Paroles de baskets

Un banc qui vous recommande de pousser vos fesse de là, des baskets qui vous soufflent "Va y, on se tire!", c'est pas commun.

Enzo a cette merveilleuse capacité d'imagination à converser avec les objets familiers qui l'entourent.

Sa famille ne semble pas loin derrière si l'on en tire les conclusions de l'épisode des dictionnaires français/français qui parlent étranger.

Ainsi, le réveil lui balance t-il négligemment les matins "lève t-toi, mon gros". 

Et bien, si il fallait ralentir sur la pâte à tartiner, qu'à cela ne tienne, il fallait le dire.

Les confidences d'Enzo et ses objets sont des chapitres d'humeur d'ado, une humeur pour chaque moment, du lever au coucher. Et c'est drôle, parfois impertinent, poétique et doux, même si c'est un grand ado chevelu.

Ses entrevues très spéciales sont toutes consignées suivant le fil du temps, des perles d'humour et de tendresse bien rangées en rang d'oignon. L'auteur joue de l'absurde comme d'un voile posée sur le quotidien d'Enzo et c'est désopilant..

Et si le téléphone portable jouait les Cyrano pour les rencards amoureux? Et si votre maison se morfondait de votre départ en vacances? Seriez-vous assez gentil pour lui téléphoner tous les jours pour la rassurer?

Vous connaissez l'histoire de la chaussette gauche d'Enzo qui ne supporte plus sa jumelle et tombe amoureuse de la chaussette de la grande soeur d'Enzo?

Enfin bref, cette histoire de Bernard Friot, c'est la vie de Enzo pour une année scolaire, ses amis, ses amours, ses objets.

Et bon sang, qu'ils sont bavards.

Mais, on leur doit de leur accorder un peu de temps, ils font partis de la famille après tout.

Voici le dernier né de Bernard Friot..c'est très sympa. A travers 19 nouvelles, l'auteur fait parler les objets du quotidien. C'est très original et plein d'humour.
En effet, Enzo, une dizaine d'année se voit soudain obligé de répondre à ses objets du quotidien (ses cahiers, son stylo, son cartable, la télé et même le livre). Tous ont des doléances ou des remarques à lui faire.

De plus, ce livre peut-être un bon outil pour réaliser un travail d'écriture avec des collégiens. Chacun peut à la façon de Bernard Friot faire parler un objet du quotidien

Enzo, le jeune héros de ce texte, a une petite particularité : il entend les objets qui l'entourent parler. Ce livre se présente sous la forme de courts textes qui relatent ces conversations insolites et amusantes entre Enzo et son réveil, son oreiller, son cartable, ses chaussettes…L'idée est originale et plaît beaucoup aux enfants. A la fin Enzo qui a grandi n'entend plus les objets parler mais il a laissé quelques pages vierges pour que son jeune lecteur puisse prendre la relève et raconter à son tour ce que les objets lui murmurent. Il y a même un lien internet pour envoyer ces récits à Enzo : chacun son tour ! Un exercice d'écriture amusant pour les enfants.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..

Super idée qu'a eu Bernard Friot de faire parler les objets que l'on côtoie tous les jours ! Original, taquin, plein d'humour ce livre fait sourire ! Un oreiller qui parle et à qui on confie se secrets, un dictionnaire qui se met à parler une langue étrangère, des chaussettes qui en ont marre de leur soeur jumelle, un miroir qui fait changer de tête, une télé qui nous dit : « il fait beau dehors. Va faire un tour à vélo ! ». Voilà un monde magique que nous nous fait découvrir cet auteur hors du commun. Il nous incite aussi à écrire nos propres histoires et à les lui envoyer. Très apprécié des enfants. G

Résumé :

Si les objets pouvaient parler, que diraient-ils ?
« Bouge tes fesses ! » crierait le banc sur lequel vous êtes assis. « J'en ai assez de ma copine », vous confierait votre chaussette (rouge à pois blancs). « How do you do ? » vous demanderait votre dictionnaire, pourtant français-français…
Bref, à coup sûr, les objets du quotidien parviendraient à vous surprendre, à vous amuser, parfois même à vous émouvoir. Ils remettraient toute la réalité en question, dévoileraient sans doute aussi une poésie cachée au coin de votre rue.
Dans 20 histoires courtes savamment rédigées, Bernard Friot imagine un garçon nommé Enzo, avec qui les objets se mettent à discuter. Ses baskets, sa porte d'entrée, son oreiller se muent soudain en intarissables bavards. À la maison, à l'école ou dans la rue, le voilà obligé de répondre à ses affaires qui, bizarrement, ne se mêlent pas de leurs affaires…

Mon avis :

Sympathique ! Bien pour les joggings d'écriture. du Bernard Friot !
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..