L'écologie est au coeur du monde actuel . Ce monde que l'homme détruit de maniére consciente , peu à peu , volontairement . La sociétè posséde les solutions pour sortir de cette crise . La lutte contre les lobbys nucléaires , agricoles , ect , la pédagogie pour faire découvrir des modes de vie autres , plus respectueux de la nature , tout cela est possible . Il suffit juste de le vouloir . L'écologie n'est pas l'ennemie du progrés . Au contraire . L'écologie peutétre le progrés , il suffit justeque l'homme s'en rende compte . Cet ouvrage est une excellente présentation des possibilités disponibles pour qu'enfin les déstructions que l'homme inflige à la terre cessent enfin . À découvrir pour une vrai vision sur l'écologie , loin de toutes postures politiques .
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Excellent livre qui résume bien les enjeux sociaux, politiques et philosophiques liés à la crise écologique. L'auteur montre, à rebours de la pensée dominante, que les idéalistes sont plutôt les partisans de la croissance, càd ceux qui pensent que notre planète a des ressources illimitées. Elle analyse l'asservissement psychologique auquel nous soumet notre société de consommation et l'absence intrinsèque de satisfaction liée à un système fondé sur le toujours plus. Elle offre des alternatives économiques, sociales et politiques qui sont bien documentées. Enfin, elle termine son ouvrage sur une dimension plus philosophique montrant que c'est le schéma dualiste (séparation homme/nature) inventé par les philosophes qui est à la source de nos maux (instrumentalisation de la nature puis de l'homme lui-même ). Un espace est également dévolu à notre rapport à l'animal également issu de cet esprit de séparation. Bref, un ouvrage complet et convaincant que je recommande à tous ceux qui veulent découvrir ou approfondir la question de la crise écologique sous un jour intellectuellement honnête et très argumenté.
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« Le temps du monde fini commence » Paul Valéry[1]
L‘homme occidental du XXIe siècle est en train de faire une découverte historique sans précédent. Après quatre siècles de développement scientifique visant à réaliser le projet cartésien d’une nature entièrement « maîtrisée » et « possédée », capable de satisfaire des besoins devenus illimités, il est confronté à la figure d’un « nouveau monde », celle d’un monde fini et revêche à sa propre exploitation, disposant de ressources limitées et de capacités de renouvellement réduites. Celui-ci, en effet, résiste à l’idéal d’une croissance infinie, à l’idéologie « folle » propre au siècle dernier, d’une société de consommation et de gaspillage fondée sur la production, l’accumulation et la destruction systématique et illimitée des biens.