir inutilement dans le vertige qui l'emporte à jamais, il la prend comme si elle était une enfant, comme elle le fit aussi avec ses bras quand lui était tout petit. Nous entrons dans le coeur d'un enfant qui trébuche, un enfant aimant, aimé et qui a mal.
Les instants de bonheur sont fragiles et côtoient les instants de malheur. Il faut les prendre comme cela, comme ils viennent, dans les pages qu'écrit pour nous René Frégni.
Comme toujours, chez cet auteur, les personnages sont des rencontres inouïes. Il y a Jacky ce détenu aux Beaumettes et qui fréquente un atelier d'écriture qu'anime le narrateur. La douleur de Jacky est une forme de double peine. La prison tout d'abord et puis une autre porte qui s'est un jour refermée sur la lumière de ses yeux lorsque sa femme est venue lui voir pour la dernière fois au parloir avec sa fille, pour ne plus jamais revenir. Son témoignage est tout simplement poignant. Et puis il y a cette jeune femme chanteuse et musicienne rencontrée dans un bar un soir près de la place de Clichy et avec laquelle il va partager une nuit incandescente. René Frégni nous dit les mots qui font tenir debout et ceux qui font les pas frôler le bord du vide, l'arête qui sépare deux versants de la vie, côté soleil, côté ombre.
C'est un roman lumineux, solaire, à la fois cruel et sensuel. le narrateur y crie sa révolte et son impuissance devant l'agonie de sa mère. Mais il dit aussi l'amour qui va, vient, qui ondule, comme une silhouette fugitive qui danse dans le noir...
Comme dans les autres romans de René Frégni, ici la nature est de nouveau présente, ardente et intime, aux couleurs de la Provence, comme une complice des émotions, laissant encore traîner une odeur de lavande, lorsque les mots se seront retirés de la page, offrant ce vide hésitant aux bord des doigts.
Il est heureux de pouvoir encore lire des écrivains comme René Frégni, auteur rare et ô combien essentiel dans le bruit dérisoire du monde.
Commenter  J’apprécie          5721
Bouleversée. Bouleversée encore une fois par l'écriture de René Fregni.
Tant d'émotions traversent ses mots qu'il m'est impossible de ne pas réagir.
La poésie n'a pas besoin de rime pour s'envoler, elle est là, peinte sur chaque lettre écrite : que de bonheur exprimé, que d'amour déclaré !
Ses femmes (son absente tant aimée, sa maman d'une infinie douceur et sa petite Marilou le soleil de sa vie) ont une chance infinie d'avoir un poète à la maison, capable de leur souffler autant de poussière d'or magique. Les mille petites étincelles d'une vie capables de s'assembler et de créer le bonheur.

Quand René Fregni se raconte, il touche en chacun de nous à l'humain, au viscéralement humain, celui des émotions et des sentiments. C'est doux et fort. C'est triste et gai. C'est profondément heureux et douloureux.
Et vous savez quoi, un homme qui pleure c'est beau.
René Fregni nous conte ses douleurs, ses amours, sa vie mais surtout nous parle de ses mots qui soignent, qui apaisent et qui s'ouvrent sur des pages blanches à colorier.

« Les mots nous sauvent de tout. Ils remontent de si loin. Ils nous viennent de nos mères...
Écrire c'est aimer sans la peur épuisante d'être abandonné. Seules les mères et l'écriture ne nous abandonnent jamais. Chaque cahier qui s'ouvre est un berceau calme et blanc. Chaque cahier fait de nous un enfant. »
Commenter  J’apprécie          568
René Frégni, dont je suppose que tout est bio, est quitté par sa femme, mais surtout sa mère se meurt. Ne reste autour de lui que sa fille, la lumière de sa vie, et les prisonniers à qui il a donné des cours d'écriture, Marseille et le Lubéron. C'est puissant et émouvant. Des mots qu'on aimerait aussi posséder comme lui. Je m'arrête là, de façon à avoir au moins quelque chose en commun avec lui : être concis.

Commenter  J’apprécie          477
Encore une fois, René Frégni m'a capturé le coeur, m'a emportée dans son sillage de mots profonds, frémissants!

Dans la plupart de ses livres, il se plaît à mélanger réalité et fiction, ici, il l'avoue lui-même, son précieux cahier, qu'il a eu d'ailleurs du mal à remplir, est autobiographique. Deux événements qui ont bouleversé sa vie, à quelques années d'intervalle, se répondent en écho: la mort de sa mère tant aimée, après une maladie qui l'a usée, alors que sa fille est encore un bébé, et , plus tard,la rupture douloureuse avec celle qui a partagé sa vie durant vingt ans.

Son chagrin est immense, dans les deux cas. Ses mots poignants, à vif. Certes, la tristesse semble dominer, la danse dans le noir devient vertige du vide, de la perte, et l'alcool n'est qu'un répit illusoire avant la nuit solitaire.

Mais le goût de la vie, des autres est toujours là, et renaît peu à peu, devant un ciel d'automne, un vol d'hirondelle, le sourire d'une femme... Et surtout il y a Marilou, sa fille , son amour lumineux, sa raison de vivre. Quel beau lien , tendre, fusionnel! du haut de ses six ans, elle comprend tout, et sait bien la peine de son père.

Poème sensuel dédié à la femme, à l'amour, au-delà des pertes et des deuils, ce livre m'a fortement émue. Les deux derniers paragraphes sont sublimes, j'en vibre encore...
Commenter  J’apprécie          4514




Lecteurs (298) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1696 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}