Voilà, ça y est j'ai lu mon premier Frégni. Une rencontre que je ne regrette pas, embarquée moi aussi par la magie des mots de René Frégni, qui dans Marseille, et sur les chemins lumineux et bruissants de son arrière pays, nous fait connaître un monde d'hommes perdus. Tel Kader, un braqueur multirécidiviste évadé que René va aider pour son malheur. Car il est comme cela René, il ne peut s'empêcher d'avoir de l'affection pour les mauvais garçons. Même de leur trouver des excuses, là où ils n'en n'ont pas. Une vision du monde des voyous pas toujours réaliste, à vrai dire, mais tellement poétique. Et finalement n'est-ce pas de cela dont nous avons besoin, d'un peu de poésie à opposer à la violence du monde ?
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